Le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup s’est prononcé sur les notifications de rejets des listes de candidats notamment de l’opposition en vue des prochaines élections territoriales de janvier 2022. Dans un texte sur sa page Facebook, le juriste-publiciste apporte des précisions sur la situation.
D’emblée, il lève une équivoque: « Il y a une différence entre une liste incomplète et une liste irrecevable... ». A en croire l’enseignant-chercheur en Science juridique et politique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la liste incomplète est celle comportant notamment des candidats inéligibles, des pièces périmées ou des erreurs matérielles. Dans ce cas, « elle doit être complétée ou rectifiée dans les délais de 72h après notification ».
Pour ce qui est de la liste irrecevable, elle est rejetée. Là aussi, « son mandataire peut saisir la Cour d'appel qui statue dans un délai de 72h dès l'enregistrement de la requête .
Le constitutionnaliste de rappeler que tout rejet doit faire l'objet d'un recours. « L'interprétation des Préfets et Sous-préfets est une légalité douteuse », a-t-il soutenu.
De l’avis de M. Mboup, « il n'existe pas d'harmonie ni de doctrine claire dans le travail de contrôle de la validité des candidatures (là où certains acceptent le dossier, d'autres le refusent). C'est la Cour d'appel qui a le dernier mot et non les préfets et sous-préfets ».
14 Commentaires
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En Novembre, 2021 (15:24 PM)Je sens monter la deuxième vague.
Ceux qui appellent à la deuxième vague sachez que dou yomb deh cette fois-ci. La première fois c’etait une surprise mais cette la prochaine fois vous serez mâtés, malmenés et jetés en prison.
Trop Nul
En Novembre, 2021 (16:48 PM)Demandez à katim Khalifa, sono, Diaz
Makyse fout du droit
Ensuite l'administration n'a pas vocation à brimer des ayants droits. Elle doit faire de beaucoup de pédagogie avec ces administrés, les aider dans leurs démarches. Une fois qu'on n'est forclos, on doit etre appuyé.
Vraiment on n'est pas au Rwanda. Au Sénégal on est trop manuel. On avaait même pas besoin de se rendre au niveau des préfectures ou sous-prefecture. Des applications informatiques pouvaient être facilement être crées et les partis politiques à partir de leur siége fairre tout ce travail demandé. C'est une organisation informatique trés facile. On ne doit pas empêcher une participation à des éléctions pour ces motifs de papiers administratifs,bsi tout est en régle. L'orgaisation administrative sénégalaise est dés fois d'un très bas niveau, et il en est de meme des partis politiques.
Deukbi
En Novembre, 2021 (18:45 PM)On attend Pr. Mboup pour des contentieux plus compliqués pour son éclairage. Comme par exemple l'histoire du 3e mandant.
Oussou
En Novembre, 2021 (10:47 AM)Comment voulez vous que les Sénégalais puissent faire confiance à des gens qui n'ont que la haine dans leur caboche.
Mr sait tout et connaît tout...soyez honnête et logique en même temps : un peu de fairplay de votre part...ne vous fera pas du tout maigrir. L'erreur est humaine ...et ils ont commis de graves erreurs en ne respectant pas les directives du code électoral sénégalais.
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