L’intellectuel et écrivain, Hamidou Anne, rejoint l’Alliance Pour La République (APR). En exclusivité pour Seneweb, l’auteur de “Panser l'Afrique qui vient” explique les raisons de ce choix.
Hamidou Anne, après avoir annoncé l’arrêt de votre chronique Traverses qui paraissait dans Le Quotidien, vous avez décidé de vous lancer en politique et d’intégrer l’Alliance Pour la République (APR). Pourquoi ?
Pendant quatre années, j’ai écrit, chaque semaine, sur le “politique”, en maniant divers sujets de notre époque sans concession. J’ai toujours aimé la politique dans sa dimension accoucheuse d’idées et de théories tout en ayant une forme de méfiance pour les manœuvres d’appareils et les querelles de chapelles.
En quatre ans, j’ai vu le monde connaître des bouleversements sans précédent ; la pandémie de covid-19, la résurgence des putschs dans le Sahel, le retour de la guerre en Europe, l’attaque du 7 octobre et les massacres à Gaza, la réélection de Trump et l’amputation de la CEDEAO. J’ai vu à quel point sur un temps relativement court des chocs pouvaient surgir et reconfigurer le monde pour le pire.
“Le Pastef est un parti d’émanation fascisante dont le projet est l’abaissement du Sénégal. Écrire ne suffit plus. Je m’engage parce que dans les grandes batailles à venir, je ne peux pas me dérober, je ne peux pas rester à l’écart ; je dois être au front, par les idées et sur le terrain.”
Au Sénégal, j’ai été choqué par les événements de mars 2021 qui, sur la base de l’irresponsabilité d’un homme, ont embrasé notre pays et causé la mort d’enfants. J’ai vu des universitaires multiplier les pétitions pour soutenir un homme malgré ses mensonges, ses appels à l’insurrection et ses outrances antirépublicaines et ne pas oser écrire la moindre ligne sur l’incendie de l’université, espace de fécondation de la pensée et accessoirement leur lieu de travail. J’ai été pris d’effroi en observant notre pays de l’intérieur, parcourant les médias et les rues le soir pour regarder l’ampleur de l’effondrement moral. J’ai écrit des livres, des centaines de textes, donné des conférences, avec toujours un seul moteur, qui est le souci de l’homme intégral.
Je vois notre pays s’embourber dans une période de crise au sens gramscien, où tous les repères sont brouillés. Le Pastef est arrivé au pouvoir dans la foulée d’une insurrection qu’une élection est venue enrober de sa légalité mais le parti n’a rien perdu de son essence violente et autoritaire, de son ordre réactionnaire, misogyne et rétrograde. J’ai toujours eu une conscience politique, mais je n’ai jamais sauté le pas, car malgré les divergences que je pouvais avoir avec les régimes successifs, j’avais confiance en eux, parce qu’ils demeuraient, au-delà des différences, dans le cadre républicain. Or le Pastef est un parti d’émanation fascisante dont le projet est l’abaissement du Sénégal. Écrire ne suffit plus. Je m’engage parce que dans les grandes batailles à venir, je ne peux pas me dérober, je ne peux pas rester à l’écart ; je dois être au front, par les idées et sur le terrain.
Quel sera votre rôle dans le parti ?
Je tiens d’abord à préciser que le Président Macky Sall n'est pas venu vers moi, nos volontés se sont rencontrées. Dans la démarche visant à inscrire mon action au sein d’un collectif pour plus d'efficacité, il m'a ouvert un chemin vers nos convergences républicaines. J’adhère à l’APR pour y poursuivre mon engagement pour la république, car le rôle d’intellectuel vigie ne suffit plus face à la nature et à l’ampleur des fractures nationales et des dangers qui guettent notre commun vouloir de vie commune. J’ai décidé d’aller en politique avec une ambition et une volonté qui jamais ne se départissent de l’humilité de celui qui vient contribuer au débat public pour défendre des principes de démocratie, de justice, de liberté. Le degré le plus élevé dans un parti est celui de militant, qui sait s’oublier au nom du collectif, et pour quelque chose qui le dépasse et le surpasse. Je l’appelle la patrie républicaine. Je ne revendique rien d’autre que le droit de servir, dans une alliance entre la pensée et la pratique militante. Mon ambition est d’être en surplomb et au cœur de la mêlée.
“J’ai rencontré le Président Sall la première fois en 2010 ; nous nous sommes revus douze ans plus tard et avons eu une longue conversation empreinte de sincérité et de fraternité. J’affectionne l’homme et estime l’homme d’État, c’est donc avec fierté que je marche désormais à ses côtés au service de notre pays qu’il a servi et pour lequel il a encore tant à donner”
Vous revendiquez votre appartenance à la gauche. L’APR, qui n’a pas de boussole idéologique, est-elle le meilleur cadre pour mettre en pratique vos idées ?
