
Pour améliorer la compétence et la compréhension des professionnels des médias au Sénégal concernant l'industrie pétrolière et gazière, un programme de formation spécialisée a été initié par BP et animé par l'Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG). Pendant deux jours, 20 professionnels des médias ont été formés et certifiés sur les "Fondamentaux du Pétrole et du Gaz".
Les principaux objectifs de cette initiative de formation sont les suivants : améliorer la compréhension, fournir une vue d'ensemble de l'industrie pétrolière et gazière, y compris ses opérations, son impact économique et son environnement réglementaire.
Cette formation a également pour but d'équiper les professionnels des médias d'informations claires sur les défis de l'industrie, en présentant des perspectives sur les enjeux auxquels cette dernière est confrontée. Selon Annie-Flore Gbenou-Damas, responsable de la formation à l'INPG, « il est important que les journalistes comprennent pour relayer la bonne information à toutes les communautés locales qui, en fait, ont besoin de comprendre comment elles sont impactées, directement ou indirectement, et de savoir ce qui se passe dans cette industrie et comment cela va les affecter au quotidien ».
Elle ajoute : « Ce qui a été enseigné, c'est déjà la chaîne de valeur, donc toutes les étapes, comment cette activité se déroule concrètement, jusqu'à quel niveau de technicité elle va, quels moyens sont nécessaires, y compris les moyens financiers très importants, les fonds levés par les acteurs et les partenaires qui viennent investir dans le pays. »
Il y a également le cadre réglementaire, avec tous les textes que l'État a adoptés pour encadrer cette activité, « qu'il faut comprendre pour savoir quelles seront les retombées de cette exploitation. Une fois que l'exploitation aura commencé, ce qui est maintenant le cas pour le pétrole comme pour le gaz, comment ces ressources seront-elles réparties et qu'est-ce que l'État du Sénégal, aussi bien que la population sénégalaise, en tirera ? » assure-t-elle.
Elle souligne aussi qu'un suivi est prévu pour accompagner les journalistes, car « quand on fait ce genre d'action, on suppose que ce n'est que le début d'une petite série, éventuellement, et comme on l'a dit, ce sont des fondamentaux. C'est pour asseoir une base, pour donner des informations précises sur le contexte, l'activité, la chaîne de valeur, les acteurs. Mais après, on peut aller dans différentes thématiques qui seront beaucoup plus pointues et axées sur les besoins des bénéficiaires, notamment de la presse. »
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