L’Assemblée nationale devrait compter 172 députés au sortir des législatives de juillet prochain, soit une augmentation de sept sièges.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, et les plénipotentiaires des différents camps qui composent l’hémicycle, sont arrivés à cet accord au cours des concertations tenues ces derniers jours.
Six départements sont concernés par ce changement en vue, d’après Les Echos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi.
Thiès et Mbour auront chacun deux de parlementaires de plus. Bounkiling et Médina Yoro Foula, un député par localité.
Récemment érigé en département, Keur Massar aura son siège. Par contre, Pikine, qui comptait six représentants à l’Assemblée nationale, va en perdre un à la faveur de la réforme annoncée.
Ce changement devrait être adopté malgré quelques réticences des groupes de l’opposition et des non-alignés signalées par Les Échos.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, et les plénipotentiaires des différents camps qui composent l’hémicycle, sont arrivés à cet accord au cours des concertations tenues ces derniers jours.
Six départements sont concernés par ce changement en vue, d’après Les Echos, qui donne l’information dans son édition de ce mercredi.
Thiès et Mbour auront chacun deux de parlementaires de plus. Bounkiling et Médina Yoro Foula, un député par localité.
Récemment érigé en département, Keur Massar aura son siège. Par contre, Pikine, qui comptait six représentants à l’Assemblée nationale, va en perdre un à la faveur de la réforme annoncée.
Ce changement devrait être adopté malgré quelques réticences des groupes de l’opposition et des non-alignés signalées par Les Échos.
8 Commentaires
Lamine
En Avril, 2022 (07:08 AM)C'est mieux qu'une telle décision d'augmentation du nombre des députés. Il y'a des choses à revoir dans ce pays même si la Loi est votée. A mon avis, tout en respectant la représentativité aux différents niveaux, il faut plutôt réduire le nombre des députés.
L'africain
En Avril, 2022 (08:56 AM)Nkhson
En Avril, 2022 (10:44 AM)Donc à mon avis la question de fond requiert objectivement de la réformer, plutôt que d'augmenter systématiquement son nombre de députés. En conséquence, une rupture s'impose nécessairement et qui touche à la fois le mode d'élection du député et la redéfinition de son rôle. De plus il y'a lieu d'élargir les élections législatives à la société civile et aux citoyens indépendants. Ces élections comme toutes les autres compétitions électorales, ne devraient plus être la chasse gardée des seuls politicards du pays. Ces derniers demeurent de moins en moins crédibles aux yeux de l'opinion, à cause de leurs très nombreuses promesses non tenues. Des politicards qui lorsqu’ils sont opposants, se meuvent en chantres de la démocratie, de la bonne gouvernance, ainsi que de l'état de droits. Il est certain que dans leurs programmes politiques, les projets de réformes visant à concrétiser l'idéal des valeurs républicaines, y figurent en bonne place. Mais une fois arrivé au pouvoir, la réalité du système favorisant le choc des ambitions qui cristallisent les égos, l'emporte sur toute autre considération d'ordre patriotique. C'est conscient de cette situation que je souhaite vivement l'édification d'une société civile composée de mouvements citoyens, patriotiques forts, crédibles. Celle ci promue à suppléer tous ces partis politiques, ces acteurs politiciens et apte à gérer au mieux les affaires de la cité. Ces politicards qui en réalité ne sont pas prêts à rompre avec ce grand démon que constitue "la politique du ventre", trop longtemps cultivée et pratiquée dans notre bled.