C’est une question à laquelle je m’attendais car elle est légitime. Je n’ai jamais fait mystère de mon appartenance à la gauche républicaine. L’adjectif républicain est ici très important, car sans la res publica, notre maison commune, il est impossible de penser et d’agir pour les nôtres, celles et ceux qui sont en droit d’attendre que la politique change leur vie. La gauche ne m’a pas choisi, j’ai fait le choix d’aller vers elle car elle est l’estuaire de toutes mes aspirations pour une société libre, juste et équitable. L’APR, comme le rappelle si souvent mon ami Seydou Gueye, qui vient lui-même de la social-démocratie, est un parti-creuset, une alliance avec des personnalités issues de tous les horizons du champ républicain pour, en 2008, faire face. Je côtoierai dans le parti des Sénégalais dont l’ambition est de préserver notre modèle républicain, démocratique, laïque et social. Sur un plan plus personnel, j’ai reçu de nombreux appels à rejoindre l’APR alors que le parti était au pouvoir, j’ai toujours refusé d’y donner suite car ma place était alors dans le champ des idées et non dans la confrontation politique partisane.
Enfin, au moment où les gens pensent que tout doit s’étaler sur la place publique, je refuse de céder à la tentation de la mise en scène. La politique, c’est une profonde aspiration à la dignité de soi-même et des autres. J’ai rencontré le Président Sall la première fois en 2010 ; nous nous sommes revus douze ans plus tard et avons eu une longue conversation empreinte de sincérité et de fraternité. J’affectionne l’homme et estime l’homme d’État, c’est donc avec fierté que je marche désormais à ses côtés au service de notre pays qu’il a servi et pour lequel il a encore tant à donner.
“L’APR,malgré les critiques que j’ai eu à formuler à son endroit, a été le vaisseau-amiral de la coalition ayant sorti notre pays du cercle des pays les moins avancés. Le parti n’a non plus jamais fait alliance avec le Pastef, et ceci est un critère fondamental”
Aurez-vous toute votre place au sein de cette formation ?
Je n’attends pas à ce qu’on me fasse une place, je suis venu acheter une carte comme tout le monde, en militant simple, exigeant mais discipliné. C’est à moi de convaincre par ma hardiesse militante que le parti, ses militants et ses instances peuvent compter sur moi. Il y a des gens qui après avoir occupé de grandes responsabilités dans le parti et dans l’État, ont choisi le déshonneur de la transhumance ou le confort du silence, c’est leur choix. Je pense que l’APR, malgré les critiques que j’ai eu à formuler à son endroit, a été le vaisseau-amiral de la coalition ayant sorti notre pays du cercle des pays les moins avancés. Le parti n’a non plus jamais fait alliance avec le Pastef, et ceci est un critère fondamental, car pour moi un républicain qui s’allie à des fascistes se déshonore et souille le drapeau de la république. En politique, je continuerai naturellement à écrire, mais j’irai partout pour porter la parole d’une contre-insurrection républicaine et citoyenne, afin de faire du régime Pastef une parenthèse hideuse au Sénégal. Quand la confusion et le bruit règnent, les lignes se brouillent et la raison se terre un temps. Mais il y a toujours une fêlure dans l’édifice pour, à partir de fragments, mener une bataille culturelle dont l’issue est la restauration de la patrie républicaine et l’avènement du progrès économique et social.
“L’accusation grotesque de maquillage des comptes publics met en danger la souveraineté nationale et entame le crédit de notre administration saluée partout pour sa compétence et sa rigueur”
Après avoir perdu le pouvoir, le PS et le PDS ont eu du mal à revenir. L’APR également est mal partie, avec les défections de nombreux leaders. Par ailleurs l’image de l’APR est très écornée avec les scandales qui éclaboussent certains de ses membres et les accusations de maquillage des comptes. La cause n’est-elle pas perdue d’avance ?
Après chaque alternance, certains font le choix de migrer vers des prairies plus fleuries. On ne peut pas empêcher un homme de faire le choix du déshonneur. Le temps fera son œuvre. Je rejoins l’APR avec un regard lucide et un devoir d’inventaire. Je ne saurais avoir la prétention d’assumer un bilan dont je ne suis pas comptable. Mais le parti n’a pas à raser les murs eu égard à son action transformatrice en termes d’économie, d’inclusion sociale et de positionnement du Sénégal sur la scène diplomatique internationale. Une cause n’est jamais perdue d’avance, car seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas.
Je m’arrête un instant sur cette accusation grotesque de maquillage des comptes publics, qui met en danger la souveraineté nationale et entame le crédit de notre administration saluée partout pour sa compétence et sa rigueur. De plus, les performances économiques et sociales du Sénégal sont régulièrement attestées par les institutions internationales. L’auteur de ces propos n’a ni amour-propre, ni amour de son pays. Car même des dirigeants de pays au bord de l’affaissement n’ont jamais posé un acte aussi grave et irresponsable. Mais que voulez-vous, le propre des ignorants c’est d’être audacieux.
Vous l'avez évoqué tantôt, Macky Sall est le leader historique de ce parti. IL en est encore le Président, mais est actuellement hors du Sénégal, et n’est pas revenu depuis la fin de son mandat. Est-il encore d’après vous l’homme providentiel pour votre parti ?
Macky Sall a sacrifié à une tradition républicaine sénégalaise, qui est celle de prendre du champ pour ne pas gêner son successeur. La république, au-delà des textes, ce sont des coutumes d’élégance qui doivent être préservées ; elles sont aussi à l’origine de l’exception sénégalaise. Il est le Président du parti et sa figure morale consensuelle. Il est un homme politique si par politique l'on entend un attachement viscéral à son pays et son continent. Nos discussions depuis qu'il a quitté le pouvoir se limitent essentiellement à des questions économiques et internationales, qui sont pour lui deux passions.
