Sur un plateau de télévision italienne, Domenico Zuccarello, parlant de la douane Sénégalaise, la traite de première escroc du pays. Qui est cet Italien qui a été condamné à trois mois de prison ferme pour fraude fiscale? Une peine assortie d’une amende de 100 millions. Actunet.sn est allé sur les traces de cet homme qui a débarqué au Sénégal sous les habits d’un investisseur mais qui n’est pas aussi honnête.
« Au Sénégal, les premiers escrocs c’est la douane, une fois arrivée au port ils te font chanter, changeant toutes les cartes en plein jeu, ils te demandent de payer une somme, tu t’arranges à trouver cette somme, ils te disent que c’était pas ça et ils l’augmentent une fois deux fois allant jusqu’à te faire payer le triple de ce qui est normal. C’est en ces termes que Domenico Zuccarello a commencé son interview sur la chaine de télévision sicilienne (Antenna sicilia). Cela pour passer par une victime parfaite des soldats de l’économie Sénégalaise.
Mais, comment peut -on déclarer être victime d’une escroquerie portant sur une somme de 1.500.000.000 (un milliard cinq cent millions) et dire ensuite que ses engins sont entre les mains de la douane. Sur quoi porte alors l’escroquerie ainsi révélée? La vérité c’est que Domenico est en contentieux avec la douane sénégalaise qui lui a servi un redressement de 400.000.000 (quatre cent millions) de francs cfa, suite à des fraudes commises, et au lieu de s’y atteler, il ne trouve rien d’autre qu’a insulter nos braves soldats de l’économie sur des plateaux de télévision étrangère.
Comment peut-on toujours parler d’une société sans jamais mentionner la présence des associes, comme si la société appartenait à une seule personne. La vérité c’est que ce sont ces propres associes italiens qui ont déposé une plainte contre Domenico Zuccarello auprès du Procureur de la république, plainte qu’il a imputée a la brigade de recherches de Colobane pour abus de biens sociaux car ayant vendu des machines de la société sans le leur en dire et à utiliser l’argent à ses propres fins.
Zucarrello parle d’un parc engins d’une valeur de 1.5000.000.000 , alors que la valeur quantifiée à la fin de Juin 2013 du parc réparé a été estimé par lui même à 200.000.000 de francs cfa. Pour le partenaire qui l’a vilipendé et contre lequel, un contentieux est pendant devant la justice, il a révélé avoir connu Dominique en 2009 et a cheminé avec lui pendant quatre ans. Le même partenaire, en la personne de Maissa Sall, qui indique avoir mis toutes toutes ses forces au service de la société, reproche à l’Italien de n’avoir jamais fait de distingo entre sa poche et le compte de la société, « aucune transparence, aucun payement par contrat pour les employés, aucune traçabilité pour les associés, pas de déclarations de revenus régulières, ce qui a fini par plomber l’entreprise parce que ne pouvant jamais prétendre participer à un appel d’offre », se désole Sall. Il ajoute que c’est après , et seulement après, qu’il s’est rendu compte que tout ce manque de transparence a été fait uniquement dans un but précis qui consiste à tromper tout le monde, en commençant par ses propres ouvriers à qui il doit encore de l’argent.
Et dire qu’avant le Sénégal, Doménico a fait le Mali, l’aventure malienne en fin de 2012. Toujours avec le soutien de Sall , Domenico a eu un contrat au Mali pour la location d’une flotte de deux camions, une chargeuse sur pneus , une excavatrice et un bulldozer. Ces engins devaient servir dans une mine d’or . N’ayant pas le bulldozer, il avait contacté un sénégalais du nom de Aboubackry Niane qui en avait un de disponible. Sall de déballer encore : « J’ai présenté Aboubakry Niane à Domenico avec qui il a fait un accord pour la location d’un bulldozer à 400.000 francs CFA par jour.
Quelques jours après, j’ai accompagné son neveu Mario Zuccarello pour contrôler le bulldozer qui était en réparation ; entre temps, le locataire du Mali envoyait l’argent pour le transport des engins et le convoi partit . Des jours plus tard, de nouveaux amis de Dominico lui ont conseillé de faire rentrer les engins du Mali à cause de la guerre.
Il m’en a parlé et j’ai tout de suite signifié mon opposition en lui faisant savoir qu’il ne pouvait pas prendre une telle décision sans en en parler aux autres partenaires.
Malheureusement, il ne m’a pas écoute et a fait rendre les engins qui pouvaient rouler sur pneus et le bulldozer, qui a forcément besoin de camion porte-char, est resté bloqué sur place .
C’est cet homme aux méthodes peu orthodoxes qui insulte la douane sénégalaise en la qualifiant de premier escroc du pays.
En tout cas, aprés plusieurs tentatives de résolution du problème à l’amiable, avec des promesses fermes jamais respectées, il finit par être trainé en justice, condamné pour abus de confiance à 3 mois ferme et à payer a la partie civile la somme de 100.000.000 fcfa à titre de dommages et intérêts.
5 Commentaires
Juste
En Octobre, 2015 (19:10 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (22:14 PM)Anonyme Deug
En Octobre, 2015 (22:21 PM)Les Kafirounas
En Octobre, 2015 (22:41 PM)Anonyme Vérité.
En Octobre, 2015 (01:21 AM)Participer à la Discussion