C'est acté ! Le Sénégal dispose désormais d'un nouveau code électoral. La loi a été votée ce lundi 12 juillet 2021 par la majorité des députés présents à l'hémicycle après près de six heures de débats. Des débats marqués par l'antagonisme traditionnel du pouvoir et de l'opposition, persuadée de la volonté manifeste d'écarter les ténors tels que Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Karim Wade, entre autres.
Ce nouveau code apporte effectivement des modifications à propos de la commission électorale nationale, l'établissement et le contrôle des listes électorales, les élections des députés, les élections des conseillers départementaux, communaux et de ville, le vote des personnes handicapées, l'inscription des Sénégalais vivant à l'étranger, l'élection des Hauts conseillers, la proclamation des résultats, les votes hors bureau originel, le nombre d'électeurs par bureau de vote et enfin le nouveau découpage administratif.
Les points de divergence résident fondamentalement dans les articles l29 et l30 qui décrivent les conditions d'inscription aux listes électorales.
Face aux députés, Antoine Diome, le ministre de l'Intérieur affirme qu'il n'y avait rien de vraiment neuf et que les textes sont les mêmes depuis 1992. En ce temps-là, le juge Kéba Mbaye avait dirigé les travaux et le code qui en est sorti avait été qualifié de consensuel.
Par contre, à la pratique, lors des élections de 1993, des insuffisances se sont révélées. L'on se rappelle que le juge Mbaye avait été contraint de démissionner au milieu d'interminables comptages de voix. Quelque temps après, le vice-président Maître Babacar Sèye fut assassiné.
En ce sens, le Mamadou Diop Decroix rappelle d'ailleurs "qu'après 1993, il y a eu des modifications".
C'est dire qu'en réalité, même si le code électoral a permis des élections plus ou moins transparentes depuis 1993, avec le vote dans l'isoloir, à bulletin secret, l'encre indélébile et l'identification des électeurs, il peine à établir un rapport de confiance entre les acteurs. C'est la raison de ces multiples modifications qui ont été faites en fonction des situations politiques. Ce qui prête à confusion à chaque veille d'élections. Les décisions sont prises sans études sérieuses et les conséquences obligent à réformer en tout temps. L'exemple du parrainage est encore récent.
Et durant les débats, de multiples remarques ont été faites comme celui de l'institution du bulletin unique. Ce qui mène à dire que le pays n'est pas près de sortir de l'ornière.
En attendant, les règles du jeu continuent d'être fixées selon le bon vouloir du chef de l'État…
7 Commentaires
Pastef!
En Juillet, 2021 (00:27 AM)Vary good.
Reply_author
En Juillet, 2021 (10:43 AM)Reply_author
En Juillet, 2021 (10:45 AM)Lflndym
En Juillet, 2021 (10:46 AM)Le ministre de l intérieur, le ministre de l Enseignement supérieur, le ministre de l Économie numérique tous prononcent mal le verbe condamner ou le nom condamnation. Ils le prononcent toujours avec le m.
De même, le journaliste assimilé Pape Ngagne Ndiaye TFM et la journaliste Maimouna Ndour Faye de la 7TV.
Ainsi du leader de Pastef. Tous prononcent mal.
Le président qui aspire nous diriger , nous Senegalais, doit savoir prononcer les mots correctement en français qui est encore notre langue de travail et d' apprentissage. Comme le disait lr doyen Fadel Dia, Senghor est bien mort.
Ces Himmes et femmes publics contribuent négativement à la formatuon des jeunes Sénégalais qui les écoutent.
De grâce, corrigez vous..........
...
Moor
En Juillet, 2021 (11:47 AM)Cheikh Sene
En Juillet, 2021 (12:07 PM)Participer à la Discussion