“En moins d’un an, le bilan de PASTEF c’est une moins-value de 839 milliards sur les recettes et une hausse des dépenses de prestige. Pour des gens qui se disaient architectes de l’orthodoxie, en 10 mois, le déficit budgétaire a explosé, passant de 840,2 milliards de FCFA à 2 362,2 milliards de FCFA.”
Vous avez été très critique contre PASTEF du temps où ce parti était dans l’opposition et avez mené avec constance le combat contre leur idéologie. Comment jugez-vous leurs premiers mois au pouvoir ?
Le Pastef est fidèle à son ADN de parti fascisant, qui promeut la violence verbale et physique et refuse le débat démocratique. Les arrestations arbitraires, les menaces contre les médias, l’interdiction systématique des marches, les reniements à la parole et la culture de la vulgarité sont érigés en norme de gouvernance. Depuis le 2 avril, deux événements me semblent utiles à pointer pour montrer la nature du régime et sa dangerosité. Il y a d’abord, cette confusion des rôles au sommet de l’État, qui fait désormais que mêmes les enfants savent en dépit des textes où se situent le centre d’impulsion du pouvoir. Le refus de sacrifier à la DPG en violation de la Constitution, les attaques de responsables publics sur des décrets de nomination, les péripéties ayant conduit à la dissolution sont à mettre dans ce cadre.
Au plan économique, le pays est dans un état de tension extrême lié à une confiance rompue avec les partenaires depuis l’annonce du maquillage supposé des comptes, un matraquage fiscal sans précédent, des atermoiements sur le franc CFA et une suspicion constante sur les entrepreneurs, notamment du BTP, freinant ainsi l’investissement privé. En moins d’un an, leur bilan c’est une moins-value de 839 milliards sur les recettes et une hausse des dépenses de prestige. Pour des gens qui se disaient architectes de l’orthodoxie, en 10 mois, le déficit budgétaire a explosé, passant de 840,2 milliards de FCFA à 2 362,2 milliards de FCFA.
Enfin, vous savez combien la question internationale compte pour moi. Et même sur ce sujet où le Sénégal a toujours rayonné, les postures diplomatiques très douteuses et l’incompétence au plus haut niveau nous isolent. Le Sénégal s’efface progressivement sur la scène diplomatique africaine et internationale.
“Nous avons à bâtir une opposition solide, mais de mon point de vue celle-ci ne doit pas se structurer autour des vieilles logiques électoralistes. Nous le devons aux 46% de Sénégalais qui ont refusé de voter pour la majorité actuelle et aux abstentionnistes à aller chercher”
L’opposition a du mal à exister encore face à ce parti. Comment expliquez-vous cela et avez-vous des pistes pour inverser cette tendance ?
Il est encore trop tôt pour bâtir une force de l’opposition puissante et capable de mobiliser les masses autour d’une alternative. Les appareils vaincus doivent se compter, laisser les transhumants partir et les pressés se lasser afin de se réorganiser. Le gouvernement n’a pas encore bouclé une année d’exercice même s’il se comporte déjà comme un régime usé et fatigué et incapable d’impulser de la nouveauté du fait de son incompétence technique et de son immaturité politique. Ils sont une bande de stagiaires sans maître de stage, donc n’apprendront rien et multiplieront les excès et bévues en les mâtinant des slogans vaseux comme « rupture » et « transformation systémique ».
Nous avons à bâtir une opposition solide, mais de mon point de vue celle-ci ne doit pas se structurer autour des vieilles logiques électoralistes. Nous le devons aux 46% de Sénégalais qui ont refusé de voter pour la majorité actuelle et aux abstentionnistes à aller chercher. Il faut un socle minimum commun constitué d’abord d’une volonté de travailler ensemble pour, dans un premier temps, faire face à l’hydre populiste et annihiler ses visées autoritaires et ensuite proposer une alternative porteuse d’espérance pour les jeunes, les femmes et celles et ceux qui vivent dans la précarité et qui sont en droit d’attendre un quotidien digne.
“Je ne suis pas venu en politique pour des portefeuilles ou pour une richesse matérielle. J’arrive à l’APR après que ce parti a perdu le pouvoir alors que j’ai eu douze ans pour y adhérer. Je suis venu en politique pour bâtir un horizon émancipateur avec des hommes et des femmes dotés du sens de l’intérêt général et soucieux de la place du Sénégal dans l’histoire.”
Pour finir, allez-vous briguer des mandats électifs durant les prochaines années ?
Macky Sall m’a prodigué de nombreux conseils. J’ai particulièrement retenu celui-ci : quand on fait le choix de servir son pays, on ne le fait pas par intermittence. Tout, dans ma formation comme dans mon passé récent dans l’exercice de l’État, me rappelle ce que l’expression servir son pays signifie et quelle peut être sa sacralité. Je ne suis pas venu en politique pour des portefeuilles ou pour une richesse matérielle. J’arrive à l’APR après que ce parti a perdu le pouvoir alors que j’ai eu douze ans pour y adhérer.
