
La presse et l'État sénégalais, c'est un peu comme un couple en crise qui essaie de sauver les apparences à coups de "Je t'aime moi non plus". Après le gel des comptes des médias – histoire de leur rappeler que, même avec un scoop en prime, les impôts n’attendent pas – voici que le feuilleton continue avec cette fameuse "liste des médias reconnus par l'État". Le suspense est insoutenable, comme dans un mauvais film d’espionnage, mais sans la finesse d’un James Bond. Non, là c’est plus "coup de tonnerre sur la presse sénégalaise", avec une bonne dose de paperasse et de règlements de comptes.
Le ministre d'Alioune Sall, tout fringuant, annonce la publication de cette liste comme une grande révélation. C’est la scène qui fait trembler les éditeurs, ces fameux chefs de guerre de l'info. On pourrait presque entendre les tambours de guerre derrière leurs claviers. Et là, comme par magie, les éditeurs, rassemblés comme des gladiateurs modernes sous la bannière du Cedeps, préparent leur grande riposte : une conférence de presse ! Mais attention, pas question de faire de l’ombre aux 80 ans du massacre de Thiaroye, un événement qui aurait pu être parfait pour un drame national… mais non ! L'État préfère nous envoyer un petit communiqué pour nous dire que "la presse, c'est pour plus tard", car "l’histoire n’attend pas".
Là, vous vous dites : "Mais qu’est-ce qui se passe ?" Eh bien, pas de panique, tout le monde a simplement choisi de faire la même chose le même jour. Comme si, dans un pays où tout semble tourner autour de la Teranga, on avait décidé de marier l’info et la commémoration d’une guerre d’indépendance. C’est un peu comme organiser un mariage entre un journaliste enragé et un fonctionnaire déconnecté. Et pour la touche finale : les patrons de presse, en mode "vous aussi, vous nous écrasez ?", optent aussi pour une conférence. Parce qu’il faut bien ça pour ne pas rater le coche.
Et là, la vraie question reste : qui remportera ce duel entre le titanesque ministère de la Communication et les acteurs de la presse sénégalaise, armés jusqu’aux dents de leur dernier scoop ? Personne ne sait, mais une chose est sûre : il va y avoir des éclats de voix, des notes de frais et des flashs d’agenda en pagaille. Un vrai spectacle à ne pas manquer.
2 Commentaires
Ministre Du Web
En Novembre, 2024 (13:10 PM)Même pressé il faut garder sa liberté
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En Novembre, 2024 (13:14 PM)Reply_author
En Novembre, 2024 (13:53 PM)Layegote
En Novembre, 2024 (13:53 PM)Participer à la Discussion