Les travailleurs du secteur de la Justice ont entamé, à partir de ce mardi 1er mars 2016, une grève de 48 heures. Une grève baptisée ‘’Les heures de la colère’’. Ce, au motif de la suppression des heures supplémentaires qui, selon El Hadj Ayé Boun Malick Diop, secrétaire général du Sytjust (Syndicat des travailleurs de la justice), n’est qu’un forfait qui ne rétribue pas les efforts fournis par les acteurs dudit secteur pour un service de qualité.
«Nous avons l’impression d’être les misérables de la fonction publique. Nous, membres du Sytjust et l’ensemble des acteurs de la justice, prenons le ministre de l’Economie et des Finances pour principal responsable de cette situation. Tout ce qu’on a acquis avec Diouf et Wade, on est en train de le perdre avec ce régime. Si cette politique ne cesse pas, nous allons résolument vers une grève générale, et même vers une journée morte. On en arrivera un jour où toute la machine judiciaire va s’arrêter pour exprimer notre ras-le-bol. Nous pouvons à la limite admettre qu’on ne revoit pas en hausse nos revenus, mais nous ne saurons accepter qu’on revoit en baisse ce qui nous revient de droit. Nous en appelons les autorités à revoir leur copie. Si on ne remet pas les choses, à leurs places, les conséquences qui pourront en découler, peuvent être désastreuses», a déclaré Me Diop.
Au cours d’une conférence de presse, que la structure qu’il coordonne a initiée ce mardi, à Dakar, le Sg du Sytjust a déploré la suppression des heures supplémentaires. «C’est avec une grande surprise que beaucoup de travailleurs ont trouvé dans leurs comptes un solde négatif. Cela veut dire qu’une importante frange de leurs revenus provenant des heures supplémentaires a été défalquée. La volonté de procéder à la suppression de ces heures supplémentaires avait suscité de vives réactions des travailleurs du secteur de la justice. Tous les états déposés ont été rejetés, ce qui fait que certains travailleurs se sont retrouvés sans salaire avec un solde négatif. C’est face à cette situation que nous avons décidé d’aller en grève, pour 48 heures», renseigne-t-il.
Le Sg dudit syndicat d’ajouter que ses camarades et lui, ont en son temps, «saisi le ministre de l’Economie et des finances d’une lettre pour l’avertir des éventuelles conséquences néfastes qui pourraient découler de cette mesure. Nous avions fait une lettre d’ampliation à toutes les autorités comme entre autres, le Premier ministre, le ministre de la Justice, son collègue de la Fonction publique, etc». Aujourd’hui, il s’est voulu catégorique, quant à l’ambition des travailleurs de la Justice d’aller jusqu’au bout.
«Non seulement nous demandons la restitution de nos heures supplémentaires, mais nous réclamons aussi la restitution des indemnités retirées à certains acteurs, sans aucune explication. Nous exigeons le paiement des heures supplémentaires, sans quoi nous allons continuer notre mouvement de grève, jusqu’à satisfaction de nos doléances», ont-ils menacé.
6 Commentaires
Palais De Justice
En Mars, 2016 (17:06 PM)Voila pourquoi le payx n'avance pas. Tous les fonctionnaires de l'etat, qui se nourrissent de l'argent du contribuable, ne devraient pas rester un jour sans travailler, oubien on doit leurs couper tous les jours qu'ils ne travaillent pas. Bande d' argentivore.
Anonyme
En Mars, 2016 (17:09 PM)La Présidence, ainsi que la Primature, ne se sont pas privées pour se tailler une bonne partie de ce budget et faire croitre leurs ressources. Le budget de la Présidence de la République pour la gestion 2016 est arrêté à la somme de 72,2 milliards de FCFA contre 64 milliards de FCFA en 2015. Soit une hausse de 8,2 milliards de francs FCFA. Les dépenses de personnel y engloutissent 7,4 milliards de FCFA alors que le fonctionnement occupe 10 milliards de FCFA.
Mais, la hausse la plus spectaculaire a été notée à la primature. De 20,4 milliards de FCFA en 2015, la primature a vu son budget exploser à 61,2 milliards de FCFA. Et a presque triplé. L’Assemblée nationale, quant à elle, n’aura pas connu une aussi forte hausse de son budget qui est voté à 14,13 milliards de FCFA contre 14,12 milliards de FCFA en 2015.
Le Conseil économique social environnemental a bénéficié pour sa part de 9,1 milliards de FCFA de budget contre 9,3 milliards en 2015. Et au total, ces quatre institutions réunies, vont absorber 156,7 milliards de francs FCFA des 3022 milliards de Cfa de budget.
Anonyme
En Mars, 2016 (17:52 PM)Xeme
En Mars, 2016 (18:58 PM)Anonyme
En Mars, 2016 (19:04 PM)Helas
En Mars, 2016 (07:52 AM)QUELQU'un issu du proletariat devait savoir resoudre le probleme des pauvres senegalais comme il l'a ete dans sa tendre enfance. un greffier qui va a l'audience juska 01h du mation allez au flagrant delit pour verifier la veracite de mes propos et qui ne gagnent meme pas 300.000FCA avec HS incluses il doit etre un miserable. j'ai cotoye des greffiers doctorants qui preparent leur these, des "masterisards" dans tous les domaines RH, GP, GEOGRAPHIE, PHILO, j'en passe donc ces gars la ne sont pas des moins que rien faut penser a eux, certes ils ne sont pas magistrats combien ont reussi la magistrature, la police en etant des commissaires, des inspecteurs des impots et domaines, etc. svp MR MACKY faites quelque chose avant que ce corps ne disparaisse ou que nos freres et soeurs n'aient plus envie de travailler pour ce corps reluisant que je ne connais que de nom et pour etre aller a l'audience les suivre apres audience c'est eux aussi
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