Je suis venu en politique pour bâtir un horizon émancipateur avec des hommes et des femmes dotés du sens de l’intérêt général et soucieux de la place du Sénégal dans l’histoire. Je ne serai pas un intermittent du spectacle de la politique, j’y suis pour de longues années ; et durant cette belle aventure qui commence, pour le Sénégal, j'irai partout où m'appellera le devoir.
Entretien réalisé par Adama Ndiaye
Hamidou Anne, après avoir annoncé l’arrêt de votre chronique Traverses qui paraissait dans Le Quotidien, vous avez décidé de vous lancer en politique et d’intégrer l’Alliance Pour la République (APR). Pourquoi ?
Pendant quatre années, j’ai écrit, chaque semaine, sur le “politique”, en maniant divers sujets de notre époque sans concession. J’ai toujours aimé la politique dans sa dimension accoucheuse d’idées et de théories tout en ayant une forme de méfiance pour les manœuvres d’appareils et les querelles de chapelles.
En quatre ans, j’ai vu le monde connaître des bouleversements sans précédent ; la pandémie de covid-19, la résurgence des putschs dans le Sahel, le retour de la guerre en Europe, l’attaque du 7 octobre et les massacres à Gaza, la réélection de Trump et l’amputation de la CEDEAO. J’ai vu à quel point sur un temps relativement court des chocs pouvaient surgir et reconfigurer le monde pour le pire.
“Le Pastef est un parti d’émanation fascisante dont le projet est l’abaissement du Sénégal. Écrire ne suffit plus. Je m’engage parce que dans les grandes batailles à venir, je ne peux pas me dérober, je ne peux pas rester à l’écart ; je dois être au front, par les idées et sur le terrain.”
Au Sénégal, j’ai été choqué par les événements de mars 2021 qui, sur la base de l’irresponsabilité d’un homme, ont embrasé notre pays et causé la mort d’enfants. J’ai vu des universitaires multiplier les pétitions pour soutenir un homme malgré ses mensonges, ses appels à l’insurrection et ses outrances antirépublicaines et ne pas oser écrire la moindre ligne sur l’incendie de l’université, espace de fécondation de la pensée et accessoirement leur lieu de travail. J’ai été pris d’effroi en observant notre pays de l’intérieur, parcourant les médias et les rues le soir pour regarder l’ampleur de l’effondrement moral. J’ai écrit des livres, des centaines de textes, donné des conférences, avec toujours un seul moteur, qui est le souci de l’homme intégral.
Je vois notre pays s’embourber dans une période de crise au sens gramscien, où tous les repères sont brouillés. Le Pastef est arrivé au pouvoir dans la foulée d’une insurrection qu’une élection est venue enrober de sa légalité mais le parti n’a rien perdu de son essence violente et autoritaire, de son ordre réactionnaire, misogyne et rétrograde. J’ai toujours eu une conscience politique, mais je n’ai jamais sauté le pas, car malgré les divergences que je pouvais avoir avec les régimes successifs, j’avais confiance en eux, parce qu’ils demeuraient, au-delà des différences, dans le cadre républicain. Or le Pastef est un parti d’émanation fascisante dont le projet est l’abaissement du Sénégal. Écrire ne suffit plus. Je m’engage parce que dans les grandes batailles à venir, je ne peux pas me dérober, je ne peux pas rester à l’écart ; je dois être au front, par les idées et sur le terrain.
Quel sera votre rôle dans le parti ?
Je tiens d’abord à préciser que le Président Macky Sall n'est pas venu vers moi, nos volontés se sont rencontrées. Dans la démarche visant à inscrire mon action au sein d’un collectif pour plus d'efficacité, il m'a ouvert un chemin vers nos convergences républicaines. J’adhère à l’APR pour y poursuivre mon engagement pour la république, car le rôle d’intellectuel vigie ne suffit plus face à la nature et à l’ampleur des fractures nationales et des dangers qui guettent notre commun vouloir de vie commune. J’ai décidé d’aller en politique avec une ambition et une volonté qui jamais ne se départissent de l’humilité de celui qui vient contribuer au débat public pour défendre des principes de démocratie, de justice, de liberté. Le degré le plus élevé dans un parti est celui de militant, qui sait s’oublier au nom du collectif, et pour quelque chose qui le dépasse et le surpasse. Je l’appelle la patrie républicaine. Je ne revendique rien d’autre que le droit de servir, dans une alliance entre la pensée et la pratique militante. Mon ambition est d’être en surplomb et au cœur de la mêlée.
“J’ai rencontré le Président Sall la première fois en 2010 ; nous nous sommes revus douze ans plus tard et avons eu une longue conversation empreinte de sincérité et de fraternité. J’affectionne l’homme et estime l’homme d’État, c’est donc avec fierté que je marche désormais à ses côtés au service de notre pays qu’il a servi et pour lequel il a encore tant à donner”
Vous revendiquez votre appartenance à la gauche. L’APR, qui n’a pas de boussole idéologique, est-elle le meilleur cadre pour mettre en pratique vos idées ?
