Les habitants de la cité Tobago, dont les maisons ont été détruites par l'État dans le cadre de projets d'urbanisation, continuent de faire face à des défis majeurs. Après avoir été bénéficié de nouveaux lotissements tels que le Hangar Pèlerins, Recasement 2 et BOA, ces impactés se retrouvent à nouveau confrontés à une incertitude profonde.
En effet, depuis le 31 juillet dernier, des notes de service ont suspendu les travaux dans ces zones, en raison de supposées attributions ou occupations illégales de parcelles, perturbant ainsi le processus de reconstruction de leurs logements.
Ainsi, ils espèrent que les travaux reprendront après les 45 jours de prorogation du Secrétariat du gouvernement qui suscite pour eux une note de grand espoir. « Le Collectif des impactés de Tobago ose espérer et prie pour que la prorogation de 45 jours supplémentaires à laquelle nous nous sommes soumis soit l'aboutissement de notre longue souffrance et permettra enfin aux sinistrés du lotissement Tobago de reprendre leurs travaux dès la mi-décembre prochaine », ont-ils écrit dans un communiqué parvenu à Seneweb.
Toutefois, ils insistent sur la nécessité de respecter les engagements pris, notamment le paiement des compensations financières promises pour la reconstruction des maisons détruites, selon le degré de préjudice subi par les sinistrés.
«Par ailleurs, nous comptons sur l’indulgence de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le paiement des compensations financières promises selon le niveau des peines engagées pour la reconstruction de nos maisons détruites », a affirmé le collectif.
Il rappelle aussi à l'État qu'il y a encore des victimes qui n'ont toujours pas reçu leur terrain et sollicitent fortement les autorités compétentes à réaliser des infrastructures sociales de base qui permettront aux habitants de rapidement vivre dans la cité dans les meilleures conditions d'hygiène, de sécurité et de bien-être.
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