À quelques heures de l'ouverture du dialogue national, il est essentiel de revisiter le concept de majorité d'idées autour des valeurs centrales de notre pays. En ce sens, après plus d'un demi-siècle de vie commune après les indépendances, il est important que nos compatriotes se retrouvent autour des fondements séculiers qui ont fait et continueront de faire du Sénégal une terre exceptionnelle d'ouverture, d'hospitalité, de tolérance, de justice, de cohésion et de progrès partagé, selon l'universitaire Boubacar Siguiné Sy.
À l'en croire, l'exception sénégalaise repose sur une haute idée du dialogue, des valeurs communes et surtout sur une vision d'un avenir commun d'unité, de paix, de respect, de justice et de solidarité.
Selon l'universitaire, le pays de Léopold Senghor, d'Abdou Diouf, d'Abdoulaye Wade et de Macky Sall, au-delà de la relative modicité de son étendue territoriale, de son envergure démographique, est partout connu, respecté, voire envié par la grandeur de son histoire, la qualité des femmes et des hommes, son ouverture démocratique, la solidité de ses institutions. Notre pays est davantage adulé par la richesse de ses valeurs ancestrales de dignité, d'honneur, d'humanité et une foi inébranlable en l'avenir dans l'entente, le travail et la solidarité.
En effet, dit-il, nous devons reconnaître que ces différentes valeurs qui cimentent notre unité, façonnent notre identité et déterminent nos attitudes, aptitudes et espérances ont été largement chahutées ces dernières années par une partie de notre classe politique, y compris la société dite "civile". Qui ne s'est pas interrogé, voire inquiété ces derniers temps des tournures graves et des dérives inadmissibles du débat politico-juridique dans certaines sphères de la vie nationale ?
C'est pourquoi il est salutaire que le chef de l'État, clé de voûte des institutions de la République, ait de nouveau lancé, après celui de 2019, un appel solennel au dialogue national des forces vives du pays de la Teranga afin de conjurer les menaces réelles, graves et profondes, internes et externes qui sont présentes sur le Sénégal.
En effet, dans un contexte délicat marqué par les conséquences de la grave pandémie de la Covid-19, du réchauffement climatique et de la guerre en Ukraine sur fond de rivalités États-Unis - Russie, d'une part, et d'autre part, États-Unis - Chine dans un environnement sécuritaire, économique et social difficile, le Sénégal a su rester résilient et prospectif afin d'asseoir son unité, sa stabilité et poursuivre avec des réels succès ses efforts remarquables de croissance inclusive dans maints domaines de la vie économique et sociale.
En ce sens, la signature du dernier accord de paix en Casamance est de très bon augure. En espérant que des préalables et des subterfuges ne devient le dialogue national de ses objectifs de consolidation de la démocratie sénégalaise, des solutions consensuelles et pragmatiques seront trouvées à court, moyen et long terme, au grand bonheur de nos compatriotes, à la veille de la prometteuse exploitation des ressources pétrolières et gazières dans l'unité, la paix, la prospérité et la solidarité, selon toujours l'universitaire.
L'intégrité territoriale, l'unité et la cohésion nationales, le respect des institutions ne sont et ne seront jamais négociables. Idem de la nature républicaine et laïque de l'État. Une majorité d'idées devraient se dégager sur les options, les stratégies et les priorités nationales de développement autour du Plan Sénégal émergent, dans une Afrique unie, responsable et solidaire.
Ainsi, les principaux acteurs devront s'entendre rapidement, entre autres, sur la place de l'agriculture au sens large, de l'éducation, de la formation, de la santé, de l'accès aux services sociaux, des jeunes et des femmes, des médias et réseaux sociaux.
Il ne saurait, par conséquent, s'agir, dans ce cas, comme l'a signifié le président Macky Sall, de gouvernement d'union ou de réforme électorale. Il s'agira avant tout de réfléchir, de se concerter et de travailler résolument ensemble sur nos valeurs centrales d'unité, de liberté, de paix, de justice, de solidarité et les voies et moyens de poursuivre le chemin d'héroïsme et d'honneur de notre belle et grande Nation, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires qui font la grandeur et la solidité du Sénégal, pays de démocratie, de dialogue et de progrès partagé.
10 Commentaires
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En Mai, 2023 (14:05 PM)Lol
En Mai, 2023 (13:23 PM)Baay Fall
En Mai, 2023 (13:26 PM)Senghor est resté 20 ans au pouvoir, en 1974, quand il a senti qu’il n’était plus dans le cœur des sénégalais, il a préparé Abdou Diouf et lui a transmis tranquillement le pouvoir pour la sauvegarde de la quiétude du Sénégal
Abdou Diouf, a fait 20 ans et a toujours organisé des élections inclusives et avait une occasion en or d’éliminer Abdoulaye Wade de l’échiquier politique sénégalais avec l’affaire Me Seye, mais pour la survie de la démocratie sénégalaise il a toujours organisé des élections inclusives
Abdoulaye Wade on pouvait tout lui reprocher, mais il a toujours organisé des élections inclusives, et pourtant il pouvait fabriquer un dossier contre Macky comme il le fait actuellement à ses opposants, mais pour la survie de la démocratie sénégalaise il ne l’a jamais fait
Macky président né après les indépendances, le peuple attendait de lui une consolidation des acquis démocratiques, la mise en place d’un état de droit véritable, l’élargissement des espaces des libertés etc. Malheureusement que Macky, a préféré faire un bond en arrière de 60 ans, comme du temps de Mamadou Dia, inauguré l’ère de comploté contre ses adversaires. Après Karim c’était le tour de Kalifa maintenant c’est Sonko, c’est un président rancunier avec sa logique de jamais deux sans trois. Macky est une vraie déception
Le peuple n’acceptera pas que Sonko soit condamné sur du matay dans un procès avec zéro preuve. Maintenant l’état a requalifié les faits avant même l’ouverture du procès et Sonko comme Ndeye Khady vont être condamné en se basant que sur du vent inadmissible
Xeme
En Mai, 2023 (13:44 PM)Voilà le document que je croise dans mes lectures. Confirmé ou pas, il atteste de ce que j'ai toujours écrit dans les commentaires depuis que Macky a parlé de dialogue.
Deux choses seules intéressent Macky Sall:
- Un troisième mandat pour l'utiliser pour assurer ses arrières et celles de sa famille; 3e mandat auquel il peut renoncer si on s'engage à,
- lui assurer sécurité et protection après son départ.
NB: Mes 2 conseils aux participants au dialogue:
1- Se retirer du dialogue.
2- Accepter tout ce que Macky demandera pour quitter le pouvoir et le signer, tout en sachant que la principale leçon que les sénégalais ont retenue de Macky Sall est que: aucune loi, aucun décret, aucune signature, aucun engagement, avec toutes les garanties possibles, n'a de.sens pour un nouveau président. Macky Sall l'a fait, on le lui fera après lui.
C'est en 2012 que j'ai commencé à répéter, sous les insultes des.fanatisés, que Macky Sall a détruit tout ce qui pourrait le sauver demain dès les premiers mois de son arrivée au pouvoir.
Poli
En Mai, 2023 (13:50 PM)Comme toujours, il veut aller aux élections en éliminant un membre de l'opposition. C'est connu de tous. Arrêtez de tourner autour du pot: la vérité rien que la vérité.
Mohamed Lo
En Mai, 2023 (14:04 PM)Texte nul et plein de fautes
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