
«Il y a une évolution exponentielle de partis politiques depuis le régime de Wade, confirme l'interlocuteur du journal. Lorsque Diouf partait, il y avait 42 partis politiques en 2000. Entre 2000 et 2024, le nombre de partis s'est presque multiplié par 20.»
Aujourd'hui, estime Diouck, «nous sommes presque à 430 partis politiques». Même si «la Constitution garantit le droit d'association», cette «liberté d'association doit être mieux encadrée à travers de nouveaux instruments comme la pétition et les signatures de conseillers pour aller aux élections», suggère-t-il.
Dans ce sillage, développe le responsable politique, «il faut remettre tout cela dans l'arsenal pour la création d'un parti politique» : «Les choses sont faciles. Il faut une assemblée générale de quelques personnes et des signatures pour avoir un parti politique. Je pense qu'il faut revoir le système. Il faudra corser les critères de création de partis politiques. Il faut l'onction de plusieurs citoyens avec un nombre de signatures requis pour créer un parti politique. Établir une différence entre les associations communautaires et les partis politiques. [...].»
7 Commentaires
Avis
En Janvier, 2025 (12:18 PM)Reply_author
En Janvier, 2025 (12:33 PM)Reply_author
En Janvier, 2025 (12:33 PM)Mais c'est la participation à des élection qu'il faut conditionner
430 partis, associations politiques, c'est exagéré. On a fait mieux sinon pire que le Zaïre sous Mobutu Sésé Séko qui, au lendemain de la tenue de la Conférence Nationale Souveraine dans son pays, après le vaste mouvement de démocratisation qui a soufflé en Europe de l'ouest et qui a conduit à la chute du mur de Berlin, en était, ce Zaïre à 270 associations et partis politiques. Et l'on avait tous rigolé ouvertement ou sous cap.
La France sous François Mittérand n'a compté en tout m que 55 partis et associations politiques. Les États-Unis champion de la démocratie dans le monde, avec plus de 270 millions d'habitants, n'ont que deux grands partis, sans plus : le Parti Démocratique et le Parti Républicain.
Le Président Abdou Diouf avait inauguré, on s'en rappelle, l'ère du multipartisme intégral au Sénégal. L'on se souvient de sa fameuse phrase en wolof lancée à l'époque : "Leegi nagg, jaaq ja ngi. Ku mën, na nodd". Mais, son appel aux sénégalais à créer des partis n'était pas une incitation à une inflation de partis dans le pays.
Il faut, en effet, revoir tout ça et mettre de l'ordre.
Plusieurs associations ou formations politiques n'ont pas d'adresse physique, plusieurs n'existent plus ou ne se réunissent plus. De 1988 à aujourd'hui, plusieurs ont disparu.
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