
Invité de l’émission «Questions directes» sur la chaîne privée Itv, Me Ousmane Ngom s’est prononcé sur la crise politique née du report de la Présidentielle. L’ancien ministre de l’Intérieur a salué l’appel des anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, qui ont cosigné une tribune invitant à une décrispation de l’espace politique. «Il y a des moments où se taire, c’est un peu trahir et ne pas assumer ses responsabilités devant la nation et devant l’histoire», a-t-il justifié dans l’entretien repris par Bés Bi, le quotidien du groupe E-Media Invest, propriétaire de Itv.
L’ancien responsable du PDS d’enchaîner : «Il est important d'alerter et de rappeler que le Sénégal nous appartient à tous et que nous avons le devoir de le défendre et de le préserver pour nous et pour les générations futures, et aussi pour préserver l'héritage que nous ont légué les anciens. La lettre conjointe du Président Abdoulaye Wade et du Président Diouf est très expressive. Ils ont expliqué qu'ils ont eu beaucoup de divergences, beaucoup de contradictions entre eux.»
L’ancien collaborateur de Wade devenu allié du Président Macky Sall a rappelé que ces «contradictions se sont exacerbées et ont conduit le pays dans des situations extrêmement difficiles». «Même avant 1988 déjà, nous avions eu des situations de tensions», a-t-il ajouté, citant «l'affaire des armes libyennes où toute la direction du Pds avait été arrêtée et emprisonnée». «Moi-même, a-t-il souligné, je me rappelle que la première fois que j'ai été arrêté, c'était en 1981. J'étais encore étudiant à la Sorbonne à Paris et j’étais venu en vacances au Sénégal, et ces événements se sont déclenchés. J’ai été envoyé en prison pendant plusieurs mois. J’ai même failli rater mon année universitaire.»
«En 1988, s’est souvenu Ousmane Ngom, il y a eu avant et après les élections, de vives tensions, des affrontements dans toutes les régions du Sénégal et plus particulièrement dans les régions de Dakar et Thiès. Ce qui fait qu’au lendemain des élections, avant même la proclamation des résultats, toute la direction du PDS a été pratiquement arrêtée. A l’époque, le pays a été dans une situation très contraignante, avec l’état d’urgence qui a été décrété, ensuite des affrontements et mêmes des explosions un peu partout, des pertes en vies humaines. Et cette situation a duré pendant plus de trois mois. Donc, ce sont des situations qui peuvent basculer le pays…»
Pour préserver le Sénégal d’une telle catastrophe, l’ancien ministre de l’Intérieur plaide pour des «concertations sincères» : «Je pense qu’il faut dépasser les dialogues spectaculaires où vraiment on vient faire des déclarations solennelles. On parle alors qu’au fond, on a le couteau derrière le dos. Je crois qu’il faut que des deux côtés (pouvoir et opposition, note de Seneweb), on sente une profonde sincérité et une volonté d’aller le plus loin possible. Au-delà de l’expression ‘’dialogue’’ qui est maintenant plus ou moins galvaudée, il faut aller vers des concertations véritables, nationales, où les gens vont surtout aborder de façon approfondie les maux qui gangrènent la société sénégalaise et trouver des solutions.»
L’ancien responsable du PDS d’enchaîner : «Il est important d'alerter et de rappeler que le Sénégal nous appartient à tous et que nous avons le devoir de le défendre et de le préserver pour nous et pour les générations futures, et aussi pour préserver l'héritage que nous ont légué les anciens. La lettre conjointe du Président Abdoulaye Wade et du Président Diouf est très expressive. Ils ont expliqué qu'ils ont eu beaucoup de divergences, beaucoup de contradictions entre eux.»
L’ancien collaborateur de Wade devenu allié du Président Macky Sall a rappelé que ces «contradictions se sont exacerbées et ont conduit le pays dans des situations extrêmement difficiles». «Même avant 1988 déjà, nous avions eu des situations de tensions», a-t-il ajouté, citant «l'affaire des armes libyennes où toute la direction du Pds avait été arrêtée et emprisonnée». «Moi-même, a-t-il souligné, je me rappelle que la première fois que j'ai été arrêté, c'était en 1981. J'étais encore étudiant à la Sorbonne à Paris et j’étais venu en vacances au Sénégal, et ces événements se sont déclenchés. J’ai été envoyé en prison pendant plusieurs mois. J’ai même failli rater mon année universitaire.»
«En 1988, s’est souvenu Ousmane Ngom, il y a eu avant et après les élections, de vives tensions, des affrontements dans toutes les régions du Sénégal et plus particulièrement dans les régions de Dakar et Thiès. Ce qui fait qu’au lendemain des élections, avant même la proclamation des résultats, toute la direction du PDS a été pratiquement arrêtée. A l’époque, le pays a été dans une situation très contraignante, avec l’état d’urgence qui a été décrété, ensuite des affrontements et mêmes des explosions un peu partout, des pertes en vies humaines. Et cette situation a duré pendant plus de trois mois. Donc, ce sont des situations qui peuvent basculer le pays…»
Pour préserver le Sénégal d’une telle catastrophe, l’ancien ministre de l’Intérieur plaide pour des «concertations sincères» : «Je pense qu’il faut dépasser les dialogues spectaculaires où vraiment on vient faire des déclarations solennelles. On parle alors qu’au fond, on a le couteau derrière le dos. Je crois qu’il faut que des deux côtés (pouvoir et opposition, note de Seneweb), on sente une profonde sincérité et une volonté d’aller le plus loin possible. Au-delà de l’expression ‘’dialogue’’ qui est maintenant plus ou moins galvaudée, il faut aller vers des concertations véritables, nationales, où les gens vont surtout aborder de façon approfondie les maux qui gangrènent la société sénégalaise et trouver des solutions.»
11 Commentaires
Tout ne rest n'est que poubelle .
Et aucun des 2 ne le sera . Pauvre de nous .
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En Février, 2024 (07:54 AM)Reply_author
En Février, 2024 (08:34 AM)Mémoire D’un Leadership Endorm
En Février, 2024 (09:10 AM)190 Milliards de passeports numériques mal exécuté avec un dealer de la lointaine Malaisie dossier sous couder.
ube Dame épouse d'ex ministre des mines fait la une dans une nébuleuse avec amant stewar camerounais
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En Février, 2024 (09:13 AM)Amsa
En Février, 2024 (08:00 AM)Et Sekou toure disait " Nous preferons la liberte dans la pauvrete a la richesse dans l'esclavage".
Et parfois, il est mieux pour certain de se taire, le peuple est tres mur pour la democratie, vos conseils gardez le pour vous meme.
Diop Diop
En Février, 2024 (08:20 AM)Albouri
En Février, 2024 (10:15 AM)Douab
En Février, 2024 (12:59 PM)Participer à la Discussion