
Ou va le Senegal ? Depuis quelques temps, nous avons découvert un nouveau phénomène. Pas besoin de trop de mystères, son nom est sur toutes les lèvres: Ouzin-beureung sa barigo.
Un chanteur-danseur? Aucune idée. Une chose est sure c'est qu'il a réussi à se faire un nom dans l'espace médiatique sénégalais.
Au delà de sa personne c'est le fait que de plus en plus dans ce pays, on assure implicitement une promotion à la médiocrité. Oui pour que les gens fassent de la musique à l'instar de Cheikh LO, Souleymane FAYE, Oumar Pène, Ndiaga Mbaye de ces personnes qui ont donné à cet art ses lettres de noblesse.
Dire que la musique est un art c'est aller au delà de l'aspect musique et danse. C'est toute une culture, c'est une vie, c'est aussi des messages et de la communication. Qu'apprends t-on de ces « soi-disant artistes chanteurs » ? Que prenons de positif dans leur musique ? En se posant ces séries de questionnements, on peut se demander si une certaine catégorie de chanteurs pourraient ou devraient mériter autant d'attention dans ce monde ou l'expression se fait par la créativité, l'ingéniosité, l’imagination et la vision.
Nous l'assumons, cet article vise précisément Ouzin Beureung Barigo et tous les autres qui ont débarqué dans cet univers ou la médiocrité ne devrait point avoir une place d'autant plus que ce pays se bat depuis plus de cinquante ans pour imposer sa culture musicale. Ce n'est vraiment pas le moment de clouer au pilori tout ce que ces bâtisseurs ont déjà eu à construire.
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