La Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes) a procédé, ce mercredi, au lancement de son nouveau concept dénommé la double carrière « Sport-Etudes ». Il s’agit d’un nouveau mode d’intervention de l’institution commune qui voudrait allier les études et le sport de haut niveau avec toutes ses exigences, à savoir : la rigueur et la discipline.
Ce projet double carrière "Sports-Études" est certes une initiative de la Confejes, mais elle sera mise en œuvre par les Etats et gouvernements membres avec une forte implication des parents. Les disciplines retenues sont l’athlétisme, le judo et la lutte. Lesquelles, selon la Confejes, sont les principales disciplines sportives pourvoyeuses de médailles aux pays francophones du Sud lors de leur participation aux compétitions internationales.
Au cours de la rencontre qui s’est tenue au siège de l’institution à Dakar, Mme Louisette-Renée Thobi, secrétaire général de la Confejes, a renseigné que l’objectif de cette nouvelle démarche est d’appuyer l’émergence d’une élite sportive jeune dès le bas âge dans la perspective de la tenue prochaine des Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Dakar en 2026.
Elle signale que 12 Etats et gouvernements membres de la Confejes, à savoir : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, la Guinée, le Niger, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo, vont pendant 4 années conduire ce projet expérimental qui cible les jeunes filles et garçons âgés de 12 à 13 ans qui auront en septembre 2023 entre 13-14 ans. L’idée est de former 30 jeunes filles et jeunes garçons dans chacune des 3 disciplines sportives.
Le démarrage effectif du projet est prévu en septembre 2023 et plusieurs formations et sessions de renforcement de capacité vont être initiées à l’endroit des différents encadreurs de ces jeunes. Selon Mme le secrétaire général de la Confejes, ce projet a non seulement l’avantage de développer et de préparer une cohorte de 990 jeunes filles et garçons, de renforcer les capacités de 76 entraîneurs, 66 kinésithérapeutes, mais aussi d’assurer leur réussite scolaire à travers un suivi rigoureux à l’école, au tapis, sur le tatami, sur la piste.
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