Le chef de l’Etat a pris part, ce samedi à Tunis (Tunisie), à l’ouverture de la 7e TICAD. En plus de la «coopération officielle», le président en exercice de l’Union africaine invite les secteurs privés du Japon et de l’Afrique à contribuer au financement des économies du continent.
Le Président Macky Sall reconnaît le poids positif de la contribution des Etats partenaires dans le financement des économies africaines. Mais pour plus d’efficacité, il estime que les fonds privés s’avèrent incontournables. «Quelle que soit son importance, la coopération officielle à elle seule ne suffira pas. Avec l’appui de mécanismes financiers appropriés, c’est par l’investissement privé que nous pourrons davantage intensifier notre partenariat et créer de nouvelles opportunités productives et génératrices de croissance partagée», a plaidé le président en exercice de l’Union africaine (UA), ce samedi à Tunis (Tunisie), à l’ouverture de la huitième Conférence de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD).
Macky Sall poursuit : «Depuis le lancement de la TICAD en 1993, le cours de l’histoire a beaucoup changé, charriant de nouveaux enjeux derrière lesquels se dessinent les marqueurs d’un nouveau monde. C’est dire qu’il nous faut adapter notre collaboration aux réalités de notre temps pour donner plein sens aux thématiques principales de la présente TICAD : la paix et la stabilité, la croissance vigoureuse et la résilience durable. Alors, agissons ensemble pour un partenariat à la hauteur de nos urgences du présent et de nos ambitions pour le futur.»
Au regard de cette nécessité, le Président sénégalais a salué la participation des secteurs privés japonais et africain au sommet entre le Japon et l’Afrique. Ces femmes et hommes d’affaires ont la possibilité de s’implanter dans un continent en plein essor et aux nombreuses opportunités d’investissement.
L’agriculture constitue un terreau fertile. D’autant que l’Afrique nourrit de l’ambition d’atteindre «la souveraineté alimentaire par la production agricole à grande échelle, une meilleure conservation des produits et leur transformation par le développement de chaînes de valeurs agricoles», signale Macky Sall. Qui souligne : «L’Afrique détient plus de 60% des terres arables de la planète, d’importantes ressources hydriques et une main d’œuvre disponible. Nous voulons que des partenaires, publics ou privés, s’associent à nous par l’investissement et la technologie, pour une coopération mutuellement bénéfique.»
TICAD, Shinzo Abe, DTS, G20…
La TICAD 2022 réunit dans la capitale tunisienne (27-28 août) 5000 participants dont 30 chefs d’Etat et de gouvernement africains. Il se déroule près de deux mois après l’assassinat de Shinzo Abe, l’ancien Premier ministre japonais sous le magistère duquel le sommet s’est tenu pour la première fois en Afrique. C’était en 2016 à Nairobi, au Kenya.Le président de l’UA lui a consacré les premières lignes de son discours : «Au nom des délégations africaines, je voudrais tout d’abord saluer la mémoire de feu le Premier ministre Shinzo Abe, et réitérer nos condoléances attristées à sa famille, ainsi qu’au gouvernement et au peuple japonais ami. Paix à son âme.»
Macky Sall a salué les «résultats concrets» de la TICAD, «notamment dans les domaines de l'éducation et de la formation, de l’agriculture, de la santé et de l'hydraulique, pour ne citer que quelques exemples». Le chef de l’Etat a ensuite enfilé sa robe d’avocat de l’Afrique pour plaider pour le financement des économies du continent. Surtout dans ce contexte de conjoncture difficile mondiale.
Il dit : «En ces temps de crise économique aigue, les pays africains sont encore plus fortement éprouvés par les effets combinés de la pandémie et de la guerre en Ukraine. C’est pourquoi nous continuons de plaider pour la réallocation partielle des DTS et la mise en œuvre effective de ‘l’Initiative du G20 de suspension du service de la dette’, comme mesures de soutien à nos efforts de résilience et de relance économiques.»
Ce n’est pas tout. Macky Sall appelle en outre à «une transition énergétique juste et équitable, permettant(aux) pays (du continent) d’utiliser leurs ressources disponibles pour assurer l’accès universel à l’électricité». Il ajoute : «Au nom de l’Afrique, j’ai également sollicité le soutien des membres du G20 pour l’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein de cette instance, afin d’assurer une meilleure prise en charge des intérêts de notre continent dans la gouvernance économique et financière mondiale.»
20 Commentaires
Finances Politiciennes !
En Août, 2022 (16:14 PM)Reply_author
En Août, 2022 (17:54 PM)Reply_author
En Août, 2022 (18:21 PM)Un pays ne doit pas réaliser ses infrastructures de première importance essentiellement sur des emprunts et libérer ses finances internes de leurs objectifs et destinations premières afin de les rendre disponible à la gabegie des politiques, des dépenses de prestige, la corruption et le détournement. La finance publique non seulement devait enlever le fardeau de la dette aux générations futures, réaliser des infrastructures lourds et être gérée avec rigueur de telles sortes que la réalisation d'un fond souverain se dégagerait pour comme le font d'autres pays que le Sénégal puisse étendre sa souveraineté par l'intermédiaire de ses entreprises détenus par ses nationaux sur d'autres pays de la sous région en fesant là-bas des acquisitions opportunités, des investissements et d'achats de Terres à forte plus values.
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En Août, 2022 (19:52 PM)Les salariés souffrent... emplus, avec le coût du dollar actuel, tout est à la hausse sauf les salaires...
Feuss
En Août, 2022 (16:43 PM)Re....
