Un enseignant sénégalais de 62 ans, Diallo Alhousseyno, a été retrouvé mort dans la chambre de son domicile au quartier Louis, un quartier paisible situé dans le 1er arrondissement de Libreville, rapporte lundi le quotidien L’Union.
Selon le journal, le ressortissant sénégalais est mort seul dans sa chambre d une affection médicale dont il se faisait soigner puisque des médicaments ont été retrouvés à cà´té de sa dépouille qui n a été découverte que le 30 juin dernier, alors que son décès, à en juger par l état de décomposition avancée du corps, devait remonter à plusieurs jours.
Le cadavre en putréfaction a été découvert par un de ses compatriotes, Mohamed Moctar Sougou, lui aussi enseignant. Inquiét de ne pas voir de nouvelles de Diallo depuis plusieurs jours, Moctar Sougou s est rendu au domicile de ce dernier. Une fois sur les lieux, il a trouvé la maison close, à l exception de la fenêtre de la chambre à coucher.
Jetant un coup d oeil par cette fenêtre, il a découvert son compatriote étendu sur son lit, mort. Le décès devait remonter à plusieurs jours, au regard de l état de décomposition du corps.
Au nombre des médicaments trouvés à coté du cadavre en putréfaction figurent de nombreux antibiotiques. Après la découverte macabre, Moctar Sougou a saisi la gendarmerie de Gros Bouquet qui, à son tour, a saisi le procureur de la République, lequel a fait venir un médecin légiste en vue de déterminer les circonstances du décès.
Mais selon Moctar Sougou, son compatriote souffrait d'un maladie de la peau très tenace qui, semble-t-il, a finalement eu raison de lui. Il a été inhumé quelques heures après la découverte de sa dépouille en décomposition.
7 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (15:49 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (16:07 PM)d'un autre cote, il ne faut jamais habiter seul surtout a l'etranger. il faut toujours vivre en coloc par mesure de securite
Anonyme
En Juillet, 2015 (16:33 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (16:50 PM)Cet article a fait la Une du quotidien National l'UNION.
Il a été reporté dans cette dépêche d'Apanews avec les mots du journaliste Gabonais qui n'a pas, soit dit en passant, les mêmes considérations (dans l'utilisation des mots) que les Sénégalais.
J'habite à Libreville depuis plusieurs années mais je ne percois pas plus ou moins de racisme envers les Sénégalais qu'il y en a envers les Niaks au Sénégal.
Paix à son âme et que la terre de Libreville lui soit légère.
Boff
En Juillet, 2015 (17:56 PM)Il y a des mots très vulgaires et irrespectueux qui n'ont pas leur place ici.
Alou
En Juillet, 2015 (23:54 PM)Zembla1
En Juillet, 2015 (04:43 AM)Participer à la Discussion