Libération avait récemment révélé que les contrats relevant du Partenariat Public-Privé (PPP), signés entre 2016 et 2021, sont illégaux. Ceux-ci ont été conclus, avec de gros montants en jeu, sans le visa du Conseil des infrastructures, avançait le journal. La même source va plus loin, révélant dans son édition de ce jeudi une lettre qui confirme en partie ses révélations.
La correspondance en question date du 20 août 2019. Elle porte la signature de Ousmane Kane, magistrat, président du Conseil des infrastructures durant cette période. Elle était adressée au secrétaire général de la Présidence.
«Le dernier décret de répartition des services a maintenu le Conseil des infrastructures au secrétariat général de la Présidence de la République, contextualise le magistrat. Le Conseil des infrastructures n’existe plus de fait. Le mandat de son dernier président a expiré le 31 décembre 2018. [...] Les indemnités et salaires ne sont pas payés depuis belle lurette, le budget, inscrit dans celui de la Présidence de la République, n’étant plus mis en place.»
Ce constat montre qu’au moins entre 2018 et 2021, tous les contrats PPP n’ont pas été visés par le Conseil des infrastructures, qui n’existait plus «de fait» selon l’auteur de la lettre. «Le plus inquiétant, embraye Ousmane Kane, c’est la signature de contrats de Partenariat Public-Privé dans l’ignorance du Conseil, à qui la loi donne des prérogatives de premier plan, ou la modification de contrats signés sous son égide, mais à son insu.»
L’ancien président du Conseil des infrastructures signale dans son courrier que «cette situation […] a été posée plus d’une fois, y compris au niveau de Monsieur le Président de la République [Macky Sall, à l'époque], par mon prédécesseur, le président Seydou Bâ, et moi-même, pour une dissolution et une liquidation pure et simple du Conseil».
Libération rappelle que le Conseil des infrastructures a été créé en 2004, sous Abdoulaye Wade. Elle a connu deux réformes, en 2014 puis en 2021, avec la transmission de ses pouvoirs à l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop).
La correspondance en question date du 20 août 2019. Elle porte la signature de Ousmane Kane, magistrat, président du Conseil des infrastructures durant cette période. Elle était adressée au secrétaire général de la Présidence.
«Le dernier décret de répartition des services a maintenu le Conseil des infrastructures au secrétariat général de la Présidence de la République, contextualise le magistrat. Le Conseil des infrastructures n’existe plus de fait. Le mandat de son dernier président a expiré le 31 décembre 2018. [...] Les indemnités et salaires ne sont pas payés depuis belle lurette, le budget, inscrit dans celui de la Présidence de la République, n’étant plus mis en place.»
Ce constat montre qu’au moins entre 2018 et 2021, tous les contrats PPP n’ont pas été visés par le Conseil des infrastructures, qui n’existait plus «de fait» selon l’auteur de la lettre. «Le plus inquiétant, embraye Ousmane Kane, c’est la signature de contrats de Partenariat Public-Privé dans l’ignorance du Conseil, à qui la loi donne des prérogatives de premier plan, ou la modification de contrats signés sous son égide, mais à son insu.»
L’ancien président du Conseil des infrastructures signale dans son courrier que «cette situation […] a été posée plus d’une fois, y compris au niveau de Monsieur le Président de la République [Macky Sall, à l'époque], par mon prédécesseur, le président Seydou Bâ, et moi-même, pour une dissolution et une liquidation pure et simple du Conseil».
Libération rappelle que le Conseil des infrastructures a été créé en 2004, sous Abdoulaye Wade. Elle a connu deux réformes, en 2014 puis en 2021, avec la transmission de ses pouvoirs à l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop).
13 Commentaires
Asmane
il y a 14 heures (08:51 AM)Reply_author
il y a 11 heures (11:39 AM)Don Cappuccino
Xnox
il y a 13 heures (08:55 AM)"Libération rappelle que le Conseil des infrastructures a été créé en 2004, sous Abdoulaye Wade. Elle a connu deux réformes, en 2014 puis en 2021, avec la transmission de ses pouvoirs à l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop)." ? Ceey no manipul'acteurs..
Modou
il y a 12 heures (10:08 AM)Tangue khol ba meme bo lirait ligua beugueu guis gaye wakh.
Reply_author
il y a 11 heures (11:02 AM)Lanceur Alerte
il y a 11 heures (11:43 AM)Lanceur Alerte
il y a 11 heures (11:43 AM)Lanceur Alerte
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il y a 11 heures (11:44 AM)Lanceur Alerte
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il y a 11 heures (11:44 AM)Lanceur Alerte
il y a 11 heures (11:44 AM)Trist de constater que la mafia economique interne du pays a commence sous lui .
Il fait comme s'il n'a rien à voir avec le régime du Président Macky Sall alors qu'il est impliqué dans tous les dossiers scandaleux.
Le plus grand scandale, c'est son échec professionnel relatif au contour de légalité.
Inconnu
il y a 13 heures (09:32 AM)Quelle enquête avez-vous réellement effectué.
Depuis le début vous dites Contrat PPP signé entre 2016 et 2021… pouvez-vous nous donner un seul contrat PPP signé sur cette période ? La réforme de 2014 comme vous dites n’a vu aucun contrat PPP signé jusqu’à la réforme de 2021.
Ayez le professionnalisme de mener vos enquêtes jusqu’au bout avant de partager des sujets vides et d’essayer oui je dis bien essayer de semer le doute dans la tête des sénégalais. Fi doff nekoufi!!!
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il y a 12 heures (10:39 AM)Certains PPP n'ont rien a voir avec le Conseil des infrastructures. Le cri de ce président ressemble plus à de la délation
Pastef Mbour 3 Thies
il y a 13 heures (09:53 AM)L’ère des réseaux sociaux ou l’ère de la nullité
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il y a 12 heures (10:51 AM)Lanceur Alerte
il y a 11 heures (11:35 AM)Mécontent
il y a 10 heures (12:12 PM)Justice
il y a 10 heures (11:54 AM)Participer à la Discussion