C’est une question à laquelle je m’attendais car elle est légitime. Je n’ai jamais fait mystère de mon appartenance à la gauche républicaine. L’adjectif républicain est ici très important, car sans la res publica, notre maison commune, il est impossible de penser et d’agir pour les nôtres, celles et ceux qui sont en droit d’attendre que la politique change leur vie. La gauche ne m’a pas choisi, j’ai fait le choix d’aller vers elle car elle est l’estuaire de toutes mes aspirations pour une société libre, juste et équitable. L’APR, comme le rappelle si souvent mon ami Seydou Gueye, qui vient lui-même de la social-démocratie, est un parti-creuset, une alliance avec des personnalités issues de tous les horizons du champ républicain pour, en 2008, faire face. Je côtoierai dans le parti des Sénégalais dont l’ambition est de préserver notre modèle républicain, démocratique, laïque et social. Sur un plan plus personnel, j’ai reçu de nombreux appels à rejoindre l’APR alors que le parti était au pouvoir, j’ai toujours refusé d’y donner suite car ma place était alors dans le champ des idées et non dans la confrontation politique partisane.
Enfin, au moment où les gens pensent que tout doit s’étaler sur la place publique, je refuse de céder à la tentation de la mise en scène. La politique, c’est une profonde aspiration à la dignité de soi-même et des autres. J’ai rencontré le Président Sall la première fois en 2010 ; nous nous sommes revus douze ans plus tard et avons eu une longue conversation empreinte de sincérité et de fraternité. J’affectionne l’homme et estime l’homme d’État, c’est donc avec fierté que je marche désormais à ses côtés au service de notre pays qu’il a servi et pour lequel il a encore tant à donner.
“L’APR,malgré les critiques que j’ai eu à formuler à son endroit, a été le vaisseau-amiral de la coalition ayant sorti notre pays du cercle des pays les moins avancés. Le parti n’a non plus jamais fait alliance avec le Pastef, et ceci est un critère fondamental”
Aurez-vous toute votre place au sein de cette formation ?
Je n’attends pas à ce qu’on me fasse une place, je suis venu acheter une carte comme tout le monde, en militant simple, exigeant mais discipliné. C’est à moi de convaincre par ma hardiesse militante que le parti, ses militants et ses instances peuvent compter sur moi. Il y a des gens qui après avoir occupé de grandes responsabilités dans le parti et dans l’État, ont choisi le déshonneur de la transhumance ou le confort du silence, c’est leur choix. Je pense que l’APR, malgré les critiques que j’ai eu à formuler à son endroit, a été le vaisseau-amiral de la coalition ayant sorti notre pays du cercle des pays les moins avancés. Le parti n’a non plus jamais fait alliance avec le Pastef, et ceci est un critère fondamental, car pour moi un républicain qui s’allie à des fascistes se déshonore et souille le drapeau de la république. En politique, je continuerai naturellement à écrire, mais j’irai partout pour porter la parole d’une contre-insurrection républicaine et citoyenne, afin de faire du régime Pastef une parenthèse hideuse au Sénégal. Quand la confusion et le bruit règnent, les lignes se brouillent et la raison se terre un temps. Mais il y a toujours une fêlure dans l’édifice pour, à partir de fragments, mener une bataille culturelle dont l’issue est la restauration de la patrie républicaine et l’avènement du progrès économique et social.
“L’accusation grotesque de maquillage des comptes publics met en danger la souveraineté nationale et entame le crédit de notre administration saluée partout pour sa compétence et sa rigueur”
Après avoir perdu le pouvoir, le PS et le PDS ont eu du mal à revenir. L’APR également est mal partie, avec les défections de nombreux leaders. Par ailleurs l’image de l’APR est très écornée avec les scandales qui éclaboussent certains de ses membres et les accusations de maquillage des comptes. La cause n’est-elle pas perdue d’avance ?
Après chaque alternance, certains font le choix de migrer vers des prairies plus fleuries. On ne peut pas empêcher un homme de faire le choix du déshonneur. Le temps fera son œuvre. Je rejoins l’APR avec un regard lucide et un devoir d’inventaire. Je ne saurais avoir la prétention d’assumer un bilan dont je ne suis pas comptable. Mais le parti n’a pas à raser les murs eu égard à son action transformatrice en termes d’économie, d’inclusion sociale et de positionnement du Sénégal sur la scène diplomatique internationale. Une cause n’est jamais perdue d’avance, car seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas.
Je m’arrête un instant sur cette accusation grotesque de maquillage des comptes publics, qui met en danger la souveraineté nationale et entame le crédit de notre administration saluée partout pour sa compétence et sa rigueur. De plus, les performances économiques et sociales du Sénégal sont régulièrement attestées par les institutions internationales. L’auteur de ces propos n’a ni amour-propre, ni amour de son pays. Car même des dirigeants de pays au bord de l’affaissement n’ont jamais posé un acte aussi grave et irresponsable. Mais que voulez-vous, le propre des ignorants c’est d’être audacieux.
Vous l'avez évoqué tantôt, Macky Sall est le leader historique de ce parti. IL en est encore le Président, mais est actuellement hors du Sénégal, et n’est pas revenu depuis la fin de son mandat. Est-il encore d’après vous l’homme providentiel pour votre parti ?
