Yewwi Askan Wi (YAW) a marché, cette après-midi, à l’appel des différents leaders de cette coalition de l'opposition.
Depuis les premières heures de l'après-midi, le siège de Pastef, au quartier Montagne rouge, a été pris d’assaut par les militants venus de tous les coins du département. La foule, majoritairement jeune, s’est ébranlée vers la place de l’Indépendance où a eu lieu les différentes allocutions contenues dans le mémorandum qu’ils ont remis au préfet.
Les responsables, dans ce document, fustigent le harcèlement moral, policier et judiciaire dont est victime Ousmane Sonko. Ils ont dénoncé le fait que le domicile du leader de Pastef soit systématiquement barricadé par les forces de l’ordre en tenues d’émeutes avec des chars et des véhicules dragons. L’opposition a aussi dénoncé les violences perpétrées contre la personne de M. Sonko, les membres de sa famille et ses sympathisants.
Les responsables de l’opposition regroupés au sein de YAW regrettent ‘’la restriction des libertés publiques et la répression aveugle contre les responsables de l’opposition, depuis l’avènement de Macky Sall, ayant couté la vie à 22 jeunes Sénégalais’’.
Pour l’opposition sédhiouoise, «les compétitions électorales sous l’ère Macky Sall sont devenues une sélection sur la base du bon vouloir du susnommé. Une sélection qui s’opère avec la complicité d’une justice couchée et aux ordres de l'Exécutif".
À l’issue de la marche, YAW/Sédhiou a demandé la fin des arrestations et des détentions arbitraires, la libération de tous les détenus politiques, la fin de l’instrumentalisation de la justice et le démantèlement des milices privées opérant aux côtés des forces de l’ordre.
Par ailleurs, cette coalition veut «l’ouverture de poursuites judiciaires contre les dignitaires du régime du président Macky Sall épinglés par des rapports des corps de contrôle et la clarification des 7 milliards que le président aurait remis à Marine Le Pen».
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