Les quotidiens reçus mercredi à l'APS reviennent largement sur les manquements décelés dans la gestion des comptes publics par le rapport 2012 de la Cour des comptes."Au rendez-vous des voleurs!", s'exclame Enquête à sa Une. Le journal livre ensuite quelques détails en écrivant : "La palme revient au Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) (qui a dépensé) 190 millions pour la prise en charge d'un étudiant blessé, 5 millions de subventions au Mouvement des élèves et étudiants libéraux (MEEL/PDS)". "(Dans le cadre du) pèlerinage à La Mecque, le Commissaire Ibrahima Diakhaté capte 12 millions destinés à des nécessiteux.
Programme national de lutte contre le paludisme : un manque à gagner de 247 millions sur les moustiquaires imprégnées", ajoute le journal. Le Quotidien titre : "La Cour compte les pilleurs". Parmi les structures dont la gestion a été fouillée, le journal cite le Fonds de promotion économique (FPE), le Commissariat général au pèlerinage à La Mecque, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD). "Tous coupables", selon Walfadjri. "(…) Ce rapport concernant principalement la gestion du régime de Wade évoque plusieurs manquement mettant en cause des personnalités comme l'ancien Premier ministre Idrissa Seck, écrit ce journal.
Mais, c'est surtout le trou de 813 millions de constaté au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) qui attire l'attention". Libération parle du "match des prédateurs" avec ces précisions : "Des poursuites recommandées contre Thiernio Diakhaté (ancien commissaire général au pèlerinage), actuel ambassadeur du Sénégal à Oman, les vacances d'Idrissa Seck épinglées, Serigne Mboup de CCBM et le scandale des magasins de référence, 5,5 millions du COUD pour Toussaint Manga (du PDS) et du gasoil pour des policiers de Centrale et du Point E". Dans son rapport, la Cour des compte "épingle Macky Sall et Idrissa Seck", indique L'Observateur, soulignant que les deux anciens Premiers ministres "(ont été) cités dans la gestion des ordres et frais de missions".
Parmi les personnes dont la gestion est décriée dans le rapport, L'As cite Ndèye Khady Guèye du FPE, Idrissa Seck, Thierno Diakhaté (Commissaire au pèlerinage). Au sujet de Ndèye Khady Guèye, le journal écrit : "Le FPE était un gâteau pour le régime de Me Abdoulaye Wade. Le rapport 2012 de la Cour des compte relève des fautes de gestion graves". Il ajoute : "L'administrateur de l'institution, Ndèye Khady Guèye, a été épinglé sur plusieurs points dans la gestion du FPE. Ainsi, la Cour des compte au recommande au ministre de la Justice l'ouverture d'une enquête sur les relations d'affaires entre le FPE, le réseau +Ramatou+ et la mutuelle + Xel Dalna+". A propos du rapport, Le Populaire souligne que la Cour des comptes "refuse certifier les Lois de finances initiales (LFO) 2009 et 2010".
"La Cour a clarifié qu'elle n'est pas en mesure de déclarer conformes les comptes de gestion des comptables de l'Etat et la comptabilité de l'ordonnateur pour les lois de finances 2009 et 2010. Plusieurs viols, dépassements de crédits et irrégularités ont émaillé l'exécution de ces LFI", selon Le Populaire. Le Soleil, en solitaire, s'intéresse au monde rural et note qu'avec le retour des pluies, la distribution des semences à cycle court, etc., "l'espoir renaît" dans certaines parties du pays. Dans un large dossier consacré à ce sujet, le journal annonce aussi la distribution de 41000 tonnes de vivres de soudures pour 675000 personnes et l'acheminement de 9153 tonnes d'aliments de bétail. OID/BK
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