
Ce vendredi 02 août 2013 à 15 h 30 minutes, Bocar Kandé, correspondant permanent de la 2stv à Kolda a été sauvagement agressé à son lieu de travail (cyber presse) par Mamadou Salif Mballo, rapporte un communiqué parvenu au correspondant de Seneweb à Sédhiou. L’agresseur, Mamadou Salif Mballo, est le secrétaire général de l’Union régionale des coopératives d’exploitants forestiers de Kolda.
Le communiqué signé par la presse régionale explique que « cette agression physique et verbale, en présence de témoins, fait suite à un compte-rendu d’un point de presse des forestiers le 30 juillet 2013 ». L’élément y afférant a fait l’objet d’une diffusion au journal télévisé en wolof de 19 heures de la 2 stv, le 1er août 2013. « Pire, lit-on dans le communiqué, Mamadou Salif Mballo menace de le faire tabasser quel que soit le lieu où il sera à Kolda ».En outre, poursuit le document, « M. Mballo, gendarme radié de son état et reconverti en exploitant forestier, a saisi cette occasion pour dire de la presse régionale qu’elle est à la solde du ministre de l’Environnement, Ali Haïdar ».
Ainsi M. Salif Mballo dit être prêt à en découdre avec les journalistes chaque fois qu’un article de presse ira à l’encontre des intérêts des membres de leur union.Au cours de l’altercation, révèle la presse régionale, « Salif Mballo, cet exploitant forestier a mis la main dans la poche. Etait-il prêt à se servir d’une arme ? Tout porte à le croire ». « A la lumière de tous ces faits indignes d’un leader, la presse régionale tient à notifier que les journalistes ont pour mission d’informer juste et vrai. Et qu’à ce titre ils ne sauraient accepter de dictat, d’injonctions de quiconque dans le cadre de l’exercice de leur métier », souligne le communiqué.
C’est pourquoi, au-delà de la vive condamnation, les journalistes sont déterminés à faire atterrir l’affaire de « cette ignoble agression » devant les juridictions compétentes. Cela est d’autant plus normal et préventif, poursuit le communiqué, « que le sieur Salif Mballo est un coutumier des faits, après pareilles tentatives, il y a quelques mois sur un autre confrère ».
Par conséquent, la presse régionale décide de boycotter à compter de ce jour toutes les activités de ladite structure jusqu’à nouvel ordre et prend à témoin l’opinion publique sur « les errements de cet homme dangereux et connu pour son caractère belliqueux ». Nous le tenons responsable, de tout ce qui pourrait arriver à un journaliste à Kolda, conclut le texte.
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