Une bonne partie des responsables de l'Alliance des forces de progrès (AFP) ont annoncé, ce dimanche soir, avoir quitté la formation politique de Moustapha Niass. Il s'agit du député Dr Malick Diop, par ailleurs vice-président de la 14e Législature, Zator Mbaye, du Pr Oumar Niass, entre autres.
Dans sa lettre de démission, le Pr Niass a rappelé avoir milité au sein de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP) depuis 1999. "Avant cette date, nous avions mis en place une cellule au sein du MNPDR à l'unité 16 des Parcelles assainies, structure faisant partie des mouvements de soutien pour la création du Parti en août 1999. Je ne regrette point cet engagement, quels que soient les peines, les privations et les efforts fournis, car je me suis engagé en politique que pour des principes auxquels je crois et que je défendrais encore, partout et pour toujours", a-t-il précisé. Et d'annoncer que "pour des raisons personnelles, j'ai décidé de cesser mes activités politiques au sein du Parti AFP. Je voudrais, toutefois, vous renouveler mes vœux, les plus chers, de longévité et de bonne santé, ainsi que mes sentiments de respect, d'estime et d'admiration".
Selon nos informations, d'autres responsables régionaux ont également annoncé leur départ.
Ces démissionnaires ne sont pas contents des choix de l'ancien président de l'Assemblée nationale lors des investitures dans la coalition "Jam Ak Njariñ" en perspective des législatives du 17 novembre 2024.
Dans sa lettre de démission, le Pr Niass a rappelé avoir milité au sein de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP) depuis 1999. "Avant cette date, nous avions mis en place une cellule au sein du MNPDR à l'unité 16 des Parcelles assainies, structure faisant partie des mouvements de soutien pour la création du Parti en août 1999. Je ne regrette point cet engagement, quels que soient les peines, les privations et les efforts fournis, car je me suis engagé en politique que pour des principes auxquels je crois et que je défendrais encore, partout et pour toujours", a-t-il précisé. Et d'annoncer que "pour des raisons personnelles, j'ai décidé de cesser mes activités politiques au sein du Parti AFP. Je voudrais, toutefois, vous renouveler mes vœux, les plus chers, de longévité et de bonne santé, ainsi que mes sentiments de respect, d'estime et d'admiration".
Selon nos informations, d'autres responsables régionaux ont également annoncé leur départ.
Ces démissionnaires ne sont pas contents des choix de l'ancien président de l'Assemblée nationale lors des investitures dans la coalition "Jam Ak Njariñ" en perspective des législatives du 17 novembre 2024.
6 Commentaires
Pendant douze bonnes années Niasse a fait les mêmes choix éhontés et machiavéliques et vous êtes restés dans le parti AFP pour avoir des Strapontins. Et voilà ce docteur Niass veut nous principes et de valeurs. Allez vous faites fourrés. Vous avez contribué avec Macky Sall a sucer le sang des sénégalais pendant 12 longues années et quand aujourd'hui il n'y a plus rien à manger vous sortez du bateau comme des rats. Hontes a vous
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En Septembre, 2024 (23:44 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (23:51 PM)Quant à Moustapha Niasse, vu son âge avancé, la religion et la coutume empêchent d’ecrire ce que les Sénégalais disent de lui.Na gnou ko gnaanal rèk. Yalna ko Yallah takhawou.
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En Septembre, 2024 (23:59 PM)Chaque minute qu’ils ont passé à la tête du Sénégal, ils ont œuvré pour le détruire littéralement.
L’immensité des dégâts est proportionnelle à brutalité de la répression infligée aux sénégalais qui ont dénoncé le pillage méthodique du pays.
Les membres du régime de l’ex-dictateur sont plus destructeurs que des singes enragés dans un champ de maïs. Et ils osent demander à nouveau le suffrage des sénégalais.
