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Les députés de BBY cherchent à comprendre le nouveau code de la presse (président)

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Les députés de BBY cherchent à comprendre le nouveau code de la presse (président)

Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Moustapha Diakhaté, a soutenu, mercredi, que les députés de la majorité sont en train de collecter des informations liées au nouveau code de la presse, afin de mieux le comprendre avant de prendre position par rapport à son adoption ou à son rejet.

‘’Nous sommes en train de chercher à comprendre le code et à collecter des informations afin de mieux le connaitre’’, a-t-il dit, lors de la rencontre du groupe parlementaire BBY, avec le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et des patrons de presse du Sénégal.

Les professionnels de l’information et de la communication invités par le groupe parlementaire BBY ont expliqué aux députés le contenu du nouveau code de la presse et leurs attentes par rapport à la douzième législature.

Selon M. Diakhaté, au sortir de cette rencontre avec les acteurs de la presse, le groupe parlementaire va se réunir ultérieurement, afin de prendre position.''Nous allons organiser un séminaire entre députés, afin de prendre une décision’’, a-t-il ajouté.

‘’Nous considérons ce nouveau code de la presse comme un enjeu majeur. Il fait partie des lois de qualité et nous sommes convaincus de sa pertinence’’, a-t-il expliqué, assurant que ''l’un des meilleurs critères pour apprécier la démocratie d’un pays est sa liberté de presse''.

‘’Dans un pays où la presse est libre, nous sommes sûrs d'être dans un pays démocratique. Et quand nous sommes dans un pays où la justice est indépendante, nous sommes dans un Etat de droit’’, a ajouté M. Diakhaté.

Selon lui, ''la presse représente un pilier essentiel de principe démocratique. Ce nouveau code de la presse est un code consolidant l’Etat démocratique du Sénégal''. 

‘’Nous sommes des députés nouvellement élus et beaucoup d’entre nous n’étaient pas là lors de l’élaboration du code. Mais c’est nous qui devons le voter’’, a-t-il dit, rappelant qu’avant cela, les députés ont l’obligation de comprendre son contenu et l’attente des acteurs de la presse avant de le voter.

Les acteurs de la presse, qui ont pris à la rencontre, ont tous plaidé pour l’adoption du nouveau code de la presse, assurant que sa validation va résoudre les problèmes que connaît le milieu. 

‘’Nous attendons de vous l’adoption de ce code et nous souhaitons vous convaincre de la pertinence du code et vous assurer qu’une fois ce texte adopté, les choses vont changer’’, a déclaré Aly Fall du SYNPICS. 

‘’Ce texte qui nous réunit aujourd'hui réglemente la profession de journaliste. Ne sera plus journaliste et patron de presse qui veut. Et cela suffit déjà pour rassurer beaucoup de Sénégalais’’, a-t-il ajouté, déplorant la perméabilité de la profession qui doit être revue.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Peureux

    En Juin, 2013 (10:09 AM)
    MOUSTAPHA DIAKHATE VOUS DÉPASSER VOS PROROGATIFS EN FAISANT LA COURS AUX MÉDIATS EN VOULANT FAIRE VOTER LE CODE DE LA PRESSE DEPENALISANT LE DÉLIT DE PRESSE CONTRE LA VOLONTÉ DES SENEGALAIS. UN GOUVERNEMENT DOIT ETRE FORT ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE SES CITOYENS.
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  2. Auteur

    Moussa Thiath Guéye Rufisque

    En Juin, 2013 (16:46 PM)
    Échanger sur le nouveau code de la presse a été un exercice auquel le groupe parlementaire BBY , le synpics , le cdeps etc se sont livrés avec certainement les encouragements de tous les acteurs des médias y voyant l'intérêt que nos honorables parlementaires leur accordent . Mais hélas à l'image de la revue de presse en cours dans notre cher pays , de l'amalgame brouillon parce que où se mêlent : dépénalisation du délit de presse, grandes écoles de journalisme ou études supérieures , difficultés financières par la faute des autres (les annonceurs et un lectorat solvable, qui ont toutes les raisons objectives pour se font désirer parce que de moins en moins convaincus de la qualité de la production et de l'audience revendiquée par les médias ) .

    La pénalisation du délit de presse n'est pas à notre avis le problème de la presse au Sénégal même si elle est nécessaire , car le pénal , avouent les éminents juristes partout dans le monde , est un cheval fou .Le vrai problème est bien que vachement diplômés à bonne école (je les vois déjà "très touchés"),les journalistes n'occupent pas tout le marché par la qualité de la production :enquêtes bien menées (comme sur la mafia des permis de conduire par exemple) sur les thèmes ( la mafia du fer à béton , de la viande comme intrants , du granulat marin , du sucre , des produits agricoles et de l'engrais , de la santé etc où ils n'ont que de copains à défendre ) qui peuvent aider les sénégalais à comprendre ce qui leur arrive dans la vie , ce pour ne rien laisser aux "intrus ."qui ont bon dos.
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