Un Collectif de conseillers municipaux des HLM, au nombre de 13, a fait face à la presse lundi pour informer d’une plainte déposée à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et visant le maire des HLM Ababacar Sadikh Seck.
« Nous avons élu le maire Ababacar Sadikh Seck suite aux élections législatives de 2014. Nous venons apporter quelques éclaircissements par rapport à la gestion de la mairie. En effet, c’est suite au constat de plusieurs manquements et dysfonctionnements répétés que ce collectif est mis en place par quelques conseillers municipaux dont le principal objectif a toujours été de servir la commune et non s’en servir. A l’aube de la fin de mandat, notre devoir est de rendre compte de notre gestion dans les moindres détails », précise d’emblée Daouda Ndoye, le porte-parole du collectif.
En outre, les conseillers municipaux de révéler des faits dont la réalisation n’a pas fait l’objet de délibération du conseil municipal, donc relevant des « dilatoires et non conformes aux règles de bonne gestion ».
Parmi, ces faits, le collectif a cité entre autres l’autorisation de construire N08186-01130323-DDC-00030 par arrêté numéro 015 du 26 juin 2019 se situant au rond-point Colobane communément appelé marché triangle. Le deuxième concerne le stade municipal des HLM. Selon les conseillers municipaux, il s’agit d’une convention de la mairie de Dakar dirigée à l’époque par Pape Diop et la SOCABEG où un complexe sportif devrait être érigé. A ce jour, aucun accord n’a été respecté par la SOCABEG, et celle-ci continue de construire des cantines aux alentours, révèlent-ils.
Toujours selon les camarades de Daouda Ndoye, il s’y ajoute l’exploitation de certaines poches de parcelles de terrains se situant au parc mazout dont l’objectif est aussi la commercialisation des cantines.
En ce qui concerne la gestion de la Covid-19, Daouda Ndoye rappelle qu’une enveloppe de 220 millions FCFA a été attribuée et dont la répartition nécessite d’émettre des doutes. De même que pour la distribution des denrées alimentaires, certains ménages peinent toujours à recevoir leurs kits alimentaires, toujours selon les collectif.
Au regard de toutes ces circonstances, ils expliquent que deux lettres ont été adressées au maire mais jusque-là, ils n’ont pas reçu de réponse.
Et pour régler le problème une bonne fois, les 13 conseillers ont porté plainte contre le maire au niveau de l’Ofnac.
0 Commentaires
Participer à la Discussion