Mercredi, un tribunal d'Ankara avait invalidé le blocage de Twitter, six jours après que l'Autorité des télécommunications (TIB) eut empêché l'accès au site sur décision du gouvernement. Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, avait pris cette décision à la suite de la publication de conversations téléphoniques piratées le mettant en cause dans un vaste scandale de corruption, et ce peu avant les élections municipales du 30 mars.
« UNE DÉCLARATION DE GUERRE À LA NATION TURQUE »
Le blocage de YouTube a lieu après qu'un enregistrement audio, présenté comme une conversation entre de hauts responsables turcs évoquant une possible opération militaire en Syrie, a été diffusé sur le site, jeudi matin, sur un compte anonyme. L'authenticité de ce document n'a pas pu être confirmée. A trois jours d'élections municipales cruciales pour le gouvernement, Recep Tayyip Erdogan, de plus en plus critiqué pour son autoritarisme après douze ans de règne sur le pays, a dénoncé « un acte ignoble, lâche, immoral », promettant aux auteurs de cette fuite de les poursuivre « jusque dans leurs caves ». Comme pour les autres enregistrements qui inondent le Web depuis plusieurs semaines, M. Erdogan a accusé, sans les nommer, ses ex-alliés du mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis, d'en être à l'origine.
3 Commentaires
ümit
En Mars, 2014 (22:47 PM)Aaron
En Mars, 2014 (00:05 AM)Alphaone
En Mars, 2014 (07:14 AM)Participer à la Discussion