
La coordonnatrice résidente du système des Nations unies Fatou Bintou Djibo conseille aux pays africains « de parler d’une même voix et de faire preuve de leadership fort » lors de la prochaine conférence de Paris sur le climat.
L’Afrique doit faire preuve d’un leadership fort à la 21ème conférence des Parties à Paris, selon Fatou Bintou Djibo, coordonnatrice résidente du système des Nations unies, soulignant que les changements climatiques « sont un défi planétaire du présent et du futur pour ceux qui veulent agir pour un monde plus sûr et prospère ». Les enjeux de Paris sont complexes et importants pour l’Afrique qui aura besoin de peser de toutes ses forces, de parler d’une même voix et de faire preuve de leadership fort », a-t-elle affirmé.
Mme Djibo s’exprimait, samedi dernier, à l’occasion de la réunion préparatoire des ministres des Etats membres de la Cedeao, de l’Uemoa et du Cilss aux négociations de la Cop21 prévue du 30 novembre au 11 décembre à Paris.
Pour entrer dans l’espace de la solution, l’Afrique doit affermir ses propres positions pour défendre les intérêts du continent et des africains, selon Fatou Bintou Djibo. La coordonnatrice a souligné que le dérèglement climatique « est devenu un déterminant important de la pauvreté, qui se traduit par la famine, la malnutrition aiguë, le déplacement des populations, les conflits et les inégalités ».
Selon elle, l’accord de Paris doit être une « opportunité pour l’innovation et la croissance dans les pays en développement ». Il « doit fournir aux pays l’appui dont ils ont besoin pour mettre en place des politiques, des institutions et des budgets sur les changements climatiques à tous les niveaux », a-t-elle déclaré, soulignant que « les changements climatiques ont considérablement fragilisé les économies africaines et augmenté la vulnérabilité des populations ».
De l’avis de Fatou Bintou Djibo, « le succès des actions de changements climatiques dépendra grandement d’une participation pleine et équitable des femmes en intégrant leurs connaissances et leurs expériences dans la prise de décision ». Elle a également relevé qu’un accord ambitieux et approprié qui sera issu de la conférence de Paris « permettra d’accélérer les opportunités offertes par les changements climatiques pour les pays en développement et sera un nouveau pilier dans la nouvelle ère post 2015, pour le développement durable ».
Elle a ajouté que l’accord définira les modalités d’un soutien financier pour accompagner les pays dans leur transition vers de faibles émissions.
Pour réussir la Cop 21 et la mise en œuvre des Objectifs du développement durable, « il faut, selon elle, aller au-delà des déclarations, des vœux pieux. Nous devons démontrer notre engagement à agir, mais surtout à agir ensemble pour l’intérêt supérieur pour l’humanité entière ».
L’Afrique doit faire preuve d’un leadership fort à la 21ème conférence des Parties à Paris, selon Fatou Bintou Djibo, coordonnatrice résidente du système des Nations unies, soulignant que les changements climatiques « sont un défi planétaire du présent et du futur pour ceux qui veulent agir pour un monde plus sûr et prospère ». Les enjeux de Paris sont complexes et importants pour l’Afrique qui aura besoin de peser de toutes ses forces, de parler d’une même voix et de faire preuve de leadership fort », a-t-elle affirmé.
Mme Djibo s’exprimait, samedi dernier, à l’occasion de la réunion préparatoire des ministres des Etats membres de la Cedeao, de l’Uemoa et du Cilss aux négociations de la Cop21 prévue du 30 novembre au 11 décembre à Paris.
Pour entrer dans l’espace de la solution, l’Afrique doit affermir ses propres positions pour défendre les intérêts du continent et des africains, selon Fatou Bintou Djibo. La coordonnatrice a souligné que le dérèglement climatique « est devenu un déterminant important de la pauvreté, qui se traduit par la famine, la malnutrition aiguë, le déplacement des populations, les conflits et les inégalités ».
Selon elle, l’accord de Paris doit être une « opportunité pour l’innovation et la croissance dans les pays en développement ». Il « doit fournir aux pays l’appui dont ils ont besoin pour mettre en place des politiques, des institutions et des budgets sur les changements climatiques à tous les niveaux », a-t-elle déclaré, soulignant que « les changements climatiques ont considérablement fragilisé les économies africaines et augmenté la vulnérabilité des populations ».
De l’avis de Fatou Bintou Djibo, « le succès des actions de changements climatiques dépendra grandement d’une participation pleine et équitable des femmes en intégrant leurs connaissances et leurs expériences dans la prise de décision ». Elle a également relevé qu’un accord ambitieux et approprié qui sera issu de la conférence de Paris « permettra d’accélérer les opportunités offertes par les changements climatiques pour les pays en développement et sera un nouveau pilier dans la nouvelle ère post 2015, pour le développement durable ».
Elle a ajouté que l’accord définira les modalités d’un soutien financier pour accompagner les pays dans leur transition vers de faibles émissions.
Pour réussir la Cop 21 et la mise en œuvre des Objectifs du développement durable, « il faut, selon elle, aller au-delà des déclarations, des vœux pieux. Nous devons démontrer notre engagement à agir, mais surtout à agir ensemble pour l’intérêt supérieur pour l’humanité entière ».
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