En effet, ces prix, qui distinguent les meilleurs travaux produits par les journalistes des médias sénégalais, sont une initiative de l’école supérieure de journalisme des métiers de l’internet et de la communication(E-jicom).
A cette occasion, l’article du journaliste Babacar Gueye Diop sur « la gestion de l’hydraulique rurale : une réforme en eaux troubles », a particulièrement séduit le jury, lui permettant de remporter à la fois le prix de la catégorie presse écrite et le grand prix E-jicom de journalisme. Ce dernier récompense le meilleur article ou la meilleure production audiovisuelle, toutes catégories confondues.
A ces deux prix, le journaliste du quotidien a ajouté le prix spécial « droits des femmes » parrainé par Osiwa (Open Society Initiative for West Africa), un des partenaires de E-jicom à cette cérémonie depuis la troisième édition. Ces distinctions ont fait de lui le héros de la soirée, salué par une belle « Standing Ovation » lorsqu’il est monté sur le podium pour la troisième fois pour recevoir son prix.
Selon Madame Sirandou Fall Samb, chargée de projet à E-jicom, le but de E-jicom à travers ces prix, le but de E-jicom, est de contribuer à la promotion d’un écosystème médiatique crédible et propice à l'éclosion d’un journalisme de qualité, porté par des professionnels conscients de leur rôle et de leur utilité sociale.
Outre Babacar Gueye Diop, une dizaine de journalistes (sur une vingtaine de nominés provenant de divers médias) ont été primés.
Lancés en 2017, les prix E-jicom connaissent un succès grandissant et attirent chaque année de nouveaux partenaires. Ces derniers ont permis d’attribuer une demi-douzaine de prix dans des catégories dites « Spéciales » : «Accès à l’information », parrainé par l’Ambassade de la Grande-Bretagne ; « Liberté de la presse » parrainé par reporters sans frontières ; « Spécial Pasneeg », dédié aux femmes journalistes et soutenu par le Projet d’Appui à la Stratégie Nationale pour l’Equité et l'Egalité de Genre ; « Spécial Covid » parrainé par la fondation Hirondelle et enfin « droits des femmes » soutenu par Osiwa.
Le prix parrainé par article 19, partenaire de longue date de E-jicom, sur la transparence des industries extractives n’a pas été décerné. Deux prix d’encouragement ont été attribués.
Outre l’âge des candidats et leur nombre d’années d’expérience dans la presse (au maximum 35 ans et 10 ans, respectivement), les candidats doivent produire un travail de « terrain » sur des questions d’intérêt public, pour être éligible à la compétition.
Le jury de cette 4e édition était composé de journalistes expérimentés et reconnus par leurs pairs : Hawa Ba, ancienne journaliste et sociologue ; Samba Dialimpa Badji, rédacteur en chef d’Africa Check ; Assane Diagne, Adjoint au chef du bureau de l’AFP à Dakar ; Aminatou Mouhamed Diop, journaliste indépendante ; Courani Diarra, journaliste ;Momar Dieng, Journaliste indépendant; Rudolph Karl, journaliste à la West Africa Democracy Radio ; Adama Ndione, journaliste et enseignant.
En dehors des trophées et certificats pour tous les nominés, l’ensemble des lauréats ont reçu des récompenses composées essentiellement d’outils de travail (ordinateurs, tablettes).
Le lauréat du grand prix a reçu, en plus, un chèque de cinq cent mille de francs CFA (500.000 f CFA).
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Défenseur
En Décembre, 2021 (23:57 PM)