Il faut l’entendre soi-même pour le croire qu’un ministre de la république est capable de telles déclarations aussi catastrophiques :
"Nous tous nous ne sommes rien, il n'y a que le Président Macky Sall qui est quelque chose. Nous devons le remercier par dessus tout. Nous remercions aussi Marième Faye car nous tous, si Macky nous a accordé sa confiance jusqu'à nous nommer, c'est grâce à Marième Faye. Si Marième lui avait dit « ne nomme pas untel, ou ne nomme pas untel », alors personne ne nommerait untel
Pire, elles émanent d’une personnalité à qui il vient d’être confié le Ministère de la Communication, qui intègre dans son département le cabinet nouvellement créé du Secrétaire d’Etat à la Communication, fonction occupée par Yakham Mbaye sous l’autorité de qui ont été placées les entités telles que la RTS, Le Soleil, l’APS, ainsi que les différents membres de la Cellule de Communication du Palais.
Il n’en faut pas plus comme déclaration pour discréditer un gouvernement, quelle que soient les véritables raisons qui ont conduit à la présence des uns et des autres dans l’architecture gouvernementale. Les propos de Mbagnick Ndiaye ne sont pas seulement une bourde, c’est une stupidité telle que nous en entendions régulièrement sous l’ancien régime Wade, lâchée en toute inconscience à force de vouloir plaire à ses bienfaiteurs. L’assistance aperçue dans la bande vidéo semblait embarrassée et ébahie.
Le Ministre s’est bien rendu à l’évidence, son téléphone et ses oreilles n’ont pas dû être de tout repos lorsque la bande vidéo ou sonore a été publiée. Il a cru impérieux de se fendre sans attendre d’un communiqué dans la soirée, accusant son manque de maîtrise de la langue de Kocc Barma. Mais ses propos sont trop limpides pour prêter à équivoque, les mots utilisés trop faciles pour que l’auteur se soit trompé dans leur usage.
Le fait qu’il révèle que la Première Dame soit à l’origine des nominations auxquelles il fait référence dont la sienne bien sûr, est déjà extrêmement maladroit, même si ce n’est pas une véritable révélation sur les capacités et prérogatives officieuses des Premières Dames, surtout de nos présidents africains, et plus banalement, encore moins une révélation sur les capacités d’influence d’une épouse sur son époux. Mais le plus inacceptable c’est lorsqu’il affirme que la Première Dame a le pouvoir de s’opposer à des nominations à des fonctions étatiques.
« L’administration est affaire de technique, le gouvernement est affaire de personnalité. ».
Wade choisissait parmi les plus tordus des sénégalais pour diriger nos institutions, ou parmi ceux qui adhéraient à son projet de dévolution monarchique du pouvoir, laissait à son propre fils le choix des autres, après lui avoir regroupé 5 ministères en 1 seul.
Macky semble ne choisir que le Premier Ministre, et tout le reste du gouvernement répond à des critères de quota qu’il ne contrôle pas : le quota des alliés, ce qui est naturel car on ne gouverne pas seul - le quota du Premier Ministre et probablement d’autres – mais plus spécialement, le quota supposé du griot Farba Ngom qui aurait affirmé avoir proposé le nouveau ministre des télécommunications – et le quota de la Première Dame qui ne semble pas être le plus insignifiant comme vient de le confirmer Mbagnick Ndiaye qui prouve par la même occasion qu’il est aux antipodes du profil de l’emploi
Au-delà de l’indignation que peuvent provoquer les propos du Ministre de la Communication du régime actuel, comme ceux de Wade qui disait qu’il pouvait nommer son chauffeur s’il le voulait avant de faire pire en nommant des éléments hors du commun ou en donnant des chèques en blanc aux adeptes de la fameuse Génération du Concret qui devait accompagner son fils au pouvoir, au-delà des régimes qui se succèdent, la persistance des erreurs de casting nous invite à remettre en question le pouvoir du Président de la République de décider seul, et sans contrainte, des nominations aux emplois civils et militaires car les institutions ne valent que ce que valent les hommes qui les incarnent.
Les enquêtes de moralité qui semblent avoir été jetées aux oubliettes depuis le régime précédent, doivent être restaurées et renforcées. Mais elles sont largement insuffisantes à elles seules et doivent être complétées. Comme ailleurs, les nominations à des fonctions qui ont trop d’importance dans le vécu des citoyens, dans l’avenir de l’économie ou dans la stabilité sociale du pays, doivent pouvoir être encadrées à travers différentes voies comme soumettre ces choix à l’avis des commissions adéquates qui siègent à l’Assemblée Nationale, ou dans une moindre mesure au Conseil Economique et Social moins représentatif de l’opinion des électeurs et citoyens. La Cours Suprême ou la Conseil Constitutionnel devraient également pouvoir constituer de recours pour les citoyens et organisations un recours contre certaines nominations.
