Les relations entre la France et ses anciennes colonies africaines connaissent une mutation perceptible et profonde. La perception négative croissante de la France se manifeste à travers diverses manifestations, déclarations et confrontations politiques. Mais derrière cette perception médiatique se cachent des nuances qui méritent une analyse approfondie. Cheikh Guèye, géographe, chercheur et secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa), apporte son éclairage sur ces dynamiques évolutives.
Une Influence en mutation
Dans un entretien exclusif avec Le Point Afrique, Cheikh Guèye expose les nuances de la perte d'influence de la France en Afrique. "Oui, clairement, elle perd du terrain, mais ce n’est pas nouveau", explique-t-il. Il souligne que la France est passée d'une position dominante historique à un rôle plus contesté sur la scène internationale, en particulier dans ses anciennes colonies. L'enseignement par la langue française, la diplomatie, la culture et l'information continuent néanmoins de maintenir une influence dans ces régions.
Reproches et ruptures
Les reproches envers la France sont variés et souvent profonds. En plus des soucis d’ingérence dans les processus électoraux ou la gestion économique de certains États, le pays de Marianne voit son image s’écorner un peu plus chaque jour pour diverses raisons. "De ne pas vouloir changer d’époque, de posture et de politique", déclare Cheikh Guèye, faisant référence à une résistance à s'adapter aux nouvelles réalités en Afrique. Les générations actuelles, inondées d'informations sur l'évolution mondiale, exigent des ruptures profondes. Le contrôle persistant des pouvoirs africains, la présence militaire excessive et la politique migratoire restrictive sont autant de points de discorde d’après le géographe.
Vers une hostilité économique ?
L'hostilité économique est pour l'instant circonscrite, selon Cheikh Guèye. Les dirigeants africains continuent de travailler avec les institutions financières et les entreprises françaises. Cependant, les jeunes franges de la population et certaines classes politiques voient en ces dirigeants des relais de l'impérialisme français. Le rejet de la Françafrique est à la base de nouvelles forces politiques en émergence, potentiellement capables d'accéder au pouvoir et d'entraîner des tensions économiques accrues. « De nouvelles forces politiques naissent autour du rejet de la Françafrique et leur popularité grandit rapidement. Elles pourraient accéder au pouvoir dans les prochaines années et ceci pourrait déclencher une véritable hostilité économique, voire une chasse aux biens français », émet-il comme avertissement.
Manifestations et Symbolisme
L'hostilité envers la France se manifeste parfois de manière violente. C’était le cas au Sénégal où les intérêts français avaient été vandalisés à l’exemple d’Auchan. De même qu’au Niger avec l’attaque qu’a subi l’ambassade de France de la part des locaux sur fond de slogan anti-français. "Les manifestants répondent par la symbolique qui consiste à montrer du doigt le pays qui leur pose problème en s’attaquant et en pillant les enseignes françaises", explique Cheikh Guèye. Il interprète cette opposition « symbolique » comme la traduction d’un rejet de l'impérialisme français en Afrique de l'Ouest.
Passé Colonial et Perspective d'Avenir
La source de l'hostilité politique réside principalement dans la politique française plutôt que dans la France en tant que pays ou peuple de l’avis du géographe. Les jeunes Africains se reconnaissent dans un sentiment anti-impérialiste et anticolonial. La mémoire des injustices passées, comme l'esclavage et la colonisation, ainsi que les modalités actuelles de domination, alimentent ce ressentiment. Pour Cheikh Guèye, une reconnexion sincère avec ce passé est essentielle pour redéfinir les relations entre les jeunes Africains et les anciennes puissances coloniales.
Vers de Nouvelles Alternatives
Les pays concurrents comme la Russie offrent aux anciennes colonies africaines la possibilité de diversifier leurs partenariats, réduisant ainsi la dépendance à la France. "L’idée de pré carré français disparaît en lien avec les offensives des autres pays", explique Cheikh Guèye. Les relations franco-africaines évoluent dans un contexte géopolitique en mutation, offrant de nouvelles alternatives et défiant les schémas mentaux passés.
