Les chauffeurs des Universités publiques du Sénégal réclament de meilleures conditions de travail et une réévaluation de leur rémunération.
«Nous sommes des chauffeurs et sommes professionnels dans ce que nous faisons. Mais, nous voulons plus de considérations de la part de l'État et des universités », a déclaré Mamadou Ndiaye, leur porte-parole, sur les ondes de I Radio.
M. Ndiaye souhaite notamment que lui et ses collègues puissent bénéficier de primes de risque : « Dans toutes les universités, il y a trois unités qui sont très importantes. Il y a les étudiants, il y a les enseignants, il y a le personnel administratif technique et de service. Et nous, nous faisons partie de ce personnel. Ceci pour dire que les chauffeurs sont importants dans la marche des universités. Nous sommes tout le temps en mission avec des enseignants et même avec le Recteur. Au moment où ils dorment dans le véhicule, le conducteur est concentré sur la route pour assurer leur sécurité. Donc, pourquoi nous n’avons pas droit à une prime de risque, qui est plus exposé qu'un conducteur de véhicule ? ».
« Nous travaillons jusqu'à 1h00 du matin, 2h00 du matin et même parfois des heures supplémentaires et nous rencontrons toutes sortes de risques. Ainsi, nous exigeons une meilleure considération de la part des autorités », a-t-il poursuivi.
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