La question de la sécurité des journalistes est devenue préoccupante au Sénégal. Mais, selon le Directeur de la Communication Ousseynou Dieng, l’Etat entend renforcer davantage la liberté d’expression de ces professionnels des médias. Il l’a fait savoir, ce jeudi 29 août, lors d’un atelier sur les cas de violation, d’atteinte à la liberté de presse et au droit à l’information qui ont eu lieu pendant la période de Covid-19 au Sénégal. Lequel a été organisé par l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL) à la Maison de la Presse Babacar Touré, en partenariat avec l’ONG Article19 dans le cadre du projet «Covid19 response in Africa : Together reliable for information».
En fait, au cours de cette rencontre l’Appel est revenue avec les différentes victimes (journalistes, techniciens des médias et maisons de presse) sur le monitoring, la vérification et la documentation des cas de violations, d'atteintes à la liberté de la presse, au droit à l'information et les attaques contre les journalistes et les maisons de presse dans le contexte de Covid-19.
« Il y a eu beaucoup de cas d’agressions, de brimades, de brutalités et de violences sur les journalistes pendant cette période de Covid-19 dont les auteurs sont des manifestants ou les forces de défense et de de sécurité. Et depuis le 3 août 2020, les agressions se sont multipliées. Cela avait démarré avec le saccage des locaux du journal Les Echos, le cas Adja Ndiaye de DakarActu, les équipes de reportage de Seneweb, Actu221 entre autres », a dénoncé le président de l’APPEL Ibrahima Lissa Faye.
Prenant la parole, Ousseynou Dieng a rassuré que c’est la raison pour laquelle le Code de la presse est en train d’être matérialisé à travers les décrets d’application. « Il est extrêmement difficile de sérier qui est journaliste et qui ne l’est pas. Parce que pour garantir la sécurité des journalistes, il faut que ceux qui ont en charge la sécurité en particulier les forces de défense et de sécurité puissent avoir les outils et le moyens pour pouvoir faire cette différence. Donc, notre bataille est de savoir comment accompagner le secteur de la presse pour plus de liberté ».
En fait, au cours de cette rencontre l’Appel est revenue avec les différentes victimes (journalistes, techniciens des médias et maisons de presse) sur le monitoring, la vérification et la documentation des cas de violations, d'atteintes à la liberté de la presse, au droit à l'information et les attaques contre les journalistes et les maisons de presse dans le contexte de Covid-19.
« Il y a eu beaucoup de cas d’agressions, de brimades, de brutalités et de violences sur les journalistes pendant cette période de Covid-19 dont les auteurs sont des manifestants ou les forces de défense et de de sécurité. Et depuis le 3 août 2020, les agressions se sont multipliées. Cela avait démarré avec le saccage des locaux du journal Les Echos, le cas Adja Ndiaye de DakarActu, les équipes de reportage de Seneweb, Actu221 entre autres », a dénoncé le président de l’APPEL Ibrahima Lissa Faye.
Prenant la parole, Ousseynou Dieng a rassuré que c’est la raison pour laquelle le Code de la presse est en train d’être matérialisé à travers les décrets d’application. « Il est extrêmement difficile de sérier qui est journaliste et qui ne l’est pas. Parce que pour garantir la sécurité des journalistes, il faut que ceux qui ont en charge la sécurité en particulier les forces de défense et de sécurité puissent avoir les outils et le moyens pour pouvoir faire cette différence. Donc, notre bataille est de savoir comment accompagner le secteur de la presse pour plus de liberté ».
4 Commentaires
Wi Mais
En Août, 2021 (17:44 PM)Dans un pays où la violence s'est banalisée la question n'est peut-être pas propre à ce seul groupe d'individus, même si le sujet demeure.
Il faudrait avant tout que la liberté d'expression soit un volonté supérieure, institutionnalisé de manière efficace et partagée dans la pratique. L'exemple doit être donné par ceux qui détiennent (peu importe comment) le pouvoir, en respectant les règles du jeu, mais surtout initié par les acteurs qui ne risquent rien car étant du bon côté (que c'est malheureux de devoir le dire ainsi !)... ainsi cette liberté sera un fait réel auquel pourra croire le reste de la population.
Toutefois, on ne se décrète pas journaliste. Il n'est pas question de trahir ou de pervertir le statut protecteur que leur confère l'adoption de la démocratie, le manque de professionnalisme et de déhontologie dans le corps des médias a sacrifié cette société télécommandée par la communication.
En résumé: que la volonté de démocratie soit réelle chez celui qui tient le guidon, et que les acteurs fassent preuve de propreté et de déontologie, il n'y a pas de doute que même si le pays finissait dans le fossé de la brutalité qui l'attend il n'y aurait pas à se soucier de ce corps de métier ou de cette population en particculier.
Kayfoor
En Août, 2021 (19:04 PM)Participer à la Discussion