Voici ce qui va se passer si jamais L’APR et Amadou Ba obtiennent la majorité à l’Assemblée nationale le 17 novembre 2024 :
- Ils vont voter une loi pour autoriser le détournement de fonds publics,
- Ils vont voter une loi pour amnistier les faits de détournements de deniers publics dévoilés lors de la Conférence de presse du premier ministre,
- Ils vont refuser de créer la Cour de justice chargée de poursuivre les ministres pour les faits commis dans l’exercice de leurs fonctions,
- Ils vont refuser l’extradition de l’ex-dictateur et son jugement pour Haute trahison,
- Ils vont refuser d’abroger la loi d’amnistie qui empêche de poursuivre les criminels qui ont tué, torturé, violé et arbitrairement emprisonné des milliers de sénégalais.
- Ils vont voter une loi pour empêcher le Président de la République de dissoudre l’Assemblée,
- Ils vont refuser de voter le budget de l’Etat afin de créer le chaos dans le pays et l’imputer par la suite aux nouvelles autorités,
- Ils vont voter une loi pour autoriser la fraude fiscale aux patrons de presse,
- Ils vont paralyser le fonctionnement des institutions afin de créer le maximum de désordre,
- Ils vont déposer des motions de censure contre le Gouvernement pour l’empêcher de travailler,
- Ils vont refuser de supprimer les institutions qui ne servent à rien et qui coûtent très cher,
- Ils vont systématiquement refuser de voter les lois proposées par le Gouvernement et qui doivent soulager les sénégalais,
Bref, si nous commettons l’erreur de redonner le pouvoir législatif à ceux qui ont saccagé littéralement le pays ces 12 dernières années, le Sénégal sera définitivement foutu.
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En Septembre, 2024 (00:13 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (03:45 AM)Plus…
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En Septembre, 2024 (07:31 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (07:39 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (07:51 AM)Depuis U P S
En Septembre, 2024 (07:54 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (10:16 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (10:29 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (10:35 AM)Hélas, ce n’est pas la première fois que des documents de voyage valent une très mauvaise publicité à notre pays. A preuve, d’une conférence de presse en 2007, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait accusé son exallié Moustapha Niasse en ces termes : « En sa qualité de ministre des Affaires étrangères, il avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports aux Chinois. Un jour, les Français se sont réveillés et ont trouvé le cadavre d’une Chinoise dans la Seine qui avait par-devers elle un passeport diplomatique sénégalais. Moustapha Niasse vendait des passeports à des Chinois qui voulaient se rendre aux Etats-Unis ou ailleurs. Il l’a reconnu ! Il n’a pas reversé l’argent au Trésor public Je lui demande seulement de rapporter la preuve. Et quand on lui demande cela, il dit qu’aux Etats-Unis on vend des passeports » avait accusé le président de la République d’alors. Toujours est-il que l’affaire de ces cadavres chinois dont parlait Me Wade peut être mise en corrélation avec celle qui éclabousse actuellement l’Assemblée nationale. Au sommaire, un article du journal français « L’Express » intitulé : « Cadavres chinois, passeports sénégalais ! » Un titre inspiré au lendemain de la découverte macabre de deux ressortissants chinois dans la Seine (Paris). Pour reprendre le récit de nos confrères français, « cette histoire commence comme un roman de Simenon, avec deux cadavres dans la Seine, et continue comme un James Bond, mêlant mafia chinoise et hauts dignitaires du Sénégal. Le 31 juillet 1998, rappelons-le, des promeneurs découvrent le long des berges de la Seine, à Bonnières (Yvelines), sous le barrage de Méricourt, le corps d’une jeune Chinoise de 32 ans, enveloppé comme une momie dans du tissu maintenu par des bandes de large scotch marron. L’autopsie révélera qu’elle a été frappée de neuf coups de couteau puis égorgée. La mort remonterait tout au plus à une semaine ». Trois mois plus tard, selon