Jusqu'au jour de la clôture de la révision des listes électorales à Thiès, les citoyens, en particulier les primo-votants qui ont pris d’assaut les trois commissions Est, Ouest et Nord, peinent à s'inscrire sur les listes électorales. Beaucoup de Thiessois ne sont pas parvenus à accomplir cet acte citoyen.
À Thiès, de fortes affluences ont été notées au niveau des trois commissions où, jusqu’au dernier jour de la révision des listes électorales, «les opérations se déroulent dans les plus mauvaises conditions», selon le coordonnateur communal de Pastef Amadou Dia. Ce dernier s’inquiète du fait que «beaucoup de jeunes risquent de ne pas s'inscrire à cause des lenteurs administratives, des défaillances des commissions qui souffrent d'un terrible déficit de personnel».
Beaucoup de citoyens thiessois dénoncent «les conditions de travail qui sont lamentables». Monsieur Dia dit constater que «dès le début, les responsables des commissions auraient pu enrôler beaucoup de jeunes, mais ils se limitaient, malheureusement, souvent à 100 inscrits au maximum, voire moins».
Aussi de remarquer : «Les Sénégalais, en particulier les primo-votants, n'ont pas attendu à la dernière minute pour aller s'inscrire. Ils ont, dès les premiers jours des opérations, pris d'assaut les lieux en question, mais n'ont pas pu, malheureusement, accomplir cet acte, un droit, du fait d'un rythme de travail trop lent. Les gens ne pouvaient pas enrôler plus de 100 personnes par jour.»
Il y a aussi, s’offusquent nombre de citoyens thiessois, que «les dimanches et jours fériés n'étaient pas comptabilisés. Pour dire que les opérations d'inscriptions se sont déroulées, en réalité, en l'espace de moins d'un mois».
Dans la capitale du Rail, les jeunes, surtout, ont du mal à accomplir leur devoir civique. Du coup, c'est un climat très tendu qui est noté ces derniers jours au niveau des bureaux d'inscriptions sur les listes électorales. «Un mois, c'est très peu pour effectuer des transferts de vote et inscrire les primo-votants», s’inquiète Mame Diop, mère de famille au quartier Hersent, qui interpelle le président Macky Sall sur la possibilité d’une «dérogation».
Pourtant, «il y a une bonne tendance au niveau des inscriptions sur les listes électorales, dans le département de Thiès», constate le président du Ceda de Thiès, Ousmane Gaye, qui remarque que «pour la première semaine, on était à 1 550 inscrits, 420 changements d'adresse, deux changements de statut et cinq radiations».
Selon lui, «contrairement aux autres années, pour ces présentes opérations, dès les premiers jours, nous avons eu un rush au niveau aussi bien de la commune que dans certaines localités du département, surtout à Cayar, Keur Moussa, Thiénaba, Ngoundiane. Partout, on a constaté des augmentations d'inscriptions par rapport aux années précédentes où les inscrits étaient vraiment minimes les premiers jours».
5 Commentaires
Citoyen
En Mai, 2023 (00:17 AM)Et pourtant on 'ous parle de démocratie et d'état de droit.
Vive le Gondwana.
Ouz
En Mai, 2023 (06:01 AM)tapalee la nar
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