
L’ancien chef de cabinet du Président Wade, devenu allié du Président Macky Sall, sort de sa réserve. Dans un entretien accordé au journal Les Échos, Pape Samba Mboup conseille à l’opposant Ousmane Sonko de répondre favorablement à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’État sénégalais.
« Le Sénégal n’appartient ni à Benno ni à l’Apr. Le Sénégal appartient à tout le monde. Je lui conseille d’y aller. Arrivé là-bas, il pourra défendre ses intérêts », suggère-t-il.
Pape Samba Mboup est convaincu que « s’il n’est pas là-bas, personne ne défendra ses intérêts à sa place. » La preuve, appuie-t-il, « quand il y a eu le dialogue tenu avant l’organisation des élections, les gens qui sont partis ont réglé leurs problèmes. Ils n’ont pas réglé les problèmes de Sonko. »
Il poursuit : « On ne refuse jamais un dialogue. Abdoulaye Wade n’a jamais refusé un dialogue et pourtant il (Wade) était plus chaud que lui (Sonko). Wade a toujours accepté d’aller au dialogue. Et c’est parce qu’il acceptait d’aller discuter qu’il est devenu président ».
« Le Sénégal n’appartient ni à Benno ni à l’Apr. Le Sénégal appartient à tout le monde. Je lui conseille d’y aller. Arrivé là-bas, il pourra défendre ses intérêts », suggère-t-il.
Pape Samba Mboup est convaincu que « s’il n’est pas là-bas, personne ne défendra ses intérêts à sa place. » La preuve, appuie-t-il, « quand il y a eu le dialogue tenu avant l’organisation des élections, les gens qui sont partis ont réglé leurs problèmes. Ils n’ont pas réglé les problèmes de Sonko. »
Il poursuit : « On ne refuse jamais un dialogue. Abdoulaye Wade n’a jamais refusé un dialogue et pourtant il (Wade) était plus chaud que lui (Sonko). Wade a toujours accepté d’aller au dialogue. Et c’est parce qu’il acceptait d’aller discuter qu’il est devenu président ».
21 Commentaires
Bien Vu
En Février, 2024 (08:10 AM)Reply_author
En Février, 2024 (08:46 AM)Reply_author
En Février, 2024 (08:51 AM)Pourquoi Macky sall a subitement tout arrêté en passant par des arguments mensongers et appeler au dialogue ?
Il n'y a aucune bonne foi ni sincérité dans ce supposé dialogue, pourquoi voulez-vous que la politique soit toujours une affaire de deals, de compromissions de partage entre une bande de mafiosi sur le dos du peuple.
Cette façon malsaine de faire la politique doit cesser, depuis 1960 vous faites la même chose et le résultat est que votre pays est parmi les plus pauvres au monde.
Arrêtez et ayez un minimum de foi en Dieu, vous avez tous plus de 60 ans et très proches de la mort, pourquoi continuer à chercher des prebandes au point de marcher sur des cadavres.
L'homme noir est maudit.
Reply_author
En Février, 2024 (09:02 AM)Reply_author
En Février, 2024 (10:02 AM)Reply_author
En Février, 2024 (11:17 AM)Reply_author
En Février, 2024 (12:19 PM)Reply_author
En Février, 2024 (08:55 AM)Reply_author
En Février, 2024 (13:29 PM)la seule crise est de ne pas vouloir organiser des lections
Ok
En Février, 2024 (08:15 AM)Biny Lob
En Février, 2024 (08:16 AM)Senegalais Lambda
En Février, 2024 (08:27 AM)Senegalais
En Février, 2024 (08:49 AM)Titip
En Février, 2024 (09:00 AM)Psm
En Février, 2024 (09:08 AM)Parlez de dialogue est une inptie,il fait enlever ça de la bouche et de la tête des sénégalais
Macky doit partir le 2 avril,il doit organiser les élections et se barrer il faut discuter de quoi C'est trop tard!!!
C'est à son successeur d'appeler toutes les bonnes volontés au dialogue après les élections pour rebâtir le Sénégal !!!
C'est tout ne nous fatiguez pas il nya rien à discuter avec quelqu'un qui ne sera plus président ça n'a pas de sens !!!
Xadim
En Février, 2024 (09:18 AM)Le Patriote
En Février, 2024 (09:36 AM)Un dialogue ce n'est pas pour défendre les intérets du Président Sonko, mais c'est plutot pour remettre le pays sur une bonne voie, faire respecter nos institutions , et garantir l'égalité devant le droit pour tous et j'ai la conviction partout ou le droit sera dit les Patriotes s'en sortiront bien .
Ousmane
En Février, 2024 (12:16 PM)En effet, du point de vue de ses concepteurs, l'invitation au dialogue a un objectif principal et plusieurs objectifs secondaires, dont trois notamment.
