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Les états généraux des transports publics ont démarré ce lundi 21 octobre 2024, au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD), sous la présidence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Organisée par le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, cette rencontre stratégique de cinq (05) jours (du 21 au 25) vise à « réinventer la mobilité durable au Sénégal en proposant des solutions innovantes pour des infrastructures modernes et adaptées » aux besoins du pays.
« Au Sénégal, la mobilité des personnes en toute sécurité et en toute sûreté demeure un défi permanent »
Les nouvelles autorités sénégalaises sont déterminées à établir un état des lieux rigoureux et de réfléchir aux solutions durables pour remédier aux problèmes endémiques du secteur des transports publics dans le pays. En effet, face à la recrudescence des accidents de la circulation et les modes de transport non réglementaire, le Chef de l’Etat et son gouvernement ont initié des concertations avec l’ensemble des acteurs du sous-secteur du transport public routier, ferroviaire et aérien. C’est dans ce cadre que se tiennent ces états généraux des transports publics. Une rencontre au cours de laquelle, le Président Bassirou Diomaye Faye a invité les acteurs à dresser « un diagnostic complet et sans complaisance » des différents sous-secteurs du transport public.
« Au Sénégal, la mobilité des personnes en toute sécurité et en toute sûreté demeure un défi permanent. Malgré l’amélioration de la qualité de nos infrastructures routière, les accidents continuent de faire encore de nombreuses victimes. De plus, les embouteillages chroniques, particulièrement à Dakar, occasionnent des pertes de temps considérables malgré les efforts déployés dans la construction de routes, de ponts et la réalisation de projets de transport urbain de masse », a souligné Bassirou Diomaye Faye.
« L’observation des faits nous permet d’affirmer avec force que les accidents de la route ne sont pas une fatalité »
Selon lui, « l’insécurité routière et son impact socio-économique comme la question cruciale de la régularisation du transport public sont des priorités de premier ordre pour mon gouvernement ». D’où la tenue de ces présentes assises, qui par leurs caractères exceptionnels et inclusifs, offrent « une opportunité unique d’établir un état des lieux rigoureux et de réfléchir aux solutions durables pour remédier aux problèmes endémiques » du secteur.
« En amont de ces états généraux, j’avais dores déjà instruit le gouvernement à me proposer un plan d’urgence de prévention et de sécurité routière qui soit exécuté avec la plus grande rigueur. L’observation des faits nous permet d’affirmer avec force que les accidents de la route ne sont pas une fatalité. Non, ce n’est pas une fatalité si, bien sûr, nous acceptons tous de faire notre introspection. Ce qui se produit sur nos routes n’est pas une conséquence inéluctable. Ces drames sont souvent le résultat de comportements inadéquats et de manquement à des règles de sécurité élémentaire. Il est impératif que chacun, en particulier les acteurs sociaux professionnels du transport public routier, s’engagent dans une introspection sincère et une prise de conscience de leur responsabilité », a affirmé le Chef de l’Etat.
Et Bassirou Diomaye Faye d’ajouter : « Non, ce n’est pas une fatalité si seulement nous comprenons l’importance de l’adaptation et de l’anticipation dans nos stratégies de développement du transport public routier en intégrant des dispositifs d’alerte et de mitigation des risques à l’instar de ce qui se fait dans les secteurs aussi normés que l’aviation et le maritime. C’est bien que nous ne devons plus faire les choses comme avant si nous voulons bâtir ensemble un avenir durable pour nos systèmes de transport public. C’est dans cet esprit que j’ai engagé dans un second temps le gouvernement à organiser ces états généraux du transport public pour asseoir les consensus forts indispensable à la transformation systémique rapide et intégrale du système de transport public ».
Pour lui, ces états généraux des transports publics sénégalais traduisent sa volonté de définir les contours d’un système de transport inclusif et durable. « Ces consultations que nous ouvrons aujourd’hui traduisent ma ferme ambition de réinventer et de moderniser en profondeur notre secteur du transport public. Il s’agit de répondre au besoin croissant des usagers en renforçant la compétitivité de notre économie, notamment à travers le développement des chemins de fer et du corridor routier ouest-africain. Un tel projet ne peut se réaliser sans un dialogue inclusif, direct et prospectif entre les différents acteurs de l’écosystème du transport présents ici aujourd’hui », a-t-il expliqué.
A ce titre, le président de la République a invité les acteurs et parties prenantes à dresser « un diagnostic complet et sans complaisance » des différents sous-secteurs du transport public routier, ferroviaire et aérien, et définir « les contours d’un système de transport inclusif et durable capable de prendre en charge les nouvelles formes de mobilité, qu'elles soient électrique ou digital tout en reposant sur une réhabilitation stratégique du chemin de fer comme solution alternative aux routes afin de réduire leurs pressions et de les préserver ».
La cérémonie d’ouverture des travaux a enregistré la présence du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, M. El Malick Ndiaye ; du ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal, Dr Fatou Diouf ; du ministre des Infrastructures et des Transports de la Côte d’Ivoire, M. Amadou Koné ; du ministre des Infrastructures de la Guinée-Bissau ; des acteurs du transport sénégalais, des partenaires sociaux, des parties prenantes, entre autres. Elle a également noté la participation de nombreuses personnalités nationales et internationales.
11 Commentaires
Que dit le Projet ?
Kong Kong
En Octobre, 2024 (20:31 PM)On attend alors.
Tout ce que je sais est que nos apprentis admirent CICAD.
Ces stagiaires risquent de passer leur unique mandat sous l'arbre à palabres, le BAOBAB DE SENEGAL 2050
90%des accidents impliquantd les transports en coy,si le gouvernement veut du sérieux n'a qu'à faire une vérification rigoureuse sur les permis.
La totalité de ces personnes n'ont pas pris un seul cours du code de la route.Ils ignorent totalement les règles et règlements qui régit ce code,raison pour lesquels l'indisciyau volant vous le voyez qu'au Sénégal.
Venez me dire le contraire.
Le gouvernement n'a qu'à contrôler les permis des 20 dernière années où bien les 10 dernière.
La tricherie est devenue le sport favori des sénégalais.
Je déconseille fermement à Amadou Ba de se rabaisser à débattre avec Ousmane Sonko, un menteur professionnel qui a trahi les secrets d’État lorsqu’il était aux Impôts et Domaines. Sonko n’est pas un homme d’idées ou de principes, mais un artisan du désordre et de la manipulation. Offrir une tribune à un tel personnage, qui se complaît dans les coups bas et les manœuvres destructrices, ne ferait que renforcer son imposture. Amadou Ba mérite un adversaire digne de son calibre, pas un manipulateur de bas étage.
Sonko a semé la tension pour atteindre ses objectifs, et il gouvernerait dans ce même climat de chaos qu’il a lui-même créé. Son passé est clair : une éjaculation a coûté 85 vies, et ses mensonges, manipulations et simulations ont conduit à la destruction de Auchan, l’université, le BRT et les bus. Sonko n’a rien à offrir au Sénégal si ce n’est davantage de division et de destruction. Il finira par échouer et être renvoyé chez ses parents en Guinée-Bissau, après avoir causé d’énormes torts au pays. Le Sénégal mérite bien mieux que cela.
S. Sané
En Octobre, 2024 (09:04 AM)Participer à la Discussion