Le dernier Conseil des ministres de ce mercredi 19 mai a adopté le projet de loi modifiant la loi 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal et consacrant le placement sous-surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines.
Ce procédé, appliqué dans plusieurs pays occidentaux, consiste à autoriser un détenu à sortir de prison tout en le contrôlant via un bracelet électronique.
Au lendemain de cette annonce, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, est revenu en détails sur les modalités du port de bracelets électroniques qui sera effectif au Sénégal, selon lui, dans six (6) mois.
D’abord, pour le Garde des Sceaux, en plus de l’appréciation du juge, il faut impérativement l’accord de la personne qui doit le porter. «On n’oblige pas les personnes à en porter», a-t-il notamment laissé entendre sur les ondes de la Rfm précisant, dans la foulée, que le marché n’est pas encore attribué.
A l’en croire, le dispositif de surveillance sera confié soit à la police soit à l’administration pénitentiaire.
Interpellé, en outre, sur le regard de la société sur les prisonniers porteurs de bracelets électroniques, Sall de rassurer: «La personne peut porter le bracelet sans que personne le sache. C’est un bracelet extrêmement fin et pas lourd».
Il ajoute: «Le bracelet va s’accompagner de la technologie de pointe. Il sera fonctionnel par géolocalisation et pourra durer 20 ans».
Maintenant, précise le ministre de la Justice, quand un détenu aura purgé sa peine, le code du bracelet sera changé et un autre pourra le mettre.
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