Après deux albums, «Pikine» (1996), qui a cartonné, et «Hey Sénégal» (1996), Boy Marone a disparu de la circulation. Il est en train d’effectuer son retour au-devant de la scène musicale sénégalaise. Il a sorti deux singles, «Soow mi sa ween» et «Diar Diar», et prépare un album de huit titres qu’il va nommer «Dem Dikk», manière de dire qu’il réapparaît après une longue éclipse.
En jetant un œil dans le rétroviseur, Boy Marone nourrit principalement deux regrets. Mais il se dit globalement satisfait de son parcours. «J’ai eu beaucoup de déceptions et vécu une multitude de trahisons. (…) Je suis une personne très positive et très fière de celui que je suis devenu, déclare le chanteur dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur. Je suis parti en France pour travailler et je suis rentré dans l’histoire. En 2006, j’ai fondé l’association ‘Afrique brassage culturel’. Je laisse les gens parler et je me concentre sur mes missions.»
Boy Marone révèle que malgré son absence, il «baignai(t) toujours dans la musique». «Je menais des activités culturelles et musicales, précise-t-il. J’étais basé en France, mais j’ai fait aussi l’Italie, la Belgique et l’Allemagne.»
À ceux qui jugent lent son rythme de production d’albums, il répond : «La musique, ce n’est pas une course de vitesse.»
Au chapitre de ces regrets, il cite le fait «d’avoir abandonné tôt l’école» et d’avoir sorti son deuxième album alors que le premier marchait fort. «Si c’était à refaire, je n’aurais pas répété cette erreur, confesse le Pikinois. Je me dis que je devais attendre plusieurs années, laisser les fans consommer largement cet album et même faire des prestations en live avant d’entamer un autre. Mais mon label ne l’avait pas compris ainsi.»
En jetant un œil dans le rétroviseur, Boy Marone nourrit principalement deux regrets. Mais il se dit globalement satisfait de son parcours. «J’ai eu beaucoup de déceptions et vécu une multitude de trahisons. (…) Je suis une personne très positive et très fière de celui que je suis devenu, déclare le chanteur dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur. Je suis parti en France pour travailler et je suis rentré dans l’histoire. En 2006, j’ai fondé l’association ‘Afrique brassage culturel’. Je laisse les gens parler et je me concentre sur mes missions.»
Boy Marone révèle que malgré son absence, il «baignai(t) toujours dans la musique». «Je menais des activités culturelles et musicales, précise-t-il. J’étais basé en France, mais j’ai fait aussi l’Italie, la Belgique et l’Allemagne.»
À ceux qui jugent lent son rythme de production d’albums, il répond : «La musique, ce n’est pas une course de vitesse.»
Au chapitre de ces regrets, il cite le fait «d’avoir abandonné tôt l’école» et d’avoir sorti son deuxième album alors que le premier marchait fort. «Si c’était à refaire, je n’aurais pas répété cette erreur, confesse le Pikinois. Je me dis que je devais attendre plusieurs années, laisser les fans consommer largement cet album et même faire des prestations en live avant d’entamer un autre. Mais mon label ne l’avait pas compris ainsi.»
5 Commentaires
"Kawbi maxul, day sul ndanan, suli badolo", comme on le disait à mes années d'étudiant à Paname! D'ailleurs en 2010, Boy Marone nous avait régalés avec ses vieux sons, lors des 50 ans d'indépendance fêtés par l'ASERP (Association Sénégalaise des Etudiants de la Région Parisienne).
Bon retour, si tu en as cette fois-ci vraiment décidé!
Reply_author
En Mars, 2023 (16:39 PM)Pour réussir dans la musique, il faut être bien encadré.
Défenseur
En Mars, 2023 (16:50 PM)Lol
En Mars, 2023 (18:21 PM)Participer à la Discussion