En Août, 2022 (17:18 PM)Boy Pourtou
En Août, 2022 (16:08 PM)Je Gouverne Avec Des Dons
En Août, 2022 (19:51 PM)Reply_author
En Août, 2022 (16:19 PM)Chef Croit Pas Privé Senegalai
En Août, 2022 (16:27 PM)Boy Pourtou
En Août, 2022 (16:14 PM)garantie la wokh
Nous sommes aujourd'hui en 2022 et la principale richesse d'une nation c'est le savoir . Les Nations qui inventent et innovent seront l'avant garde de l'humanité . Dans ce cadre, l'Afrique doit faire sa révolution scientifique et technologique en s'appuyant sur la jeunese de sa population qui doit s'investir dans les sciences et la technologie pour transformer les immenses richesses dont le continent est doté . pour ce faire l'Afrique doit s'ouvrir et diversifier ses partenaires dans le cadre de la promotion des investissements directs étrangers devant entrainer en plus des flux d'investissements , un transfert de technologie et de savoirs .
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En Août, 2022 (16:44 PM)Reply_author
En Août, 2022 (16:44 PM)Corruption
En Août, 2022 (17:04 PM)Lamptall
En Août, 2022 (17:27 PM)Damel Fall
En Août, 2022 (18:01 PM)Amsa
En Août, 2022 (18:54 PM)Les Investisseurs Americains veulent venir en Afrique pour contrer la chine..... mais, la corruption et la mal gouvernance de nos leaders y compris Macky posent de serieux problemes a ces Investisseurs etrangers. Quand quelqu'un comme Macky est plus nanti que les presidents occidentaux, plus riche president de la planete dans un pays sous developpes et tres endette.
1. Mettre fin à l’occupation militaire de nos territoires, notamment aux bases militaires implantées au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger, à Djibouti, au Gabon, etc. L’armée française a pour fonction en Afrique d’intimider nos dirigeants, "d’intervenir" (60 interventions en 60 annees d'independance) et d'organiser des coups d’Etat pour renverser les régimes qui ne plaisent pas à la France, de former, armer et financer des terroristes et des “rebelles” pour déstabiliser nos Etats et instaurer l’insécurité partout sur le territoire africain; d’obliger nos Etats à se former et à s’équiper auprès de la France; de maintenir nos armées dans une situation de sous-équipement de façon à justifier la présence de l’armée française sur notre sol; d’empêcher à tout prix la formation de véritables armées modernes africaines en lieu et place des “hommes en armes” que nous avons aujourd’hui; de quadriller le territoire africain afin de nous tenir en respect comme un gangster tient en joue ceux qu’il dévalise.
L'armé française a aussi pour fonction de protéger les régimes dictatoriaux africains qu'elle a installés sur notre sol et travaille inlassablement à déstabiliser et renverser tous ceux qui s’opposent à elle sur le continent. Elle apporte sa caution et son soutien actif aux fausses démocraties, aux manipulations de votes par des régimes qui, parce qu’ils se savent protégés par la France, font ce qu’ils veulent et travaillent plus à préserver les intérêts de la France chez nous que les intérêts de nos peuples.
C’est pourquoi nous devons à tout prix chasser l'armée française de nos terres.
2. Nous ne voulons pas d’une réforme du franc CFA. Nous voulons la fin du franc CFA, c’est-à-dire la fin de tout accord de coopération monétaire avec la France. Nous voulons créer et gérer nos propres monnaies indépendamment de toute ingérence de la France. Nous ne sommes pas des "Francs" (l'ethnie fondatrice du pays appelé "France"). Nous voulons un nom authentiquenment africain pour notre monnaie commune. Plus aucune monnaie africaine ne doit s'appeler "franc".
3. Nous dénonçons les accords léonins de « coopération » imposés par la France au moment des « indépendances » et grâce auxquels elle a un statut préférentiel dans l’octroi des contrats, marchés et concessions qui lui permettent de piller nos richesses minières. Nous ne voulons plus être un marché captif pour l’écoulement des produits de l’industrie française. Nous voulons une industrie de transformation de nos matières premières sur notre propre sol. Nous voulons diversifier nos partenaires au plan mondial, commercer avec qui nous voulons. En ce sens, nous dénonçons les accords commerciaux qui accordent un statut préférentiel à la France dans l’approvisionnement de l’Afrique en produits manufacturés..
4. Sur le plan diplomatique et international, nous ne voulons plus être sous la tutelle de la France qui dicte, notamment à l’ONU, quelle position nous devons prendre sur la scène internationale et nous impose systématiquement de nous aligner sur ses propres positions à elle comme elle a encore tout récemment tenté de le faire concernant l’affaire ukrainienne.
5. Nous voulons la fin du génocide culturel perpétré par la francophonie au travers de l’enseignement du français dans toutes les anciennes colonies françaises au détriment des langues africaines qui meurent lentement mais sûrement faute d’être enseignées à nos enfants. Nous devons enseigner en priorité nos langues à l’école et non le français. Nous ne garderons l’anglais (de préférence) ou le français que comme deuxième langue pour les besoins des échanges et le commerce international.
6. Nous voulons la fin du racisme et de la guerre psychologique permanente menée contre nous par la France au travers de ses médias (RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique, etc.) qui incitent à la haine entre Africains chaque jour que Dieu fait, qui sèment la zizanie et la division sur le sol africain, qui nous infantilisent et nous manipulent au gré des intérêts Français.
Chaque Africain doit se donner pour mission de lutter sans relâche contre nos oppresseurs multiséculaires que sont les Français et de contribuer à l’effondrement du système néocolonial français qui nous maintient en esclavage.
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