Quelle opposition mais il en plus,APR va exploser,Amadou Ba est incapable car pas politicien,les autres chialent genre Bougane qui veut faire les yeux doux aux déguerpis des marchés MDR et celui qui a été député par le Rewmi de Idy sans cela ,il n’allait jamais être responsable même d’un quartier je veux nommer Bocoum.Pour le reste ils chialent,car ils sont méchants et déçus et n’empêcheront pas à Diomaye et Sonko de dérouler quelque soit leur mauvaise langue.
Pour une Véritable Opposition au Sénégal : Réflexions sur les Élections Présidentielles de 2024
Les élections présidentielles de mars 2024 au Sénégal ont été particulièrement marquantes avec un nombre record de candidats, jamais vu auparavant. En effet, près de vingt candidats se sont présentés, mais les résultats ont montré que la quasi-totalité d'entre eux ont peiné à atteindre la barre de 1 %. Parmi eux, le cas d'Idrissa Seck est emblématique, avec seulement 0,9 % des voix, ce qui marque peut-être la fin de sa carrière politique.
En outre, plusieurs candidats ont été éliminés lors du processus de parrainage, signifiant qu'ils n'auraient probablement même pas atteint le seuil de 1 % s'ils avaient été autorisés à participer. Paradoxalement, ce sont ces candidats recalés, comme Bougane et même Thierno Bocoum, qui n'a même pas osé se présenter, que l'on entend le plus sur les réseaux sociaux. Ils monopolisent l'attention et se font entendre à longueur de journée, malgré leur faible soutien populaire.
Ce qui devait être la véritable opposition, représentée par Amadou Ba, est resté silencieux depuis sa défaite mémorable. Ainsi, ce vide a été comblé par des agitateurs qui pensent pouvoir occuper l'espace politique. Thierno Bocoum, par exemple après avoir été aidé par Idrissa Seck pour être député, n'a même pas la stature pour être chef de quartier maintenant, et même cette position serait trop haute pour lui.
Le cas de l'ex-parti au pouvoir, l'Alliance pour la République (APR), est tout aussi préoccupant. Malgré une agitation apparente, ce parti peine à retrouver sa stabilité. Lors de leur conférence de presse d'hier, la cacophonie régnait et il était évident que les personnes animant cette conférence, notamment Abdou Mbow, peinent à donner une direction claire. Ce parti joue manifestement son existence, et sa confusion actuelle ne fait que souligner le besoin d'une opposition structurée et cohérente.
Il est clair qu'il nous faut une véritable opposition, car elle est essentielle dans toute démocratie digne de ce nom. Le rôle de l'opposition peut être résumé en plusieurs points importants :
1. Contrôle et surveillance : L'opposition doit surveiller les actions du gouvernement, dénoncer les abus de pouvoir, et assurer la transparence.
2. Proposition alternative : Elle doit proposer des alternatives crédibles et viables aux politiques du gouvernement en place.
3. Représentation des citoyens : Elle doit représenter les intérêts et les préoccupations des citoyens qui ne se retrouvent pas dans la majorité au pouvoir.
4. Promotion du débat démocratique : Elle doit favoriser un débat ouvert et constructif sur les grandes questions de société et les politiques publiques.
5. Préparation à l'alternance : Elle doit se préparer à gouverner en cas de changement de majorité, en formant ses cadres et en élaborant des programmes de gouvernement cohérents.
Cependant, je reste pessimiste quant à l'émergence d'une telle opposition. Pour de nombreux politiciens, se contenter de publier des posts Facebook ou de se faire inviter sur les nombreuses chaînes YouTube semble être l'alpha et l'oméga de l'opposition. Cela ne suffit pas pour jouer pleinement le rôle crucial que l'opposition doit occuper dans une démocratie.
Une véritable opposition doit aller au-delà des simples coups médiatiques et s'engager profondément dans le travail politique, en proposant des alternatives crédibles et en représentant réellement les citoyens. Sans cela, notre démocratie risque de souffrir d'un manque de véritable débat et de contrôle.
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2 Commentaires
Azele
En Juillet, 2024 (14:00 PM)Les élections présidentielles de mars 2024 au Sénégal ont été particulièrement marquantes avec un nombre record de candidats, jamais vu auparavant. En effet, près de vingt candidats se sont présentés, mais les résultats ont montré que la quasi-totalité d'entre eux ont peiné à atteindre la barre de 1 %. Parmi eux, le cas d'Idrissa Seck est emblématique, avec seulement 0,9 % des voix, ce qui marque peut-être la fin de sa carrière politique.
En outre, plusieurs candidats ont été éliminés lors du processus de parrainage, signifiant qu'ils n'auraient probablement même pas atteint le seuil de 1 % s'ils avaient été autorisés à participer. Paradoxalement, ce sont ces candidats recalés, comme Bougane et même Thierno Bocoum, qui n'a même pas osé se présenter, que l'on entend le plus sur les réseaux sociaux. Ils monopolisent l'attention et se font entendre à longueur de journée, malgré leur faible soutien populaire.
Ce qui devait être la véritable opposition, représentée par Amadou Ba, est resté silencieux depuis sa défaite mémorable. Ainsi, ce vide a été comblé par des agitateurs qui pensent pouvoir occuper l'espace politique. Thierno Bocoum, par exemple après avoir été aidé par Idrissa Seck pour être député, n'a même pas la stature pour être chef de quartier maintenant, et même cette position serait trop haute pour lui.
Le cas de l'ex-parti au pouvoir, l'Alliance pour la République (APR), est tout aussi préoccupant. Malgré une agitation apparente, ce parti peine à retrouver sa stabilité. Lors de leur conférence de presse d'hier, la cacophonie régnait et il était évident que les personnes animant cette conférence, notamment Abdou Mbow, peinent à donner une direction claire. Ce parti joue manifestement son existence, et sa confusion actuelle ne fait que souligner le besoin d'une opposition structurée et cohérente.
Il est clair qu'il nous faut une véritable opposition, car elle est essentielle dans toute démocratie digne de ce nom. Le rôle de l'opposition peut être résumé en plusieurs points importants :
1. Contrôle et surveillance : L'opposition doit surveiller les actions du gouvernement, dénoncer les abus de pouvoir, et assurer la transparence.
2. Proposition alternative : Elle doit proposer des alternatives crédibles et viables aux politiques du gouvernement en place.
3. Représentation des citoyens : Elle doit représenter les intérêts et les préoccupations des citoyens qui ne se retrouvent pas dans la majorité au pouvoir.
4. Promotion du débat démocratique : Elle doit favoriser un débat ouvert et constructif sur les grandes questions de société et les politiques publiques.
5. Préparation à l'alternance : Elle doit se préparer à gouverner en cas de changement de majorité, en formant ses cadres et en élaborant des programmes de gouvernement cohérents.
Cependant, je reste pessimiste quant à l'émergence d'une telle opposition. Pour de nombreux politiciens, se contenter de publier des posts Facebook ou de se faire inviter sur les nombreuses chaînes YouTube semble être l'alpha et l'oméga de l'opposition. Cela ne suffit pas pour jouer pleinement le rôle crucial que l'opposition doit occuper dans une démocratie.
Une véritable opposition doit aller au-delà des simples coups médiatiques et s'engager profondément dans le travail politique, en proposant des alternatives crédibles et en représentant réellement les citoyens. Sans cela, notre démocratie risque de souffrir d'un manque de véritable débat et de contrôle.
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