La réflexion est ouverte, à moins que tout cela existe déjà dans les textes ou lois laissées en désuétudes au gré des hommes qui passent
MARVEL
24 Commentaires
Vasco De Gama
En Juillet, 2014 (19:09 PM)Makadaam
En Juillet, 2014 (19:13 PM)Papis-b
En Juillet, 2014 (19:34 PM)Cest le Gouvernement le plus nul de l'histoire du Senegal !tchimm gnak foula ba dé!
Marvel= souley Jules diop!!!!!
Peuls,
En Juillet, 2014 (19:51 PM)Peuls,
En Juillet, 2014 (20:22 PM)Foudre
En Juillet, 2014 (20:56 PM)Désolation
En Juillet, 2014 (21:08 PM)Saphrane
En Juillet, 2014 (21:34 PM)Thedon
En Juillet, 2014 (21:39 PM)Lam
En Juillet, 2014 (22:20 PM)Ela
En Juillet, 2014 (00:23 AM)Jiggy
En Juillet, 2014 (00:46 AM)Axmad Vincent Diakhate
En Juillet, 2014 (01:26 AM)Bonjour ou bonsoir Marvel
Je me suis demandé, et je ne dois pas être le seul, où tu étais passé depuis mars 2012. Je me suis dit que comme ton ami Souleymane Jules Diop, sur qui tu as fait une contribution dithyrambique dont le titre, si ma mémoire est bonne est : "Souleymane Jules Diop ,si loin et si prés.", tu as trouvé une planque bien dorée chez les Faye-Sall.
En tout, ta sortie de ce soir, dont je trouve le fond et le ton très consensuel pour ne pas dire très collabo voire "sapeur-pompier", est quand même surprenante pour quelqu’un qui est habitué à tes diatribes et qui t’a côtoyé sur Sénéweb pendant 6 ans. Bref, tout cela m’amène à te poser deux questions :
1- Penses-tu que choisir entre Njomboor et Macky c’est faire le choix entre la peste et le choléra.
2- Quelle est la solution à court, moyen terme pour éviter le chaos généralisé à ce pays, si tant est que tu sois d’accord qu’il y a un chaos avec tout ce qui s’y passe depuis 2ans.
Jërëjëf!
Ramadàn mubàrak ! Di ñàn sunu Boroom ta^àlà woor ci jàmm ak xeewal te mucc.
A.V.D.
Nazer
En Juillet, 2014 (02:31 AM)Momar Mbaye
En Juillet, 2014 (03:10 AM)Ta voix aussi a baissé d’un ton, toi que nous aimions lire le jeudi et tant écouter le mardi après-midi, seul, en famille ou entouré d’amis. Ceux-là mêmes qui nous demandent encore ce qu’était devenu le célèbre chroniqueur web, Jules, ses émissions «Degg degg», et sa chronique, «Lignes ennemies» devenue «Ennemis rapprochés»… Juste pour te dire, frérot, qu’en dehors de la calomnie dont tu usais et abusais par moments, les vérités crues que tu assénais hier, sont encore vraies et le resteront pour l’éternité : la vérité survit au temps. Mais faudrait-il l’avouer : l’acte 2 du «Souley-man show» délocalisé dans les médias locaux, à Dakar, s’avère moins vivace, moins instructif que celui qui faisait le buzz sur la toile.
Difficile voire impossible d’être à la fois avec le pouvoir et aux côtés du peuple, deux univers qui flirtent, s’épousent mais n’enfantent guère. Et, entre les deux, tu as fait ton choix : celui de porter haut et fort la voix du «Macky» et personne ne t’en voudra. Lorsque l’on passe des années à parler comme tu savais si bien le faire, il faut bien, un jour, se taire. Et tu t’es tu, grand frère, à tel point que ton silence indispose, que lorsque tu ouvres la bouche, devant mille et une caméras, ta voix reste inaudible, noyée dans le flot des bruits de la cité. Le mythe de la radio s’est dissipé, sans doute.
Je me rappelle encore notre dernière correspondance d’il y a plus de deux ans et dans laquelle je te demandais, en toute objectivité, d’apporter les preuves de tes accusations formulées et réitérées contre cet intermittent du spectacle, devenu ministre dans le gouvernement et limogé récemment. Le même que tu accuses d’être un escroc, d’avoir abusé de Benetton et détourné ses fonds que tu estimais à 1,3 million d’euros. Celui dont tu disais qu’il s’adonnait à du wayaan auprès du « vieux président » aux fins d’empocher l’argent du contribuable pour les besoins du financement, en France, d’un concert privé. Ceux qui n’ont pas une mémoire de poisson rouge sauront que c’est la même personne contre qui tu promettais d’ester en justice, en Italie où tu annonçais te rendre pour porter plainte pour escroquerie... « J’irai jusqu’au bout et je suis prêt à tout pour tirer cette affaire au clair », déclarais-tu, le mardi 15 juin 2010, dans ta célèbre émission de radio dont beaucoup d’entre nous raffolaient.