toujours L’Express, « cette fois-ci à Colombes, nouvelle trouvaille macabre : le corps d’une fillette chinoise de 4 ans est repéré par des maçons, toujours dans la Seine, lui aussi prisonnier du même tissu. Elle a été étouffée avant d’être jetée à l’eau. L’analyse Adn révèle que l’enfant est la fille de la victime de Bonnières. Les deux corps ont sans doute été jetés dans le fleuve le même jour. Pour la justice et les gendarmes de la section de recherches de Versailles, l’énigme des deux Chinoises commence. Comment identifier ces cadavres qui ne portent aucun papier sur eux ? La chance sourit aux enquêteurs français : deux jours avant la découverte du premier corps, un homme qui promenait son chien sur les bords de la Seine est intrigué par un sac en plastique rose, qui contient des documents en Chinois. A l’intérieur, les gendarmes vont trouver un numéro de portable griffonné sur un morceau de papier. Ce numéro les mène à un appartement du «Chinatown» de Paris. Sur place, les enquêteurs découvrent un album de photos avec de nombreux clichés de la fillette. Ce sont bien Mary et Linda qui ont été découvertes dans la Seine. L’agence immobilière a gardé un double de leurs passeports. Nouvelle surprise de taille : il s’agit de passeports diplomatiques sénégalais, délivrés à Dakar le 24 décembre 1997. En poussant leurs investigations, les policiers et gendarmes français ont appris que les défunts chinois avaient acheté les passeports à Dakar. Tout a commencé en 1996 à la veille de la rétrocession de Hongkong à la Chine. A cet effet, Dakar crée, dans la concession anglaise, un organisme destiné à inciter des Chinois à investir au Sénégal. Son nom : le Fodes (Fonds de développement économique et social). Première étape obligatoire pour les investisseurs intéressés : un passage par Dakar où ils reçoivent un passeport de service sénégalais. Seule condition : régler au Fodes 20 000 dollars soit 10 millions cfa par personne ou par couple. Et 5 000 dollars soit 2.500.000 cfa par enfant. L’argent est ensuite viré de Hongkong au Sénégal via la Western Union Bank.
Niasse le…Chinois
En tout cas, l’enquête menée par la justice française suite à une commission rogatoire avait permis de découvrir que des milliers de ressortissants chinois ont pu bénéficier de passeports diplomatiques sénégalais. C’était sous l’ère du président Abdou Diouf qui, informé, était dans tous ses états ! En effet, l’ancien président Diouf n’avait vu que du feu dans une affaire pilotée à l’époque par l’ambassadeur Saliou Djody Faye, consul général à Hongkong, chargé de superviser le Fodes. Celui-ci déclarait qu’il rendait compte directement au ministre des Affaires étrangères, Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale. A en croire toujours « L’Express » en quelques années, le « Fonds des passeports sénégalais » avait brassé des centaines de milliards CFA. « Moustapha Niasse remettra d’ailleurs un chèque élevé au Trésor public sénégalais. Mais une partie — on évoque 600 000 dollars (300 millions cfa) se serait évaporée entre Hongkong et Dakar, provoquant une affaire d’Etat au Sénégal. A l’époque, Moustapha Niasse avait été entendu les 6 et 7 décembre 2002 par la Division des investigations criminelles (Dic). A sa sortie, il avait déclaré ceci : « Je n’ai rien à me reprocher dans la gestion de ce dossier ». Une déclaration qui n’avait pas convaincu l’ancien président de la République. Car, au cours de cette fameuse conférence de presse de 2007, Me Wade avait publiquement accusé Moustapha Niasse d’être le « cerveau » de cette mafia d’Etat relative aux passeports diplomatiques version…chinoise. Aujourd’hui, c’est ce même Moustapha Niasse qui va sceller le sort des deux députés accusés de trafic de documents de voyage. Encore des passeports diplomatiques comme ordre du jour ! Mais, nul doute, c’est en connaisseur (et comment !) que le président de l’Assemblée nationale instruira cette affaire qui secoue son institution…
Niak Diom Rekk!!!
En Septembre, 2024 (00:52 AM)Deug
En Septembre, 2024 (00:59 AM)Lamine
En Septembre, 2024 (07:49 AM)Patriote Forever
En Septembre, 2024 (05:34 AM)Diop
En Septembre, 2024 (06:18 AM)Participer à la Discussion