Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique a brisé le silence à propos de la polémique autour de ce qu’il convient d’appeler le scandale foncier sur le littoral. Abdou Karim Fofana jure de «faire face» parce que, dénonce-t-il d’emblée, «le parcours politique des personnes ne doit pas se bâtir sur la base de mensonges et d’accusations faciles et fallacieuses».
Interpellé, en effet, sur la question par la presse en marge d’une visite, ce vendredi 12 juin, à l’extension du marché des Champs de course de Dakar, il dit se sentir «indigné» par les déclarations du maire de Sacré-Cœur-Mermoz, Barthélémy Dias. Ce dernier, regrette le ministre, «par des tergiversations politiciennes, s’attaque à la délimitation des communes, arrête des chantiers qui sont dans d’autres communes».
Il dit : «Après, il s’attaque au siège de l’Apr pour dire qu’il n’y a pas eu d’autorisation de construire et qu’il n’y a pas eu de paiement. On note beaucoup de tergiversations politiciennes où on n’arrive même pas à savoir quel est le but de sa manœuvre».
A l’en croire, l’occupation du littoral ne date pas de 2012. Mieux, poursuit Fofana, «avant même l’indépendance du Sénégal, il y a une occupation traditionnelle du fait des pêcheurs et certaines populations qui ont l’habitude de vivre les pieds dans l’eau».
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique de rappeler qu’il y a une occupation économique, d’intérêt public. «Aujourd’hui qui n’est pas fier d’avoir dans sa ville un hôtel comme le Terou bi, le Radisson. Quand on parle des Mamelles, les baux ont été faits avant 2012. Les autorisations de lotir ont été signées en 2012 par la Ville de Dakar. Donc, on ne peut pas prendre toutes ces situations qui ont existé dans les années 2000 ou même avant, et où les débuts de construction ont commencé durant le magistère du président Macky Sall, nous dire que le régime brade le littoral. Ce n’est pas une vérité», a soutenu Abdou Karim Fofana.
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