Être fils d'une star absolue comme Zinedine Zidane, est-ce vraiment une bénédiction ? Luca Zidane, fils de l’ancienne star des Bleus et du Réal Madrid, a un avis tranché sur la question. "Certains pensent que c'est quelque chose de positif, mais ce n'est pas le cas", estime le gardien de 24 ans qui évolue à Eibar (D2), dans un entretien au média espagnol "Relevo" de ce vendredi.
"J'aimerais que le monde du football me voie comme Luca, qu'ils jugent les matchs que je fais, qu'ils ne cherchent pas plus loin et qu'ils ne me comparent pas", ajoute le deuxième fils de Zizou. "Il y a des gens qui parlent de moi sans me connaître. Ça fait mal. Ils sont souvent pleins de préjugés. Ils ne savent pas qui je suis réellement. C'est difficile d'entendre des choses sur moi de la part de gens qui m'ont vu jouer un ou deux matchs seulement et qui ne savent pas quelle personne et quel joueur je suis".
Une référence aux articles et posts sur les réseaux sociaux dont il fait l'objet, en étant toujours présenté comme le rejeton de son champion du monde de père. Avec une propension à se focaliser sur ses bourdes plutôt que sur ses belles prestations.
"J'essaie, depuis petit, de me tenir à l'écart de ce que les gens disent, répond Luca Zidane. Je suis plus exposé que les autres joueurs, à cause du nom que je porte. On ne parlerait pas autant d'un autre joueur. Ce sont des choses qui peuvent te porter préjudice au moment de rejoindre un club".
Plus qu'un titre ou qu'une réflexion, c'est la "répétition" qui crée le malaise chez le gardien. "Tout le travail que tu fais au quotidien pour être là où tu es, on dirait que ça n'a pas d'importance, puisque j'entends dire que mon père est là pour m'aider. Je respecte ce que pensent les gens, mais c'est dur. Ce n'est pas facile à gérer. D'un côté, je suis très fier d'être son fils et de ce qu'il a accompli. Mais c'est vrai que quand certains viennent me parler de ma carrière... ils me parlent de mon père’’, se désole-t-il.
"Ici à Eibar, la pression médiatique n'est pas la même que dans les autres équipes. J'avais besoin de m'éloigner un peu des projecteurs" constate-t-il.
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