Macky Sall a sacrifié à une tradition républicaine sénégalaise, qui est celle de prendre du champ pour ne pas gêner son successeur. La république, au-delà des textes, ce sont des coutumes d’élégance qui doivent être préservées ; elles sont aussi à l’origine de l’exception sénégalaise. Il est le Président du parti et sa figure morale consensuelle. Il est un homme politique si par politique l'on entend un attachement viscéral à son pays et son continent. Nos discussions depuis qu'il a quitté le pouvoir se limitent essentiellement à des questions économiques et internationales, qui sont pour lui deux passions.
“En moins d’un an, le bilan de PASTEF c’est une moins-value de 839 milliards sur les recettes et une hausse des dépenses de prestige. Pour des gens qui se disaient architectes de l’orthodoxie, en 10 mois, le déficit budgétaire a explosé, passant de 840,2 milliards de FCFA à 2 362,2 milliards de FCFA.”
Vous avez été très critique contre PASTEF du temps où ce parti était dans l’opposition et avez mené avec constance le combat contre leur idéologie. Comment jugez-vous leurs premiers mois au pouvoir ?
Le Pastef est fidèle à son ADN de parti fascisant, qui promeut la violence verbale et physique et refuse le débat démocratique. Les arrestations arbitraires, les menaces contre les médias, l’interdiction systématique des marches, les reniements à la parole et la culture de la vulgarité sont érigés en norme de gouvernance. Depuis le 2 avril, deux événements me semblent utiles à pointer pour montrer la nature du régime et sa dangerosité. Il y a d’abord, cette confusion des rôles au sommet de l’État, qui fait désormais que mêmes les enfants savent en dépit des textes où se situent le centre d’impulsion du pouvoir. Le refus de sacrifier à la DPG en violation de la Constitution, les attaques de responsables publics sur des décrets de nomination, les péripéties ayant conduit à la dissolution sont à mettre dans ce cadre.
Au plan économique, le pays est dans un état de tension extrême lié à une confiance rompue avec les partenaires depuis l’annonce du maquillage supposé des comptes, un matraquage fiscal sans précédent, des atermoiements sur le franc CFA et une suspicion constante sur les entrepreneurs, notamment du BTP, freinant ainsi l’investissement privé. En moins d’un an, leur bilan c’est une moins-value de 839 milliards sur les recettes et une hausse des dépenses de prestige. Pour des gens qui se disaient architectes de l’orthodoxie, en 10 mois, le déficit budgétaire a explosé, passant de 840,2 milliards de FCFA à 2 362,2 milliards de FCFA.
Enfin, vous savez combien la question internationale compte pour moi. Et même sur ce sujet où le Sénégal a toujours rayonné, les postures diplomatiques très douteuses et l’incompétence au plus haut niveau nous isolent. Le Sénégal s’efface progressivement sur la scène diplomatique africaine et internationale.
“Nous avons à bâtir une opposition solide, mais de mon point de vue celle-ci ne doit pas se structurer autour des vieilles logiques électoralistes. Nous le devons aux 46% de Sénégalais qui ont refusé de voter pour la majorité actuelle et aux abstentionnistes à aller chercher”
L’opposition a du mal à exister encore face à ce parti. Comment expliquez-vous cela et avez-vous des pistes pour inverser cette tendance ?
Il est encore trop tôt pour bâtir une force de l’opposition puissante et capable de mobiliser les masses autour d’une alternative. Les appareils vaincus doivent se compter, laisser les transhumants partir et les pressés se lasser afin de se réorganiser. Le gouvernement n’a pas encore bouclé une année d’exercice même s’il se comporte déjà comme un régime usé et fatigué et incapable d’impulser de la nouveauté du fait de son incompétence technique et de son immaturité politique. Ils sont une bande de stagiaires sans maître de stage, donc n’apprendront rien et multiplieront les excès et bévues en les mâtinant des slogans vaseux comme « rupture » et « transformation systémique ».
Nous avons à bâtir une opposition solide, mais de mon point de vue celle-ci ne doit pas se structurer autour des vieilles logiques électoralistes. Nous le devons aux 46% de Sénégalais qui ont refusé de voter pour la majorité actuelle et aux abstentionnistes à aller chercher. Il faut un socle minimum commun constitué d’abord d’une volonté de travailler ensemble pour, dans un premier temps, faire face à l’hydre populiste et annihiler ses visées autoritaires et ensuite proposer une alternative porteuse d’espérance pour les jeunes, les femmes et celles et ceux qui vivent dans la précarité et qui sont en droit d’attendre un quotidien digne.
“Je ne suis pas venu en politique pour des portefeuilles ou pour une richesse matérielle. J’arrive à l’APR après que ce parti a perdu le pouvoir alors que j’ai eu douze ans pour y adhérer. Je suis venu en politique pour bâtir un horizon émancipateur avec des hommes et des femmes dotés du sens de l’intérêt général et soucieux de la place du Sénégal dans l’histoire.”
Pour finir, allez-vous briguer des mandats électifs durant les prochaines années ?
