Me Ciré Clédor Ly, avocat de Ousmane Sonko, a visiblement été marqué par les incidents de ce jeudi matin, lorsque son client a été extrait manu militari de son véhicule par les forces de l’ordre. Il a demandé au juge de simples constatations matérielles : "Examinez les habits de notre client. Les tâches et autres parlent. Si j'avais enlevé ma robe, vous verriez aussi mes tâches. Ils nous ont attaqué et ont tenté de nuire à notre vie. Nous avions, à un moment donné, décidé de retourner à la maison, quitte à ce qu'il soit jugé par défaut”.
L’avocat semble avoir été particulièrement ébranlé par le traitement que lui ont infligé les forces de l'ordre : "J'ai été gazé au nez. Je devais organiser les débats avec les avocats. Nous nous sommes organisés comme ça. Mais psychologiquement, je ne pourrai pas. Ousmane Sonko ne pourra pas répondre aux questions correctement compte tenu de ce qu'il a vécu".
Me Ciré Clédor Ly plaide le renvoi du procès : "Nous avons encore le droit de demander un renvoi pour être dans les dispositions de plaider correctement le dossier. Le code vous autorise même de dispenser Ousmane Sonko à ne pas comparaître et laisser les avocats plaider pendant la prochaine audience".
Juste après cette déclaration, il a quitté la salle d'audience soutenu par un jeune.
11 Commentaires
Mbeur Dof
En Mars, 2023 (12:08 PM)Vrai De Vrai
En Mars, 2023 (12:14 PM)Sauvage ...il sera jugé ton client
Il se sucre sur le malheur du peuple cet abruti !??
Le peuple ne demande qu'une seule chose à Ousmane SONKO c'est de déposer sur la table le rapport épinglant Mbaye Niang. Tout le reste c'est du blabla de politiciens et d'avocats acculés au pied du mur.
Sad
En Mars, 2023 (12:30 PM)L'Africain avec son sourire et son accent chantant quand il faut garder le pouvoir devient cannibale
Mbeur
En Mars, 2023 (12:50 PM)Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, à la fin d’avril, le lendemain de sa rencontre avec M. Branco.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour « viol » par un juge d’instruction parisien, selon une information du Point confirmée à l’Agence France-Presse (AFP), mardi 24 novembre. « Il a été placé sous contrôle judiciaire », a affirmé une source judiciaire à l’AFP.
Une femme, âgée de 20 ans au moment des faits, avait déposé une main courante au commissariat du 14e arrondissement de Paris, le 29 avril, après avoir rencontré M. Branco à la suite d’échanges sur le réseau Instagram. Ses déclarations avaient « incité le parquet de Paris à confier une enquête pour des faits de viol à la 1re DPJ [direction régionale de la police judiciaire] », avait rapporté Le Parisien.
Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie. L’avocat de M. Branco, Yassine Bouzrou, avait alors dénoncé des accusations « dépourvu[es] de fondement » et une « garde à vue (…) abusive », demandant le « classement sans suite immédiat » de cette enquête. Selon lui, la plaignante « affirme elle-même qu’il n’y a eu ni violence, ni menace, ni manifestation de son opposition à la pénétration », « indique s’être deshabillée elle-même » et est « restée dormir avec Juan Branco après la relation sexuelle ».
L’avocat nie toute relation contrainte
Dans un long post Facebook, M. Branco avait nié toute relation contrainte avec la jeune femme. Après une balade dans Paris, ils se seraient rendus au domicile de M. Branco, selon la version de celui-ci, puis auraient regardé un film avant d’avoir une relation sexuelle consentie. Le lendemain matin, la jeune femme l’aurait « embrassé » avant de partir, assurait encore l’avocat. Elle serait revenue le soir « froide et troublée », en lui annonçant qu’elle avait déposé une « main courante » sur les conseils de deux amies.
Après la révélation des accusations, l’avocat et essayiste avait assuré, dans un message à la presse, que la plaignante entendait « retirer » sa main courante au plus tôt. Dans cette main courante, selon Le Point, la jeune femme assurait avoir pris un opiacé, de la lamaline, avec M. Branco. Celui-ci avait confirmé dans l’émission « Touche pas à mon poste » (C8), en comparant ce médicament à du doliprane.
M. Branco est notamment connu pour un succès de librairie, le pamphlet anti-Emmanuel Macron Crépuscule, paru en ligne à la fin de 2018, puis publié par les éditions Au diable vauvert et Massot en 2019. Il est devenu l’avocat de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire de la diffusion, en 2020, de la vidéo à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement et candidat à la Mairie de Paris.
A la fin de janvier, M. Branco a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette enquête. Il fait également l’objet de poursuites disciplinaires du conseil de l’ordre des avocats dans le dossier Griveaux.
Le Monde avec AFP
Mm
En Mars, 2023 (13:35 PM)Participer à la Discussion