Le monde de la presse sénégalaise a décidé de faire corps en ce vendredi 18 novembre 2022. Jeunes et doyens marchent ensemble pour réclamer la liberté de Pape Alé Niang. C’est le cas du journaliste-formateur analyste politique Ibrahima Bakhoum qui était de la partie. Il a réagi au micro de Seneweb. « C’est très bon que la profession s’exprime de cette façon, de montrer que la solidarité professionnelle existe, s’est-il réjoui. Ce n’est pas du corporatisme plat. Alors qu’il y a des journalistes qui ont été envoyés en prison mais pour d’autres délits divers et la profession n’a jamais bougé. Quand elle se met à bouger, c’est qu’elle a conscience que c’est la liberté de la presse dont il s’agit. Et c’est tout le pays qui gagne à ce qu’il y ait une démocratie. Regardez cette image, le Sénégal n’en a pas besoin, on ne nous attend pas ici».
Il ajoute : « Mais en attendant que nous réglions au moins cette question-là, au moins montrons aux autorités qu’il y a eu une erreur et qu’on ne peut pas prendre les journalistes comme ça et les mettre en prison surtout quand il s’agit de liberté d’expression. »
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Patriote
En Novembre, 2022 (18:06 PM)Participer à la Discussion