2 Commentaires
Jusque là vous vous adressez qu'à des marionnettes qui refusent la décolonisation et exécutent les ordres de leur maître. Ces "dirigeants" défendent le système colonial car eux mêmes ce sont des esclaves mais ViP a qui on a donné un peu de dessert (parts de contrat, richesses, etc). Ils deviennent les courtiers du maître. Ce sont des négriers.
C'est le maître colon et ses complices occidentaux, médiatiques, "religieux", et Libanais de la FrancaFRIC qui sont derrière les complots contre Sonko et les patriotes.
Le Pastef est le parti de la décolonisation du Sénégal. Ce parti menace les intérêts du colon et de son gang.
Tout leur acharnement depuis le début sur Sonko et les patriotes est pour empêcher la décolonisation du Sénégal. Ils ont été aidés par des traîtres sénégalais comme lors de la traite négrière
Le putsch au Niger a accéléré leur plan. Vous parlez de lois ? Ils n'ont plus le temps de respecter la loi car leur système colonial s'effondre de partout. Et leur violence reflète leur panique.
Le maître colon chassé de partout craint de perdre sa colonie seneglaise. Ayant perdu l'uranium au Mali et au Niger, le colon et son gang européen ne peut compter que sur le gaz de sa colonie sénégalaise pour la survie de son système colonial. C'est sa plus "précieuse" colonie.
Le Colon et son gang sont fortement dépendants du gaz russe or la Russie est un anti système farouche. Le colon et son gang ont besoin d'en être indépendant pour pouvoir étendre leur système et imposer leur dictature neocoloniale au monde ( le nouvel ordre mondial que combat la Russie)
Le maître colon a ordonné la neutralisation immédiate de Sonko, la destruction de son parti etc. en espérant decourager les patriotes et empêcher la révolution qui décolonisera le Sénégal.
Le maître colon souhaite éliminer définitivement Sonko ou le déporter comme Cheikh Ahmadou Bamba, avec l'aide de traitres sénégalais. L'histoire se répète
J'attire aussi votre attention sur le fait que le système a voulu imposer à Sonko ses repas l'empêchant d'accéder à ceux plus sûrs de sa famille. C'est ce qui a conduit Sonko à ne pas se nourrir. Il s'est aussi rapidement trouvé aux urgences car il a eu des graves problèmes respiratoires. A t il ingéré quelque chose ?
Le colon qui ne manque pas de scrupules recherche aussi de la chaire a canon noire pour tuer nos frères africains du Niger pour ses intérêts... Ce même colon qui a froidement massacré a Thiaroye no vaillants soldats qui demandaient juste leur salaire, de retour de guerre pour le colon... Pour le colon le nègre n'a pas de droit.
Aujourd'hui les marionnettes ont peur. Car ils font des sondages par rapport aux avis des Sénégalais sur les cas du Niger, du Burkina et du Mali. Et ils ont été surpris de voir leur niveau d'éveil. Ce n'est plus Sonko qu'il craignent mais ils ont peur de subir le même sort que leurs homologues de la sous région.
Le colon et son gang ont recruté beaucoup de trolls pour infiltrer les réseaux sociaux et les commentaires de site d'information.
Ils font de la propagande anti russe et anti Sonko espérant nous détourner des vrais enjeux. Ils sabotent les commentaires souverainistes et font une guerre médiatique
C'est pourquoi ne passez jamais devant un commentaire qui éclaire sans le liker.
Et partagez l'information autour de vous de bouche à oreilles
Reply_author
En Août, 2023 (12:39 PM)😡😡😡 Vous pensez qu'on va laisser passer ça ????!¡😠😠😠
La France Ne Fait Plus Rêver
En Août, 2023 (16:00 PM)Reply_author
En Août, 2023 (13:32 PM)Sampo
En Août, 2023 (18:30 PM)Participer à la Discussion