Macky Sall m’a prodigué de nombreux conseils. J’ai particulièrement retenu celui-ci : quand on fait le choix de servir son pays, on ne le fait pas par intermittence. Tout, dans ma formation comme dans mon passé récent dans l’exercice de l’État, me rappelle ce que l’expression servir son pays signifie et quelle peut être sa sacralité. Je ne suis pas venu en politique pour des portefeuilles ou pour une richesse matérielle. J’arrive à l’APR après que ce parti a perdu le pouvoir alors que j’ai eu douze ans pour y adhérer.
Je suis venu en politique pour bâtir un horizon émancipateur avec des hommes et des femmes dotés du sens de l’intérêt général et soucieux de la place du Sénégal dans l’histoire. Je ne serai pas un intermittent du spectacle de la politique, j’y suis pour de longues années ; et durant cette belle aventure qui commence, pour le Sénégal, j'irai partout où m'appellera le devoir.
Entretien réalisé par Adama Ndiaye
82 Commentaires
Fff
il y a 8 heures (09:17 AM)Reply_author
il y a 8 heures (09:27 AM)Nianthio The Real
il y a 8 heures (09:32 AM)Yaye Sett !
il y a 8 heures (09:37 AM)Reply_author
il y a 7 heures (10:06 AM)Reply_author
il y a 7 heures (10:09 AM)Vous nous fatiguez way
Reply_author
il y a 7 heures (10:38 AM)Yatt
il y a 6 heures (11:02 AM)Tout ceci pour, plus tard négocier pour rejoindre PASTEF.
Or PASTEF est un mouvement, un pacte souverainiste bien au dessus de ses dirigeants actuels.
Ce pseudo intellectuel est en réalité une nauséabonde charogne humaine.
Reply_author
il y a 6 heures (11:35 AM)Pastef Mbour 3 Thies
il y a 6 heures (11:38 AM)Cordialement
Jub jubal jubenty job
Excusez des fautes
Reply_author
il y a 5 heures (12:11 PM)Reply_author
il y a 5 heures (12:24 PM)Reply_author
il y a 5 heures (12:33 PM)Reply_author
il y a 4 heures (12:48 PM)Deug
il y a 4 heures (13:45 PM)R19 Agnams
il y a 24 minutes (16:51 PM)Reply_author
il y a 7 heures (09:49 AM)L'âne Intégral
il y a 8 heures (09:19 AM)Lolo
il y a 8 heures (09:19 AM)Reply_author
il y a 5 heures (11:59 AM)Sa décision n'est-elle pas prise sous le coup de l'émotion ?
Quel idiot. Il va regretter cette bourde minable.
Le temps est devant nous....
Républicain
il y a 7 heures (09:49 AM)Lol
il y a 7 heures (09:52 AM)Répliqueurs
il y a 7 heures (09:58 AM)Reply_author
il y a 7 heures (10:15 AM)Reply_author
il y a 6 heures (11:24 AM)Reply_author
il y a 5 heures (12:02 PM)Ndew
il y a 7 heures (10:02 AM)Lu Quelque Part
il y a 7 heures (10:23 AM)La logique du ventre les transforme en chiennes et chiens de garde, prêts à montrer leurs crocs limés, lorsque le système qui les nourrit est attaqué ou menacé. Ils sont condamnés à l’errance pour se nourrir, car, au-delà des apparences, ces individus mènent une vie de chien. Se livrer, alors, au plus offrant, est leur seul salut. Ces envieux n’ont jamais goûté à la saveur de la libre pensée.
Ces chiennes et chiens de garde, à la fourrure carbonisée et à la peau abîmée par les assauts répétés de l’hydroquinone, nourrissent l’ardent désir de prendre le pays en otage. Rien qu’à voir leur silhouette et leur mine, l’on se fait une idée claire de ce que sont les ténèbres et l’enfer.
Ils sont programmés pour aboyer de méchanceté, de lâcheté, de roublardise et de jalousie pour juste mériter la pitance du Maître. Ces misérables, au sens pascalien du terme, sont petits, faibles et méchants, aveuglés par le confort de leur petit monde. Ces chiens… mangent à la même table que le diable qu’ils ont tenté.
Leur sport favori est le mensonge que l’on peut mesurer à l’aune de leur cupidité. L’argent, les belles voitures, les belles villas et la belle vie, voilà tout ce qui compte pour ces chiennes et chiens… A leur tableau de chasse, d’honnêtes hommes dont ils ont brisé la carrière, parfois détruit la vie, à coups de médisance, d’affabulations et autres constructions diaboliques. Ils ne se posent pas la question des conséquences de leurs actes.
Bacary M.
Hamidou L'âne
il y a 7 heures (10:32 AM)Paco
il y a 7 heures (10:43 AM)Reply_author
il y a 5 heures (12:37 PM)Évites de critiquer les anciens ministres et DG de l'APR. ils refusent toute autorité en dehors de celle du Président Macky Sall.
Diop
il y a 6 heures (10:54 AM)Il faisait parti des pions dispersés dans les différents quotidiens du pays, qui faisaient semblant d’être apolitiques pour se donner une certaine légitimité et tirant matin et soir sur le PASTEF. Il sait qu'il a échoué dans le rôle que l'apr lui avait attribué et là il change de tactique mais c'est peine perdue d'avance.