1) Objectif principal de l'invitation au dialogue
L'objectif principal est tout simple: c'est uniquement d'amener Monsieur Ousmane Sonko à marquer favorablement son accord de principe pour aller au dialogue auquel Macky Sall le convie. Si Monsieur Sonko le fait, il est cuit, car le piège fatal se referme vite sur lui. En effet, dès lors qu'il se montre disposé à dialoguer, cela donne au Président de la République le bon prétexte tant recherché pour désserer autour de lui l'étau de la communauté internationale qui lui impose de maintenir la date des élections au 25 février, conformément au calendrier initial inscrit dans notre constitution. Jusque-là, Macky peine énormément à trouver un prétexte parfait à servir à l'Administration de Biden, à l'Union européenne, à l'ONU, à l'Allemagne, à la France, à l'Union africaine, à la CEDEAO, entre autres, pour les convaincre de la nécessité et de la pertinence du report de la date des élections au 15 décembre. Cependant, une réponse favorable de Monsieur Sonko pour dialoguer lui permettrait d'inverser automatiquement la donne, quelque soit par ailleurs les conclusions qui seraient issues du dialogue. Il faut donc comprendre que ce qui importe ici pour Macky, c'est juste l'onction ou la bénédiction de Monsieur Sonko par le simple fait de marquer son accord pour aller dialoguer, et pas autre chose. Car dans ce cas, ce ne serait plus Macky, mais plutôt Sonko, qui légitimerait aux yeux du monde le report de l'élection jusqu'à la date du 15 décembre souhaitée par APR/BBY.
2) Objectifs secondaires du dialogue
En dehors de l'objectif précité, le dialogue comporte plusieurs autres visées dont les trois suivants notamment:
i) le fait de pouvoir reprendre intégralement le processus de sélection des candidats qui vont concourrir à l'élection pour éliminer définitivement, par ce biais, les candidatures de Pastef et celles qui lui sont favorables. Sonko, Diomaye, Cheikh Tidiane, Habib et autres seront tous soigneusement éliminés avant la date du 15 décembre. Cela se fera soit en les disqualifiant par une loi in extenso sur un parti politique dissout (inexistante à l'heure actuelle) qui sera votée à l'Assemblée nationale, soit en prenant des mesures administratives et politiques ciblées et contraignantes qui permettront de les isoler et de les filtrer de la liste des candidats à la candidature.
ii) le fait de pouvoir faire passer la candidature de Karim Wade pour que celle-ci agisse comme un contre-poids défavorable à l'électorat de Pastef et que cela accroisse les chances de survenue d'un second tour. Car, des sondages ont montré que sans la candidature de Karim, les élections risquent d'être remportées majoritairement par Pastef dès le premier tout. D'où, pour les tenants du dialogue, il convient de tout faire pour permettre à Karim de passer le filtre de sélection du CC.
iii) le fait de diviser profondément le clan de Sonko et de ses partisans en le discréditant lui-même pour avoir accepté d'aller au dialogue égoïste de Macky Sall. Cela sera perçu par une grande partie des partisans de Sonko et de la base du parti comme un signe extrême de faiblesse, de naïveté, voire de cupidité. Et si, par malheur, une loi d'amnestie venait à être votée par les députés de BBY/APR, Sonko serait considéré comme un complice de Macky, voire comme un traitre de la pire espèce de la cause de Pastef, pour avoir joué un rôle d'une façon ou d'une autre dans le fait d'amnestier des meurtres et tueries inqualifiables, des sévices corporelles et des tortures d'un autre âge, des emprisonnements abusifs et des détentions arbitraires, bref, des crimes et exactions de la pire espèce subies par son clan depuis plusieurs années. Pastef ne se releverait jamais d'une telle situation et Diomaye lui-seul ne pourrait rien faire pour inverser cette humiliation discréditante de Pastef.
En définitive, le dialogue auquel le Président Macky Sall a invité Monsieur Ousmane Sonko est le plus dangereux de tous les pièges jusque-là tendus par Macky à Sonko. Y acquiescer favorablement serait suicidaire pour Sonko et destabilisant pour ex-Pastef.
Aussi, la seule réponse valable à servir au Président de la République serait de lui opposer un refus catégorique, un non sans détour, et de lui intimer l'ordre de se conformer à l'obligation qu'il a devant tout le peuple sénégalais pour fixer et maintenir intangiblement la date des élections au 25 février.
Rouge Gorge
En Février, 2024 (12:21 PM)Le peuple doit être unis pour faire dégager ces mange-mille et opportunistes
Lebaolbaol Tigui
En Février, 2024 (12:28 PM)Mimi
En Février, 2024 (12:41 PM)Participer à la Discussion