
La Directrice générale de l’UNSECO, Irina Bokova, a salué, vendredi à Dakar, ‘’le dynamisme et la maturité’’ de la presse sénégalaise, indiquant que son organisme va réfléchir sur des projets visant à renforcer la liberté d’expression, la formation des journalistes et l’équipement des médias sénégalais, a appris l'APS. ‘’Il y a un dynamisme et une maturité en matière d’information au Sénégal, avec en toile de fond des acquis démocratiques dans ce pays’’, s’est félicitée Mme Bokova au cours d’une audience avec Cheikh Bamba Dièye, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
Entouré par une bonne partie de ses collaborateurs ainsi que du
Directeur de la Communication, Alioune Dramé, du Directeur général de
Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Birahim Fall, notamment, M.
Dièye a longuement échangé avec Mme Bokova autour des enjeux de la
coopération entre son département et l’organisme onusien.
‘’Nous allons renforcer la coopération avec le Sénégal avec des projets
qui sont déjà inscrits dans l’agenda de l’UNESCO. L’équipement des
médias et la formation des acteurs nous intéressent beaucoup’’, a
notamment souligné Irina Bokova.
Elle a aussi annoncé d’importants projets concernant les radios
communautaires. ‘’Ces radios favorisent la communication directe de
proximité. C’est pourquoi elles doivent bénéficier de nouveaux supports
pour faire passer les messages en matière de santé, de l’éducation, de
l’environnement, entre autres’’, a expliqué la Directrice générale de
l’UNESCO.
Mme Bokova a fait état de la disponibilité de son organisme à
accompagner le ministère de la Communication, en particulier ‘’dans son
projet majeur de basculement au numérique d’ici à 2015’’.
Pour sa part, le ministre Cheikh Bamba Dièye a souligné les acquis
démocratiques basés sur la qualité de l’information, avant de rappeler
les chantiers de son département. ‘’Nous sommes dans la phase finale
d’un nouveau Code de la presse (…) mais nous avons surtout besoin de cet
accompagnement de l’UNESCO pour le développement de contenus davantage
axés sur l’éducation citoyenne, la prévention des conflits sociaux,
etc.’’, a-t-il déclaré.
Parlant du lien entre l’information et la culture, Cheikh Bamba Dièye a
soutenu ‘’qu’il n’y a pas de mauvais citoyens, mais seulement des
citoyens mal informés (…)''. Selon lui, ''il y a nécessité de procéder à
un relèvement du niveau des débats pour une meilleure compréhension des
enjeux citoyens’’.
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