Selon nos confrères d'iRadio, l'ancien député Cheikh Oumar Sy craint une catastrophe sanitaire dans le pays. Le président de l'Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique accuse les autorités étatiques qui, selon lui, doivent éviter de confiner à nouveau les Sénégalais.
"On n'a plus de vaccins Astrazeneca. Le peu de vaccins qu'on avait de Sinopharm pour la deuxième dose maintenant, on l'utilise pour les premières doses. Cela veut dire qu'il n'y a pas de vaccins réellement qui puissent stopper la propagation de la pandémie et ça peut créer une catastrophe, parce qu'on va vers des vacances ou on ne pourra pas retenir les écoliers qui vont sortir pour aller sur les plages ou faire des choses", affirme-t-il.
Ainsi, le président de l'Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique se dit favorable aux restrictions. Mais il exclut toute idée de confinement.
"Nous avons une économie qui est carrément aujourd'hui, je ne dirai pas en situation de faillite, qui est dans des difficultés certaines, une économie qui est quasi informelle. Si vous demandez aujourd'hui aux Sénégalais de se re-confiner ou d'aller dans une situation de couvre-feu, vous risquez plus ou moins d'avoir des situations d'émeutes ou de manifestations".
Par ailleurs, le candidat à la mairie de Golfe-Sud étale ses craintes par rapport à la tenue des élections locales, en cette période de pandémie. Pour lui, l'Etat n'a pas anticipé : "Quel mode de scrutin on va avoir ? Si on dit aujourd'hui que le Sénégal est à 5 000 cas par jour, est-ce qu'on va surseoir aux élections ou non ? Et ça peut avoir des conséquences pendant l'élection électorale au Sénégal. Comment nous aussi, on va battre campagne ? Car ça peut poser problème, parce que si on fait des rassemblements, on risque de participer à la propagation de la pandémie", s'est-il inquiété.
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