
2021, n’est-elle pas pour de multiples raisons l’année Mbougar Sarr?
Le Goncourt itself ! Le Prestigieux prix Goncourt qui récompense depuis 1903, le meilleur roman de langue française. Le Goncourt qui est le plus ancien et le plus prestigieux des prix littéraires en France…
On croit rêver ! Non,on ne rêve pas. Mbougar nous l’a ramené et de fort belle manière.
A tout Seigneur, tout honneur.
Passés la fièvre et le crépitement des flashs, comment ne pas revenir sur cette véritable prouesse ?
Tel un astre qui brille de mille feux, il offre au Sénégal cette magnifique distinction qui rend tellement fiers d’être sénégalais. Qui donne envie de bomber le torse !
Mbougar, ce fils de chez nous, redonne aux lettres sénégalaises et africaines, leurs….lettres de noblesse.
La gageure est totale puisqu’il devient, du haut de ses 31 ans, le plus jeune récipiendaire du titre (après son devancier âgé de 30 ans) mais aussi le premier lauréat africain du titre. Excusez du peu !
Après le poète Léopold Sédar Senghor qui a siégé à l’Académie Française parmi les Immortels, ce jeune sénégalais a contribué à rehausser l’image du Sénégal, en confirmant qu’il existe bel et bien une exception culturelle sénégalaise.
De Sédar à Mbougar !
Véritable icône de l’écriture, il a à son actif trois romans, avant « La plus secrète mémoire des hommes » . Mbougar est un habitué des récompenses. Il administre ainsi aux jeunes générations la preuve qu’il ne faut pas que du talent pour écrire des livres à succès. Cette réussite là est la récompense du culte du travail et de l’effort. Son prix, Mbougar l’a obtenu à la force de son poignet.
En déclarant accueillir ce prix avec « joie et lucidité », il ne boude pas son plaisir, pas plus qu’il ne cède à l’ivresse de la gloriole. Selon lui, « ce qu’on appelle succès est très relatif ».Convoquant les stoïciens (« n’agir que sur ce qui dépend de nous… et moi, je ne peux agir que sur l’écriture »), il fait montre d’une humilité tout à fait séduisante. De celle, dont ne sont capables que les grands. Preuve que l’on peut recevoir les plus belles distinctions sans s’enivrer jusqu’à tomber dans la fatuité.
Il nous apprend qu’il est du « continent littérature », nous donnant une grande envie d’entrer dans cette terre de liberté, de création, de poésie qu’est l’écriture.
On ne pouvait rêver plus belle invite à une réconciliation avec les livres, à une réconciliation avec l’écriture. Nous profitons de cet exploit pour expliquer à nos enfants combien, il est bon de lire, combien il est bon d’écrire, combien ils gagnent à rompre avec leurs antihéros qui nous inquiètent. Ce Mbougar-là, est un héros. Un vrai.
Dans la morosité ambiante,il illumine nos cœurs lourdement peinés et angoissés par deux années de Covid-19 et leursconséquences désastreuses. Il nous fait rêver tout simplement.Il nous inonde de joie au moment où il est devenu très difficile pour la plupart des Sénégalais, d’assurer la dépense quotidienne. Une onde de joie…
Mbougar nous rappelle tout simplement que les nourritures de l’intellect sont aussi importantes que celles du ventre et que « la culture c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié », comme le dit Edouard Herriot.
Merci Mbougar d’avoir porté si haut les couleurs du Sénégal, d’avoir été un si bel Ambassadeur de la culture sénégalaise.
Toute notre gratitude pour tant de maestria.
Yacine Bâ Sall
Directrice générale de l’Institut BDA
On croit rêver ! Non,on ne rêve pas. Mbougar nous l’a ramené et de fort belle manière.
A tout Seigneur, tout honneur.
Passés la fièvre et le crépitement des flashs, comment ne pas revenir sur cette véritable prouesse ?
Tel un astre qui brille de mille feux, il offre au Sénégal cette magnifique distinction qui rend tellement fiers d’être sénégalais. Qui donne envie de bomber le torse !
Mbougar, ce fils de chez nous, redonne aux lettres sénégalaises et africaines, leurs….lettres de noblesse.
