La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, s’est rendue ce mardi 20 février à Dakar pour échanger avec le Président Macky Sall sur la situation politique au Sénégal. Selon un communiqué de ses services, la diplomate rwandaise a "salué la décision du Président de mettre en œuvre la décision du Conseil constitutionnel du 15 février et l’a encouragé à aller rapidement dans ce sens afin de donner au peuple sénégalais une visibilité sur les prochaines étapes du processus électoral".
Mme Mushikiwabo a, par ailleurs, rappelé que l’OIF dispose d’une expertise en la matière et ladite organisation "serait, si le Sénégal le souhaite, prête à accompagner la mise en œuvre du processus".
La patronne de la Francophonie a saisi l'occasion pour souligner l’importance que le chef de l'Etat sénégalais "puisse rapidement apaiser le pays et, aux côtés de tous les acteurs sénégalais, œuvrer à préserver la stabilité du Sénégal, qui est vitale, non seulement pour les populations sénégalaises mais également pour l’ensemble de la sous-région, déjà fortement secouée par de nombreuses crises politiques".
9 Commentaires
Safine
En Février, 2024 (09:43 AM)Reply_author
En Février, 2024 (09:56 AM)Valorisons les Nôtres.
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En Février, 2024 (10:06 AM)Reply_author
En Février, 2024 (10:33 AM)Le Temoin
En Février, 2024 (10:08 AM)#Élections par force
Son silence semble assourdissant
Djoloffman
En Février, 2024 (10:29 AM)Le PR, toujours dans la certitude de pouvoir arriver, à force de manoeuvres, au bout de leur projet d'élections sans Bassirou Diomaye, veut jouer sur le temps en appelant à un dialogue inclusif, sachant que plus il yaura de participants à ce dit dialogue, plus le report des elections au-delà du 2 avril 2024 sera inévitable. Aussi, voudra-t-il mettre à profit ce temps pour faire passer, à travers divers canaux, l'idée d'une reprise de tout le processus pour la participation de tous dont Ousmane Sonko. Et à ce propos, certaines organes de presse, qui jusque-là ont eu une position objective sur la question, ont fait un virage à 180°; leurs journalistes et chroniqueurs les plus pertinents et objectifs, étant maintenant les défenseurs, on ne sait par QUELLE MAGIE, du "il faut reprendre le processus pour la participation de tous". Ces journalistes sont très futés dans leur manière d'enrober les choses, sont cependant trahis par le "mal à l'aise" qui se lit sur leur visage et l'expression "tout le monde est libre d'exprimer sa position". Le PR et son groupe pensent que l'idée de la participation de Sonko aux élections suscitera l'adhésion de la population à un report. Ousmane Sonko n'est pas interessé à participer à des élections, son parti ou ex parti ayant déjà un candidat.
Ce que le PR et les acteurs de mise en oeuvre de son projet (PDS, BBY, Une certaine presse et quelques recalés) savent mais font fi de ne pas savoir, c'est que les populations, partis politiques et les organisations de la société civile qui sont sortis dans la rue, ceux qui y ont laissé leur vie, ne réclamaient rien d'autre que le RESPECT DU CALENDRIER REPUBLICAIN.
Donc pourquoi un dialogue?
Pour permettre, au terme de manipulations, de reprendre le processus avec comme objectif d'éliminer Bassirou (d'ici le 15 décembre, en mode fast track, ne peuvent-ils pas juger Bassirou et le condamner? au juriste d'apprécier) et choisir un autre candidat pour BBY. Qui sait? Peut-être que le PR lui même, ayant la certitude d'avoir droit à un 3ème mandat, pourrait présenter sa candidature.
Un dialogue autour de quoi?
On ne sait pas. Mais le seul point à l'ordre du jour de concertations est LE CHOX D'UNE DATE DE TENUE DES ELECTIONS POUR QU'AU 2 AVRIL, LE PROCHAIN PRESIDENT DU SENEGAL SOIT CONNU. Tout autre sujet de dialogue ne sera que dilatoire. Les problèmes du pays pourront faire l'objet de dialogue, concertation, conférence nationale .... après l'installation du prochain PR. Et qu'on ne nous mette surtout pas sur la table les supposées insuffisances du Conseil Constitutionnel dans la gestion des candidatures, la loi est dure mais c'est la loi. Des insuffisances du Conseil Constitutionnel, le cas échéant, seront prises en compte pour les joutes electorales futures; tout système étant perfectible.
Si le PR était réellement animé d'une intention sincère de se conformer à l'invite du Conseil Constitutionnel, il réunirait tous les candidats, avec au besoin les organisations de la société civiles, dans les 48h qui ont suivi la décision du Conseil Constitutionnel pour arrêter la date des élections. Malheureusement, avec ses associés (BBY, PDS, Certains recalés et lobbies), il est aveuglé par son aversion à l'eventualité de voir son candidat perdre au profit Diomaye FAYE et trompé par la certitude chronique qu'avec une manipulation orchestrée à grande échelle, il peut renverser la tendance et avoir à nouveau la main.
A tous ceux qui s'étaient élevés contre le report, ne baissez surtout pas la garde, redoublons la pression pour AMENER LE PR ET SES COMPLICES AU CHOIX D'UNE DATE POUR L'ELECTION DU PROCHAIN PRESIDENT AVANT LE 2 AVRIL, les adversaires d'en face, ayant perdu toute lucidité et ne lésineront devant rien pour perturber le processus.
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