Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène révèle, dans une interview accordée à L’Observateur, le nouveau dispositif biométrique mis en place pour mieux sécuriser le campus universitaire et les codifications.
"Le communiqué du Recteur s’inscrit dans la logique de ce qui a été convenu avec les étudiants en cours d’année, lors des moments de violences. On avait constaté beaucoup de violences à l’Université et même l’opinion publique a été choquée par certaines scènes. Et depuis lors, les étudiants, le Rectorat et nous étions convenus de travailler à ce qu’il y ait plus de paix, moins de violences et plus d’ordre dans l’espace universitaire. Le communiqué du Recteur s’inscrit dans cette logique et il a fait l’objet de discussion. Nous avons discuté de toutes les questions et il est retenu que l’espace universitaire ne doit plus être comme un marché. Comme c’était le cas. Un espace où on entre et sort comme on veut sans être identifié. Ce n’est pas digne de ce que devrait être notre espace universitaire. Il y a une volonté des autorités universitaires de vouloir assainir et de mettre beaucoup plus de rigueur dans le contrôle des accès au niveau de l’espace universitaire. À l’Université, aussi bien du côté du Rectorat, du Coud et des étudiants, nous avons pris l’engagement de faire de l’espace universitaire, un espace enviable. C’est cela le défi. Désormais, au niveau des entrées, il va y avoir plus de rigueur dans le contrôle", campe Maguette Sène.
Et de poursuivre : "Le dispositif est très simple. Nous avons des postes de sécurité au niveau de toutes les portes de l’Université. Les 85 000 étudiants régulièrement inscrits ont la latitude et la liberté d’entrer et de sortir de l’espace universitaire. Il ne doit pas y avoir de problème par rapport aux étudiants régulièrement inscrits. Maintenant, la difficulté, ce sont ceux qui ne sont pas étudiants et qui veulent faire de l’espace universitaire leur espace de vie. Tout le monde (autorités de l’Université et étudiants) est d’accord que cela est inacceptable et qu’il faut l’assainir. Donc, la réforme vise à limiter l’accès à l’Université à ceux qui ne sont pas des étudiants. Chaque étudiant à sa carte. Mais sur l’actuelle carte d’étudiant, il y a des données biométriques qui ne sont pas présentement activées. Avec le nouveau dispositif, nous voulons faire des check-points au niveau de toutes les entrées pour que les étudiants puissent y accéder avec leurs cartes activées (la carte biométrique, Ndlr). Il va y avoir un dispositif d’activation des cartes des étudiants. Cela nous permettra de distinguer ceux qui sont étudiants et ceux qui ne le sont pas. Il va y avoir des badges pour les travailleurs de l’Université. Ce seront des cartes professionnelles magnétisées qui vont permettre à tout travailleur d’entrer et de sortir de l’Université. Pour les visiteurs, il y aura des badges qui leur faciliteront l’entrée, mais qui vont retracer leur parcours. Il sera indiqué aux visiteurs des heures d’entrée et de sortie de l’Université".
"Le communiqué du Recteur s’inscrit dans la logique de ce qui a été convenu avec les étudiants en cours d’année, lors des moments de violences. On avait constaté beaucoup de violences à l’Université et même l’opinion publique a été choquée par certaines scènes. Et depuis lors, les étudiants, le Rectorat et nous étions convenus de travailler à ce qu’il y ait plus de paix, moins de violences et plus d’ordre dans l’espace universitaire. Le communiqué du Recteur s’inscrit dans cette logique et il a fait l’objet de discussion. Nous avons discuté de toutes les questions et il est retenu que l’espace universitaire ne doit plus être comme un marché. Comme c’était le cas. Un espace où on entre et sort comme on veut sans être identifié. Ce n’est pas digne de ce que devrait être notre espace universitaire. Il y a une volonté des autorités universitaires de vouloir assainir et de mettre beaucoup plus de rigueur dans le contrôle des accès au niveau de l’espace universitaire. À l’Université, aussi bien du côté du Rectorat, du Coud et des étudiants, nous avons pris l’engagement de faire de l’espace universitaire, un espace enviable. C’est cela le défi. Désormais, au niveau des entrées, il va y avoir plus de rigueur dans le contrôle", campe Maguette Sène.
Et de poursuivre : "Le dispositif est très simple. Nous avons des postes de sécurité au niveau de toutes les portes de l’Université. Les 85 000 étudiants régulièrement inscrits ont la latitude et la liberté d’entrer et de sortir de l’espace universitaire. Il ne doit pas y avoir de problème par rapport aux étudiants régulièrement inscrits. Maintenant, la difficulté, ce sont ceux qui ne sont pas étudiants et qui veulent faire de l’espace universitaire leur espace de vie. Tout le monde (autorités de l’Université et étudiants) est d’accord que cela est inacceptable et qu’il faut l’assainir. Donc, la réforme vise à limiter l’accès à l’Université à ceux qui ne sont pas des étudiants. Chaque étudiant à sa carte. Mais sur l’actuelle carte d’étudiant, il y a des données biométriques qui ne sont pas présentement activées. Avec le nouveau dispositif, nous voulons faire des check-points au niveau de toutes les entrées pour que les étudiants puissent y accéder avec leurs cartes activées (la carte biométrique, Ndlr). Il va y avoir un dispositif d’activation des cartes des étudiants. Cela nous permettra de distinguer ceux qui sont étudiants et ceux qui ne le sont pas. Il va y avoir des badges pour les travailleurs de l’Université. Ce seront des cartes professionnelles magnétisées qui vont permettre à tout travailleur d’entrer et de sortir de l’Université. Pour les visiteurs, il y aura des badges qui leur faciliteront l’entrée, mais qui vont retracer leur parcours. Il sera indiqué aux visiteurs des heures d’entrée et de sortie de l’Université".
3 Commentaires
100 000 étudiants à l'entrée?
Pn s'imagine déjà les queues kilométriques à l'entrée et les retards aux cours.
Et puis attention à la manipulation à gauche et à droite des données biométriques qui demande d'avoir une très grande rigueur pour leurs manipulations.
Le Dégoûté
En Octobre, 2021 (16:14 PM)Pendant ce temps, l'UCAD a des dettes vis à vis des prestataires et d'autres impayés.
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