La gageure est totale puisqu’il devient, du haut de ses 31 ans, le plus jeune récipiendaire du titre (après son devancier âgé de 30 ans) mais aussi le premier lauréat africain du titre. Excusez du peu !
Après le poète Léopold Sédar Senghor qui a siégé à l’Académie Française parmi les Immortels, ce jeune sénégalais a contribué à rehausser l’image du Sénégal, en confirmant qu’il existe bel et bien une exception culturelle sénégalaise.
De Sédar à Mbougar !
Véritable icône de l’écriture, il a à son actif trois romans, avant « La plus secrète mémoire des hommes » . Mbougar est un habitué des récompenses. Il administre ainsi aux jeunes générations la preuve qu’il ne faut pas que du talent pour écrire des livres à succès. Cette réussite là est la récompense du culte du travail et de l’effort. Son prix, Mbougar l’a obtenu à la force de son poignet.
En déclarant accueillir ce prix avec « joie et lucidité », il ne boude pas son plaisir, pas plus qu’il ne cède à l’ivresse de la gloriole. Selon lui, « ce qu’on appelle succès est très relatif ».Convoquant les stoïciens (« n’agir que sur ce qui dépend de nous… et moi, je ne peux agir que sur l’écriture »), il fait montre d’une humilité tout à fait séduisante. De celle, dont ne sont capables que les grands. Preuve que l’on peut recevoir les plus belles distinctions sans s’enivrer jusqu’à tomber dans la fatuité.
Il nous apprend qu’il est du « continent littérature », nous donnant une grande envie d’entrer dans cette terre de liberté, de création, de poésie qu’est l’écriture.
On ne pouvait rêver plus belle invite à une réconciliation avec les livres, à une réconciliation avec l’écriture. Nous profitons de cet exploit pour expliquer à nos enfants combien, il est bon de lire, combien il est bon d’écrire, combien ils gagnent à rompre avec leurs antihéros qui nous inquiètent. Ce Mbougar-là, est un héros. Un vrai.
Dans la morosité ambiante,il illumine nos cœurs lourdement peinés et angoissés par deux années de Covid-19 et leursconséquences désastreuses. Il nous fait rêver tout simplement.Il nous inonde de joie au moment où il est devenu très difficile pour la plupart des Sénégalais, d’assurer la dépense quotidienne. Une onde de joie…
Mbougar nous rappelle tout simplement que les nourritures de l’intellect sont aussi importantes que celles du ventre et que « la culture c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié », comme le dit Edouard Herriot.
Merci Mbougar d’avoir porté si haut les couleurs du Sénégal, d’avoir été un si bel Ambassadeur de la culture sénégalaise.
Toute notre gratitude pour tant de maestria.
Yacine Bâ Sall
Directrice générale de l’Institut BDA
14 Commentaires
Reply_author
En Janvier, 2022 (18:13 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (20:30 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (20:41 PM)Maramine
En Janvier, 2022 (18:05 PM)Même la CAN ni échappe pas.
Lemzo
En Janvier, 2022 (18:39 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (21:04 PM)c'est la plus sale
Pas D’accord
En Janvier, 2022 (20:06 PM)" Dernier " en vertu de quels critères ? Ces gens sont plus durs avec leur propre continent qu avec Éric Zemour. Désolé mais il y a des gens aussi instruits et intelligents que vous ( sinon plus) qui n'approuvent pas votre pseudo subtilité
Reply_author
En Janvier, 2022 (20:53 PM)En l'occurrence, il s'agit d’un déraciné qui “oublié sa culture” pour coucher "gayement" avec celle occidentale. Il s’agit d’un imbécile qui insulte sa propre race et adore la race blanche.
Les sénégalais, intelligens et dotés de raisons, contrairement à ce que cet connard croit, se sont fait leur propore idée de sa petite personne; et ce ne sont pas vos pubs à deux balles qui y changeront quelques choses.
La Lg Bête à L 'oeuvre
En Janvier, 2022 (21:19 PM)La Lg Bête à L 'oeuvre
En Janvier, 2022 (22:13 PM)Pleurs
En Janvier, 2022 (00:38 AM)Dr Mamadou Moustapha Gueye
En Janvier, 2022 (07:58 AM)Willis
En Janvier, 2022 (08:11 AM)Participer à la Discussion