La démocratie sénégalaise doit se consolider avec ''une presse libre et efficace’’, subordonnée à des moyens réels pour supporter et aider le journaliste à se mettre dans ''des conditions de travail exemptes de toute corruption facile’’, a estimé le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye.
‘’Notre démocratie pourra se consolider avec l’avènement d’une presse libre et apte du point de vue financière, afin d’avoir les moyens d’informer dans les meilleures conditions'', a dit M. Dièye..
Il s'exprimait, jeudi à Dakar, en marge d’une conférence internationale sur les systèmes globaux de navigation par satellite, en apportant des précisions concernant le quitus fiscal dont les entreprises de presse doivent s’acquitter.
Pour y arriver, selon lui, il y a un ensemble de dispositifs qu’il faut voir. ‘’Il y a lieu (de mener) une grande réflexion pour trouver les moyens d’alléger. Mais vous vous rendrez compte que tous les citoyens sont égaux et que toutes les activités se valent’’, a fait valoir M. Dièye.
‘’Personne ne veut aujourd’hui militer pour l’exemption complète des taxes car tout le monde doit participer au développement du pays. Et cela, la presse l’a bien compris’’, a plaidé le ministre, assurant qu’une aide conséquente sera octroyée aux médias publics et privés.
‘’A la fin, nous aurons une entreprise de presse bien consolidée avec un code de la presse qui clarifie le débat et un ensemble de dispositifs d’accompagnement aidant l’entreprise à assurer sa pérennité, en garantissant un plan de carrière efficace pour tous les journalistes’’, a souligné Cheikh Bamba Dièye.
2 Commentaires
Movez Foy
En Mai, 2013 (06:53 AM)Ils sont trop occupé à déverser leur haine décervellée sur les sujets d'homosexualités, de la France et des arabes..
Pauvres Sénégal, voila ce qui se passe quand tu ne fais pas de l'éducation ta priorité..
Robin Des Bois
En Mai, 2013 (14:47 PM)L'information est un lieu de pouvoir, et il ne joue entièrement son rôle que lorsqu'il n'est trop assujetti aux tentations diverses comme la corruption, le manque cruel de moyen. Il ne faudrait n,on plus oublier d'accorder une place importante au journalisme d'investigation.
Bref toute démarche de renforcement de la présence de la presse et de de son effet de contre-pouvoir n'est possible que suite à une sorte de grandes assises de l'information et l'obligation d'informer juste le commun des sénégalais. Alors, que les acteurs prennent le temps d'en discuter, et que l'état en tienne vraiment compte après. La démocratie est saine lorsque sa presse et dynamique !
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