Les unités navales de la Marine nationale ont intercepté, ce vendredi 6 septembre, 276 migrants au large de Mbour et à l’embouchure du fleuve Sénégal.
Les candidats à l'émigration clandestine ne cessent de prendre le large à leur risques et périls. En effet, malgré les dangers que comportent cette forme de migration, ils continuent de braver l'océan.
7 Commentaires
Africain
En Septembre, 2024 (00:55 AM)Dieu a dit ne manger du haram, éloignez vous du mensonge et du cirque si non je vais vous éloigner du bonheur et l'au delà vous serez dans l'enfer.
Et, actuellement c'est le métier des sénégalais. Mentir détourner , vendre de la drogue, prostitution , insulter, charlatan, homosexualité etc...
C'est les pêches qui descend sur vous.
Vous êtes l'exemple de Liban en afrique.
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En Septembre, 2024 (06:32 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (07:20 AM)Bad Boy
En Septembre, 2024 (09:11 AM)Badou
En Septembre, 2024 (15:01 PM)R. O
En Septembre, 2024 (16:20 PM)La question de l'immigration est une question lancinante qui'il faudrait traiter dans le but d'y remédier .Les différents gouvernements qui se sont succédés à la tête du Sénégal depuis le président Diouf ont toujours refusé de trouver des remèdes à ce fléau car celui-ci risquerait de révéler au grand jour leur incompétence et leur impuissance notamment face à la mondialisation et aux réformes économiques des bailleurs qui leurs sont imposés depuis les années 90. En effet la mondialisation qui nous impose la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux et l'existence d'organisations politiques et économiques sous régionales auxquelles nous avons librement adhéré ont rendu désormais tout idéal de souveraineté saugrenue et dépassée. Les municipalités que sont devenues nos pays ne font qu'appliquer des directives et se conformer à des traités supranationaux.
Les réformes prodiguées par le FMI et qui ont démantelé le tissu économique et social avaient initialement pour objectif d'attirer les investissements directs étrangers qui ne nous sont jamais parvenus à ce jour. De ce fait le chômage est massif et l'immigration est massive.
Notre jeunesse n'hésite plus à braver les océans dans le but d'offrir à leurs parents une vie décente.
Comment se fait-il que les réformes libérales du FMI qui s'inspirent des politiques économiques des dragons asiatiques n'ont pas réussi dans les pays d'Afrique subsaharienne.
Les dragons asiatiques, notamment la Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et Singapour, ont connu une croissance économique spectaculaire au cours des dernières décennies. Cette réussite repose sur plusieurs facteurs clés :
- Une main-d'œuvre qualifiée et à faible coût
Ces états ont investi massivement dans l'éducation dans le but de pouvoir répondre à la demande en main d'œuvre du secteur industriel.
Coûts de production compétitifs: les facteurs de production extrêmement bas tels que la main d'œuvre, l'énergie ont permis d'attirer les investissements directs étrangers
-Une ouverture sur l'économie mondiale
Ces états ont mis en place des politiques qui favorisent les exportations notamment en relevant les droits de douane.
- Un État interventionniste et efficace
Les états ont eu à identifier des secteurs à fort potentiel de croissance dans le but d'en tirer un avantage concurrentiel comme le recommande la théorie économique. Ainsi ces pays se sont spécialisés dans l'automobile, l'électronique
-. Une culture du travail et de l'épargne. Ces pays d'Asie sont connus pour leur sérieux et leur capacité de travail.
-Une infrastructure moderne
Investissements massifs: les états ont dû mettre en place des (routes, ports, aéroports, etc.), facilitant les échanges et le développement économique.
Ces facteurs combinés ont permis à ces pays d'Asie de sortir de la pauvreté.
En y regardant de plus près, nous remarquons que les facteurs ou les politiques citées plus haut ont été repris par les présidents Wade et Sall. Ils ont en effet beaucoup investi dans la formation professionnelle, les infrastructures, dans l'abaissement des droits de douane. Malgré tout cela nous n'arrivons pas à attirer les investissements étrangers.
Nous savons que généralement les entreprises se délocalisent dans les pays où la demande de leurs produits est plus forte ou l'entreprise va se délocaliser là où les facteurs de production sont les plus bas. À cela doit s'ajouter une politique économique capable d'attirer les entreprises. Celle-ci doit prendre en compte une fiscalité souple, un cadre juridique et réglementaire qui n'est pas trop rigide et un code du travail souple . Au regard de tout cela nous devons dire que deux choses empêchent notre développement. Nous avons d'une part un état obèse difficile à entretenir. Les dépenses sont nombreuses et les recettes fiscales insuffisantes. Dece fait nous mettons en œuvre des politiques fiscales lourdes pour le secteur privé, l'assiette fiscale est mal repartie. Ce sont les mêmes qui payent.
Deuxièmement, il y de souligner que nous utilisons une monnaie qui nous dessert. La politique monétaire inexistante ne permet pas de financer l'économie et donc de créer des emplois. La stabilité monétaire est plus importante que le chômage, la mort de milliers de jeunes dans les océans et la pauvreté. Le franc CFA ne nous permet pas aujourd'hui d'obtenir des coûts de production compétitifs .
Tous ces facteurs regroupés font que nous voulons participer à une mondialisation que le colon avec la complicité de nos dirigeants nous empêche . La rigidité de la monnaie et les charges de nos États entraînant un prélèvement fiscal trop important font que nous sommes exclus naturellement exclue de celle -ci.
Deux possibilités s'offrent à nous pour changer les choses, rejeter ou continuer la mondialisation, rejeter le socialisme ou appliquer pleinement des réformes libérales, prendre son indépendance politique et économique ou continuer à subir le diktat de la France.
Bon week-end à tous
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