A quelques heures du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle, le Chef de l’Etat, Macky Sall a changé les règles du jeu. Prenant de court, une partie de la classe politique qui s'indigne, pleure, fustige et dénonce.
Via X, exTwitter, l’ancienne Premier ministre, Aminata Touré a exprimé toute sa désolation. «C’est un jour de grande tristesse et d’indignation pour la démocratie sénégalaise avec le report de l’élection présidentielle à quelques heures du démarrage de la campagne électorale. Le bulletin de sortie du Président Macky Sall est désormais marqué du sceau de cette régression démocratique sans précédent », affirme-t-elle.
Elle poursuit pour dire que «jamais une élection présidentielle n’a été reportée au Sénégal ». «Les démocrates et les citoyens devront se mobiliser pour défendre nos acquis démocratiques acquis au prix de sacrifices de plusieurs générations de militants de la Liberté », a souligné Aminata Touré.
Via X, exTwitter, l’ancienne Premier ministre, Aminata Touré a exprimé toute sa désolation. «C’est un jour de grande tristesse et d’indignation pour la démocratie sénégalaise avec le report de l’élection présidentielle à quelques heures du démarrage de la campagne électorale. Le bulletin de sortie du Président Macky Sall est désormais marqué du sceau de cette régression démocratique sans précédent », affirme-t-elle.
Elle poursuit pour dire que «jamais une élection présidentielle n’a été reportée au Sénégal ». «Les démocrates et les citoyens devront se mobiliser pour défendre nos acquis démocratiques acquis au prix de sacrifices de plusieurs générations de militants de la Liberté », a souligné Aminata Touré.
6 Commentaires
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En Février, 2024 (23:39 PM)Paysperdu
En Février, 2024 (23:30 PM)EST-IL INTERDIT QUE L'IMPEACHMENT S'EXERCE AU SÉNÉGAL ?
Bien sûr, ce procédé renvoie à de grandes démocraties et nous en sommes, bien évidemment, loin nous autres sénégalais. Mais quand même, il doit nous rester un fond d'orgueil qui nous interdit de baisser notre pantalon. À partir du 03 avril 2024, celui qui a été élu Président de la République du Sénégal n'est plus légitime pour être à la tête de l'état. Si la position délicate du conseil constitutionnel reste le motif essentiel du report des élections, l'actuel Président ne convaincra personne s'il dit dit qu'il n'était pas au courant de ce que faisait ce dit-conseil. Tout le monde voyait et dénonçait les anomalies dans les actes du conseil d'état, allant jusqu'à l'accuser de corruption et le Président ne pipait mot. J'aurais bien voulu lui accorder le bénéfice du doute quant à sa main-mise dans la manœuvre dans laquelle ce conseil d'état s'est engouffré. Cela voudrait dire que des individus de son entourage auraient fomenté un complot pour le maintenir au pouvoir à son insu. Je vais être honnête et dire que je n'arrive pas à y crois pas un seul instant. Vu ce qui vient de se passer, la commission d'enquête parlementaire ne devrait pas s'arrêter sur le Conseil Constitutionnel. Le 03 avril, il ne saurait y avoir de coup de force, impeachment il doit y avoir, sans armes, sans violence. Restera-t-il seulement une once de Justice pour le faire, ou une autre Institution devra-t-elle s'en charger ? Après tout, le peuple n'est-il pas, à lui seul, plus qu'une institution ?
SÉnÉgal Rek
En Février, 2024 (00:27 AM)Macky par a ou b tu sortiras du palais.Pour le conseil constitutionnel ces juges sont des complices ils méritent tout ce qui leur arrive.
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