La nouvelle danse « Yuza » fait fureur aussi en Guinée Bissau. Elle met en ébullition les boites de nuit. Elle a été exportée dans la capitale Bissau guinéenne par de jeunes filles sénégalaises. D'autres danses comme « Maana », « Goana » y résistent toujours au point de rivaliser avec les danses locales.
Qualifiée de ville d'ambiance et de culture, la capitale Bissau
guinéenne vit presque tous les samedis au rythme de nuits chaudes. Et
tout ceci, dans une ambiance folle et indescriptible. Cette tradition a
été respectée samedi dernier après la victoire de l'équipe nationale
olympique de la Guinée Bissau face aux lions du Sénégal (2-1). Les rues
de la capitale sont noires de monde. Les bars, bistrots et autres
restaurants gérés par de Sénégalais sont pleins à craquer et les
conversations vont bon train. Au centre ville, dans le quartier de
Piloune, se trouvent les célèbres dancings « Sabura » et « la Casa
Bambu ». Deux lieux très convoités par les jeunes filles Bissau
Guinéennes et mais également par leurs sœurs sénégalaises. Elles sont
par la plupart adeptes de la belle vie, des dragueuses en quelque
sorte. « C'est seulement à partir de 00 heure que nous ouvrons nos
portes », lance un employé de « Sabura ». 00 heures 36 minutes, des
groupuscules de filles branchées se forment à l'entrée de la boite. «
Moi, je m'appelle Nd.F.G. Je suis sénégalaise et je vis à Bissau depuis
maintenant trois ans. C'est une ville où je me retrouve avec une
population chaleureuse et très accueillante ». La jeune et belle fille,
bien habillée, d'ajouter, « maintenant je manie le créole. Mieux, je me
débrouille en Portugais. Ces deux langues me permettent de mieux ferrer
mes clients ». Assise confortablement à côté de ses copines que sont
F.D 21 ans, S.M.22 ans et leur compagne Bissau guinéenne qui répond au
d'Olga, elles claquent leurs doigts pour mieux accompagner les chansons
de Founana. « Hé amigo sénégalais, Vinça, boca Mesta badia ? (Hé
Sénégalais, viens, ne veux-tu pas danser avec moi le Founana ? », dira
Olga d'un ton charmant à un monsieur. Et ce dernier a préféré différer
le face à face à plus tard dans la nuit. A 01 heure 05 minutes, le
chapitre des chansons « Founana » et de « Goumbé » est clos. Ainsi,
place a été faite à la musique sénégalaise. C'est Youssou Ndour qui
ouvre le bal avec des tubes fétiches et bien connus. Ensuite c'est au
tour de Salam Diallo de chauffer la salle qui est devenue archi comble.
Le « Yuza » s'invite tout d'un coup dans la soirée. Alors l'ambiance
change complètement de tempo. C'est la fureur dans la salle qui
explose. Sénégalaises et Sénégalais avec à leur côté des Bissau
Guinéennes se défoncent et se donnent à merveille. Les scènes obscènes
envahissent la salle et les filles exhibent quelques fois leurs parties
intimes. « Nous l'avons exportée ici à Bissau et vous remarquez bien
avec nous que cette danse est aujourd'hui à la mode en Guinée Bissau »,
nous confie toujours notre interlocutrice (N'd.F.G). « Dans tous les
cas, le « Yuza » commence depuis un certain
temps à gagner des galons chez nous », renchéri à son tour ce Bissau Guinéen qui s'est bien amusé. Il ajoute par ailleurs que, « j'adore aussi danser « Maana ». Cette rencontre des cultures traduit selon des Bissau Guinéens une parfaite entente entre les populations des deux pays. Des jeunes filles sénégalaises qui comptent exporter aussi le « Yuza » ailleurs qu'en Guinée. « Nous voyageons aussi un peu partout, nous voulons faire voyager cette danse au Portugal et au Cuba », disent ces Sénégalaises qui croient ferme que c'est à travers la culture seulement que les peuples pourront se retrouver et trouver des solutions à certains problèmes que la nature pose aux Hommes.
SOURCE : L’OBS ABDOURAHMANE THIAM (ENVOYÉ SPÉCIAL EN GUINÉE BISSAU)
temps à gagner des galons chez nous », renchéri à son tour ce Bissau Guinéen qui s'est bien amusé. Il ajoute par ailleurs que, « j'adore aussi danser « Maana ». Cette rencontre des cultures traduit selon des Bissau Guinéens une parfaite entente entre les populations des deux pays. Des jeunes filles sénégalaises qui comptent exporter aussi le « Yuza » ailleurs qu'en Guinée. « Nous voyageons aussi un peu partout, nous voulons faire voyager cette danse au Portugal et au Cuba », disent ces Sénégalaises qui croient ferme que c'est à travers la culture seulement que les peuples pourront se retrouver et trouver des solutions à certains problèmes que la nature pose aux Hommes.
SOURCE : L’OBS ABDOURAHMANE THIAM (ENVOYÉ SPÉCIAL EN GUINÉE BISSAU)
14 Commentaires
Certaine
En Avril, 2011 (15:15 PM)Ass
En Avril, 2011 (15:17 PM)Astahfiroulah
En Avril, 2011 (15:29 PM)Tah Bayil Méwou
En Avril, 2011 (15:47 PM)WAH YALLAH FEIGNE THII FEITHIE? TU ES UN SAL MENTEUR
C WAKH CHEYTANI MO FEIGNE KAY
Undefined
En Avril, 2011 (15:48 PM)ki encorage la perdiction NANIOU GEUME SOUNOU BOP
Ibadoul
En Avril, 2011 (16:12 PM)Jo
En Avril, 2011 (16:14 PM)Undefined
En Avril, 2011 (16:14 PM)Undefined
En Avril, 2011 (17:31 PM)D Diop
En Avril, 2011 (18:56 PM)Undefined
En Avril, 2011 (21:03 PM)Ya dof dé!
LOOL
Undefined
En Avril, 2011 (22:47 PM)Undefined
En Avril, 2011 (08:25 AM)Undefined
En Avril, 2011 (21:29 PM)Participer à la Discussion