Kan
il y a 6 heures (10:55 AM)Reply_author
il y a 5 heures (12:44 PM)Apha
il y a 6 heures (10:59 AM)Ba
il y a 6 heures (11:01 AM)Reply_author
il y a 5 heures (11:53 AM)Les gens appliquent des règles selon la tête de l'individu.
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il y a 5 heures (12:39 PM)Damel
il y a 6 heures (11:09 AM)Bouda
il y a 6 heures (11:10 AM)Les halpoulars seront poursuivis pour HAUTE TRAHISON. MAQUIS SALE sera lavé du sang qu'il a sucé des jeunes patriotes sénégalais
No Ethncisme
il y a 6 heures (11:22 AM)Mouride
il y a 6 heures (11:37 AM)Mohamed Lo
il y a 6 heures (11:41 AM)James Le Juif
il y a 5 heures (11:52 AM)Abc
il y a 5 heures (11:53 AM)HAMIDOH……,je pense que tu comprendras
Abc
il y a 5 heures (11:53 AM)HAMIDOH……,je pense que tu comprendras
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il y a 3 heures (13:48 PM)Manfred
il y a 5 heures (12:09 PM)Il est un brillant intellectuel promotionnaire de Sonko qui a toute sa place en politique et présente un état de services que notre actuel PM n'a pas.
Les Peulhs ont construit les fondement de l'Etat du Sénégal brique par brique et aujourd'hui ils sont écartés de toutes les instances administratives. Le résultat des courses est connu des sénégalais "crise économique sans précédent, déclassement diplomatique, affaissement de l'administration, perte de liberté d'expression et de presse, perte de crédibilité de financière etc"
Depuis nous ne détenons plus le pouvoir, le Sénégal régresse de mal en pis.
Chers compatriotes sénégalais, ne laissez pas votre haine injustifiée des Hal Pulaars basculer le Sénégal dans un état social moyenâgeux et précaire duquel nous nous étions déjà tirés grâce aux efforts historiques des politique visionnaires de Wade et Macky Sall. Le Sénégal a plus que jamais besoin de son intelligentsia pour barrer route à des aventuriers impréparés, incultes, populistes et arrivés au pouvoir par accident de l'histoire.
Le Sénégal est à terre et a besoin de l'expertise et de la compétence des Peuls, ayez l'humilité de l'accepter avant que ce ne soit trop tard.
Bravo pour ce courage Seydi Anne et bonne chance.
Les républicains t'apprécient.
Fit
il y a 5 heures (12:18 PM)Albert Sarr
il y a 5 heures (12:34 PM)Reply_author
il y a 5 heures (12:38 PM)Xeme
il y a 5 heures (12:40 PM)Ibrahima
il y a 5 heures (12:40 PM)Un autre Valet que la France et le système préparent depuis longtemps
Nous savons qui vous êtes et les sénégalais ne se feront plus berné comme ils l'ont été avec Macky
...
Enquêteur
il y a 5 heures (12:40 PM)Reply_author
il y a 1 heure (16:04 PM)Reply_authorkt
il y a 3 heures (14:19 PM)Reply_authorkt
il y a 3 heures (14:19 PM)Jambaar
il y a 4 heures (13:02 PM)Reply_author
il y a 3 heures (13:52 PM)+1551-349-3414
Ddr
il y a 3 heures (14:13 PM)Kt
il y a 3 heures (14:15 PM)Thiey
il y a 3 heures (14:27 PM)Reply_author
il y a 2 heures (14:49 PM)Jimbori
il y a 2 heures (15:31 PM)Jimbori
il y a 2 heures (15:31 PM)Jimbori
il y a 2 heures (15:31 PM)Alpha Bocar
il y a 17 minutes (16:59 PM)Aujourd'hui , après tant d'années de manipulation tout azimut ,de diabolisation et autres entreprises malsaines , voila "Le quotidien " voué aux gémonies. Torchon entretenu pendant plus d'une décennie par Macky SALL et voila l'heure du bilan : Point de lecteurs , point de publicités, point de conventions , la faillite avance à grand pas et les perspectives de revoir leur bienfaiteur s'amenuisent . Résultat des courses , il faut maintenant envisager le corps à corps avec le nouveau régime pour espérer secouer le Baobab . Malheureusement , le choix de l'arme et la stratégie mise en place sont mauvaises . Depuis la déroute de l'APR chaque échéance politique renseigne sur l'agonie mais irréversible de cet aéropage de délinquants qui se font appeler Républicains . Mon Œil !
Alpha Bocar
il y a 15 minutes (17:01 PM)Aujourd'hui , après tant d'années de manipulation tout azimut ,de diabolisation et autres entreprises malsaines , voila "Le quotidien " voué aux gémonies. Torchon entretenu pendant plus d'une décennie par Macky SALL et voila l'heure du bilan : Point de lecteurs , point de publicités, point de conventions , la faillite avance à grand pas et les perspectives de revoir leur bienfaiteur s'amenuisent . Résultat des courses , il faut maintenant envisager le corps à corps avec le nouveau régime pour espérer secouer le Baobab . Malheureusement , le choix de l'arme et la stratégie mise en place sont mauvaises . Depuis la déroute de l'APR chaque échéance politique renseigne sur l'agonie lente mais irréversible de cet aéropage de délinquants en col blanc qui se font appeler pompeusement les Républicains . Mon Œil !
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