Pourtant, tu avais l’air si ‘sérieux’ et semblais si convaincu dans tes accusations, si ‘véridique’ à l’époque, Souleymane.
Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Car il y a eu la chute du vieil homme, ce qui a précipité la fin de ton ‘exil’ et sonné ton retour au bercail, sans même que tu daignes dire au revoir à tes amis du web que tu as désertés du jour au lendemain, pour répondre à l’appel de la patrie. Que dis-je ? A l’appel du «Macky».
Dès ton arrivée au pays, te voilà dans tes œuvres illustres, en train de t’approprier à toi tout seul, la victoire de tout un peuple, lorsque tu t’es auto-invité, pour faire ton «Souley-man show» sur un plateau de télévision de la place et pas n’importe laquelle : la télé de ton nouvel «ami», le même homme de Bercy que tu t’étais bien gardé de critiquer, cette fois-ci, devant les caméras sa propre télévision. Celui dont tu as, curieusement, vanté les mérites ce jour-là, parce que sa chaîne de télévision (et pas une autre) t’offrait une tribune. Ce n’est pas de l’opportunisme, mais du ‘réalisme’, Souleymane.
Je ne voudrais pas être long, je le suis déjà. J’imagine seulement qu’avec tes nouveaux services, tu dois disposer de peu de temps pour me lire. J’essaie donc d’être succinct.
De la rancune je n’en ai point. De la rancœur encore moins ; j’aurais seulement aimé savoir comment tu as pu, avant d’accéder à ce plateau de télévision, regarder dans les yeux sans broncher, le personnel, les employés de ce patron de presse que tu as fait passer pour un «escroc», quelques semaines auparavant. Je me suis demandé aussi, si tu ne risquais pas de baisser la tête, de faire profil bas à chaque fois que tu le croiseras, aux côtés de ce nouvel ami que vous avez en commun, le temps d’une alliance politique.
Un certain «Marquis de Sall», devenu locataire du Palais. Inutile de ressasser ici tes diatribes contre cet ancien Premier ministre que tu accusais de ne recruter que des «toucouleurs» et ressortissants de Matam dans le gouvernement qu’il voulut ethniciser, selon tes dires. Qu’en fera-t-il aujourd’hui, devenu président de la République, avec toi à ses côtés ? Tu l’en dissuaderas ? Je me garderais, Jules, de lister ici, tout ce que tu as dit et écrit sur l’époux Sal(i) de Marième. Je remplirais des pages, épuiserais mon encre et tomberais sous le glaive de l’article 80. Je prendrais alors le risque d’être poursuivi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, avant d’être inculpé du délit d’offense au chef de l’Etat…Que Dieu m’en garde !
Du talent, tu en as, frérot, du mérite aussi, faudrait te le reconnaître.
A te voir t’agiter dans tes nouvelles fonctions, tel un petit garçon nouvellement admis dans la cour des grands, l’envie nous prend d’applaudir, de te féliciter, sauf que le cœur n’y est pas. Moins convaincant tu es devenu, moins pertinent aussi, la verve et l’arrogance habituelles en moins : ce ne doit point être tâche aisée que de se faire le porte-voix du «Macky», de lui concéder ou de cautionner ce que tu as jadis refusé à son prédécesseur, le vieux président. En somme, d’avaler du «vomi». Sous nos tropiques, il se passe toujours des choses «exceptionnelles», tu l’as si bien dit l’autre jour sur la chaîne publique, Souleymane.
Je me permets de te tutoyer, ce n’est pas par manque de respect, grand frère.
A imaginer que pour toi, ce devait être moins difficile de combattre un octogénaire au pouvoir que de supporter son opposant de «Molasse» comme tu le qualifiais toi-même, celui dont tu limitais les ambitions à un simple poste de directeur de société. Je me rappelle pourtant t’avoir entendu, à la veille de la présidentielle, déconseiller tes compatriotes de porter leur choix sur ton employeur et bienfaiteur d’aujourd’hui, le même à qui tu demandais des comptes, dans un clin d’œil intéressé, à un maire et ex-employeur que tu aimais tant citer, et qui, curieusement, ne parle jamais de toi, évoque à peine de votre éphémère collaboration sur laquelle tu semblais te faire une fixation, un passé dont tu peines à faire le deuil, grandement.
