“L’Arnaqueur de Tinder” a fait un véritable carton sur Netflix. Le documentaire retrace le parcours de Shimon Hayut, un Israélien qui se faisait passer pour un riche héritier afin de subtiliser de l’argent à des femmes. Suite au succès de cette diffusion et au buzz médiatique qu’elle a déclenché, l’homme a décidé de briser le silence pour la première fois dans l’émission Inside Edition. “Ces femmes n’ont été ni escroquées, ni menacées”, a-t-il notamment affirmé.
À travers le témoignage de trois victimes, le documentaire “L’Arnaqueur de Tinder” revient sur le parcours de Shimon Hayut, un Israélien qui se faisait passer pour Simon Leviev, le fils du magnat du diamant russo-israélien Lev Leviev, sur Tinder afin de séduire des jeunes femmes et leur soutirer d’énormes sommes d’argent. Après la mobilisation de ces trois victimes et le soutien de journalistes, l’homme a finalement été arrêté en Grèce en juillet 2019, avant d’être extradé en Israël où il a été condamné à 15 mois de prison pour une ancienne affaire de vol et falsification de chèques. Il a finalement été libéré au bout de cinq mois pour bonne conduite.
Shimon Hayut nie les accusations
Mais depuis la diffusion du reportage, le nom de Shimon Hayut est partout: dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans toutes les conversations. L’homme a même été banni de la plateforme Tinder il y a quelques semaines. Face à ce buzz médiatique et aux nombreuses accusations auxquelles il doit faire face, l’homme a finalement décidé de réagir dans l’émission Inside Edition. Il était présent sur le plateau du programme en compagnie de sa petite amie, le mannequin Kate Konlin.
“Ces femmes n’ont été ni escroquées, ni menacées”, a affirmé l’homme de 31 ans au sujet de Cecilie Fjellhøy, Pernilla Sjöholm et Ayleen Charlotte, les trois femmes qui ont témoigné dans le documentaire. Il ajoute qu’il n’a jamais prétendu être le fils d’un diamantaire milliardaire. Shimon Hayut ajoute que sa richesse, il la doit à son activité de businessman et à un investissement lucratif dans les bitcoins en 2011. “Je n’ai pas besoin de vous dire combien ça vaut aujourd’hui.”
Laver sa réputation
Lorsque la journaliste lui a demandé s'il ressentait de la compassion et des regrets vis-à-vis de ces femmes, l’homme a répondu: “Non, je me sens pas mal pour quelque chose que je n’ai pas fait. Je me sens mal pour ce qui m’arrive à moi. Je veux laver mon nom. Je veux dire au monde entier que toutes ces accusations sont fausses.”
Sa petite amie a ensuite pris la parole: “Toute cette histoire est fausse. Il ne m’a rien caché, c’était important pour lui que je sache tout ce qu’il y a à savoir sur lui dès le départ.” Shimon Hayut a conclu cette interview en réaffirmant: “Je ne suis pas un imposteur et je ne suis pas un fraudeur, les gens ne me connaissent pas donc ils ne peuvent pas me juger. Je ne suis pas un monstre.”
9 Commentaires
Lolll
En Février, 2022 (15:33 PM)Reply_author
En Février, 2022 (20:12 PM)Reply_author
En Février, 2022 (12:35 PM)Lol
En Février, 2022 (13:02 PM)Lol
En Février, 2022 (16:04 PM)Jai Vu Le Documentaire
En Février, 2022 (19:34 PM)INFO « 20 MINUTES » Selon une source proche du dossier, il s’agissait de photos et de vidéos « abominables » d’enfants victimes de viols. Un agent de l’ambassade de France au Sénégal, située à Dakar, a été interpellé à l’aéroport de Roissy, samedi 12 février, par les enquêteurs de l’OCRVP (Office central pour la répression des violences aux personnes) qui le soupçonnent d’avoir échangé sur Internet de nombreux fichiers à caractère pédopornographique. A l’issue de sa garde à vue, cet homme de 58 ans, jusqu’ici inconnu des services de police, a été mis en examen et placé en détention provisoire, apprend 20 Minutes. Une information judiciaire a été ouverte.
Ce sont les policiers de la brigade des mineurs de la police judiciaire parisienne qui ont en premier repéré les activités illicites du suspect sur Internet. Les enquêteurs, qui surveillent les réseaux peer-to-peer, se sont aperçus que cet individu échangeait de « grandes quantités » de fichiers mettant en scène des enfants victimes de viol. Son adresse IP est identifiée. Elle mène les policiers à cet homme, administrateur réseau à l’ambassade de France au Sénégal. Les faits ayant été commis en dehors de leur juridiction, les policiers parisiens transmettent le dossier à leurs collègues de la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire), précisément aux enquêteurs de l’OCRVP.
D’autres faits ?
Ces derniers apprennent que le suspect doit rentrer à Paris. Son vol arrive à Paris, à l’aéroport Charles de Gaulle. A sa descente de l’avion, il est interpellé et placé en garde à vue. Il a été mis en examen le 15 février des chefs de détention, diffusion, mise à disposition, enregistrement, importation de fichiers à caractère pédopornographique, consultation habituelle de sites à caractère pédopornographique, corruption de mineurs de 15 ans. Par ailleurs, le suspect a été placé sous le statut de témoin assisté du chef d’atteinte à la vie privée. Il a été placé en détention provisoire.
L’enquête se poursuit désormais sous l’autorité d’un juge d’instruction. Elle vise notamment à déterminer si cet homme a pu, lui-même, abuser d’enfants. « Une procédure judiciaire est en cours, qu’il ne nous revient pas de commenter », explique à 20 Minutes un porte-parole du Quai d’Orsay. « S’agissant de sa situation administrative, les mesures conservatoires nécessaires ont été prises, compte tenu des accusations extrêmement graves qui pèsent sur cet agent et de son incarcération. »
c'est genetique chez eux