Jadis habitué à dire du mal des gens, à tirer sur tout ce qui bouge, te voilà réduit à un semi-mutisme, contraint à l’exercice inverse, lorsque tu ne t’évertues pas, malgré toi, à dire «du bien» de tes «têtes de Turc» d’hier, à trouver des qualités «exceptionnelles» à ces personnes que tu aimais calomnier jour et nuit. J’ose espérer que lorsque tu quitteras le Palais et sa communication - car il va falloir le quitter un jour ou l’autre -, que tu ne t’aventureras pas à divulguer des secrets d’Etat, à nous raconter dans les moindres détails les dessous du Palais, la vie privée de tes collègues d’aujourd’hui, tes futurs adversaires de demain, qui sait ? De grâce, dans ton prochain livre, épargne-nous le nom de l’amant de la Première dame dans l’entourage du président…
Entre nous, Jules, ce n’est pas la déception qui m’anime, mais la tristesse car nombre de nos compatriotes, moi y compris, te prêtaient des ambitions mille fois plus nobles que les fonctions de laudateur ou de parolier du Prince. Cela ne te ressemble point. Nous qui estimions que les nominations ne t’intéressaient point ! Mais ce serait ne pas reconnaître ton mérite que de ne pas te féliciter d’avoir, des années durant, fait d’un combat personnel, une cause nationale qui a fédéré tout un peuple. Une échelle pour gravir les longues et périlleuses marches de l’ascenseur social. En attendant le prochain «Souley-man show». Bon vent, grand frère !
Peuls,
En Juillet, 2014 (05:52 AM)Equite
En Juillet, 2014 (06:12 AM)Mor
En Juillet, 2014 (08:29 AM)Pumpkin
En Juillet, 2014 (08:40 AM)Nous avons nos cartes, ce pouvoir que personne, je dis bien personne, fusse-t-elle Marième Faye ou Prési himself ne peut nous arracher!!!
Rouss
En Juillet, 2014 (09:02 AM)Topki
En Juillet, 2014 (09:49 AM)Que diras tu à Marième FAYE quand tu seras un jour ou l'autre défenestré? Tout est éphémère ici bas.
Tu as été trop léger. Macky aurait mieux fait de virer et te faire porter les valises de sa femme et faire de toi son valet de chambre toute honte bue.Serigne Modou Fatah avait bien raison de conseiller à macky de se débarrasser de certains de ses proches si.....
Mereto
En Juillet, 2014 (11:21 AM)Je crois que la culture est la vitrine d'un peuple
De ce point de vue il faut nommer à la tête de ce département des HOMMES ou FEMMES très charismatiques
avec une tête bien pleine.
Mais très franchement la personne de MBAGUICK NDIAYE n'est pas présentablement pour le profil de ce poste
Vous imaginez Monsieur NDIAYE recevoir les hôtes de Francophonie , vous imaginez avec ses genres de costumes hérités de grand père ,sur la tribune de la francophonie etc..............................
Non
So
En Juillet, 2014 (13:11 PM)A mon avis ce Marvel quelque soit qui il est a posé un veritable debat.
Depuis la chute du régime de DIOUF la fonction de MINISTRE s'est considérablement déprécié il le résultat c'est une instabilité des Gouvernements qui dépassent de la Diziane depuis 2000.
Jai dit ailleur dire que n'IMPORTE QUI PEUT ETRE MINISTRE S'EST IGNORER LA GOUVERNANCE.
LE TORD DE MBAGNICK c'est le fait d'etre inapte à ce poste de responsabilité car s'il était à la hauteur meme aidé par la premiere Dame le fait de meriter le poste allait etre au dessus.
Deja tous les hommes censés se demandent comment Mbagnick peut etre Ministre de la culture sauf si les gens croient que la culturec'est la danse et la lutte au moment ou le Senegal organise le sommet de la Francofphonie.
Il serait plus coherent de laisser le prédéscesseur de Mbagnick continuer le travail deja lui est intelectuel.
MAIS SI C VRAIT QUE MACKY EST ELEVE DE WADE IL EST EVIDENT QU'IL FERA COMME LUI.
03 PM en moins de 03 ans c'est scandaleux.
LA preuve que c pas les Gouvernements qui sont responsables de l'echec et du succes les gens continuent de fusiler Macky.
ON N A VOULU LE SOUTENIR EN CROYANT QUE C UN REPENTIT MAIS IL NE FAIT AUCUN DOUTE QUE LE CHEMIN EMPRUNTE N'EST PAS LE BON
Paname Gotham
En Juillet, 2014 (16:01 PM)Participer à la Discussion